Le Compte Twitter de Touadéra, Piloté par Wagner, Célèbre le 30 mars avec une arrogance

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Le Compte Twitter de Touadéra, Piloté par Wagner, Célèbre le 30 mars avec une arrogance

 

Le Compte Twitter de Touadéra, Piloté par Wagner, Célèbre le 30 mars avec une arrogance
De gauche à droite : Sani Yalo et Faustin Archange Touadera tenant le chèque en carton de 15 000 000 FCFA donné par le premier au dernier pour la caution de sa candidature à l’élection présidentielle de décembre 2025.

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Le 30 mars 2025, alors que Bangui subit des inondations dévastatrices, le compte Twitter de Faustin-Archange Touadéra, géré par le groupe Wagner depuis la Russie, publie un message célébrant une fête fastueuse, ignorant la souffrance d’un peuple en détresse.

 

Ce tweet, d’une insouciance glaçante, se lit comme suit : “Le 30 mars, un stade plein à craquer a témoigné du soutien indéfectible du peuple centrafricain. Match de football, prières et célébrations ont marqué cette journée historique. Je reste pour la paix et le développement !”

 

Ce jour-là, le stade ” 20 000 places” était le lieu d’une célébration fastueuse pour le neuvième anniversaire de l’accession au pouvoir de Touadéra. Entre prières, match de football et festivités, le président et ses partisans ont marqué l’occasion avec une pompe ostentatoire. À cette occasion, un chèque symbolique a même été remis par le parrain de mafieux Sani Yalo à Touadéra pour financer sa caution à l’élection présidentielle de 2025, une élection qui marquerait le début de son troisième mandat. Ce geste intervient après une modification controversée de la Constitution, qui non seulement permet à Touadéra de se maintenir au pouvoir indéfiniment, mais prolonge également la durée du mandat présidentiel de cinq à sept ans. Si ce plan se concrétise, Touadéra pourrait régner pendant plus de 28 ans, un règne qui s’apparente à une monarchie déguisée sous les oripeaux d’une démocratie.

 

Mais pendant que le président et ses partisans dansaient, buvaient du vin et du whisky, et faisaient la fête au son de la musique, une tout autre réalité frappait le peuple centrafricain. Ce même 30 mars, Bangui était sous des pluies torrentielles, un déluge que beaucoup ont interprété comme un signe divin, une mise en garde contre un régime comme maudit. Les inondations ont ravagé des quartiers entiers, détruisant, selon les chiffres de la Croix-Rouge centrafricaine, près de 500 habitations et laissant plus de 1 000 familles,  soit des milliers de personnes,  dans des conditions de vie dramatiques. Des maisons emportées, des familles déplacées, des vies brisées : voilà le tableau que Touadéra et son entourage ont choisi d’ignorer pour célébrer leur pouvoir.

 

Ce contraste entre la fête au stade et la détresse dans les quartiers inondés est plus qu’un simple faux pas. Il expose une indifférence criante, une absence totale d’empathie de la part d’un régime qui semble plus préoccupé par sa pérennité que par le bien-être de son peuple. Le tweet, publié sans la moindre mention des inondations ou de la souffrance des Centrafricains, agit comme une gifle pour une population déjà éprouvée par des années de crises politiques, économiques et humanitaires. Il montre un président qui, loin de se confronter aux défis de son pays, préfère se complaire dans une mise en scène de son pouvoir, entouré de partisans prêts à financer sa campagne pour un troisième mandat.

 

Cette célébration, dans un contexte de catastrophe naturelle, n’est pas seulement un manque de tact : elle est une insulte à la mémoire collective d’un peuple qui lutte pour sa survie. Les pluies diluviennes de ce 30 mars, perçues par beaucoup comme un avertissement divin, rappellent les récits bibliques où la pluie est un symbole de jugement ou de purification. Mais Touadéra et son régime, aveuglés par leur quête de pouvoir, n’ont pas su lire ce signe. Ils ont préféré festoyer, ignorant les cris de détresse de leur peuple et les leçons de l’histoire.

 

Il est impératif que la communauté internationale et les Centrafricains eux-mêmes tiennent ce régime responsable de son mépris….

 

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