La nouvelle colonisation russe : Touadéra offre, en plus de l’or et du diamant, 38 milliards par an de taxes sur le pétrole à Poutine et à son bras armés le groupe Wagner
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Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
La Centrafrique n’est plus un pays libre. Elle appartient désormais à la Russie, qui en draine les ressources avec la complicité du régime en place. Selon le journaliste américain John Lechner, dans son livre Death is Our Business, Wagner empoche chaque année 38 milliards de francs CFA en taxes sur le pétrole, en plus de l’or et des diamants qui disparaissent vers Moscou. Rien ne leur échappe : même les armes importées sont taxées, et ce sont les Centrafricains eux-mêmes qui financent leur propre mort. Pendant ce temps, les écoles s’effondrent, les routes sont impraticables et les hôpitaux sont vides.
Ce qui se passe aujourd’hui en Centrafrique n’est rien d’autre que de la colonisation russe sous une nouvelle forme. Touadéra a tout cédé, transformant le pays en une province économique de la Russie, où les ordres viennent du Kremlin et où le peuple ne compte plus.
Un retour à l’histoire coloniale
Lorsqu’on est enfant, on apprend à l’école comment nos ancêtres ont été trompés par les colons. On nous raconte que les chefs de village vendaient leurs compatriotes contre du sucre ou un simple bonbon. Ces récits choquent les élèves, qui se demandent comment leurs ancêtres ont pu accepter une telle humiliation.
Mais aujourd’hui, l’histoire se répète à plus grande échelle, sous nos yeux. Touadéra ne livre pas seulement quelques hommes : il livre tout un pays. Il ne le fait pas pour du sucre, mais pour son propre pouvoir, qu’il maintient grâce à Poutine qui nous a envoyé ses criminels de Wagner. En effet, les Russes ont pris les ressources, les mines, les impôts et même la sécurité du pays, transformant de facto la Centrafrique à une colonisation russe des années 1500.
Et comme à l’époque coloniale, ceux qui dénoncent la vérité sur la colonisation russe sont réduits au silence. Les Centrafricains ne réalisent même plus en ce moment qu’ils sont des esclaves d’une puissance étrangère. Ce que nos ancêtres ont subi, nous le vivons aujourd’hui.
colonisation russe : une mainmise totale sur les richesses du pays
Dans les mines de Ndachima, 60 kilomètres de Bambari, sur le gigantesque mines d’Ydéré, dans la Nana-Mambéré, et sur les chantiers de diamants à Boda, dans la Lobaye, Wagner a pris le contrôle. Les Russes exploitent d’une manière industrielle l’or et les diamants, les expédient directement vers Moscou, et le gouvernement ne dit rien. Les estimations parlent de plus de 150 milliards volés chaque année, mais en réalité, le chiffre pourrait être bien plus élevé.
Mais l’exploitation ne s’arrête pas aux mines. Wagner a trouvé un autre filon : les taxes sur le carburant. Le livre Death is Our Business révèle que 38 milliards de francs CFA sont détournés chaque année sur les produits pétroliers. Le prix du carburant a doublé en Centrafrique, pays de la colonisation russe , mais aucun bénéfice n’est visible dans les caisses de l’État, bien au contraire. Ce qui a choqué d’ailleurs les partenaires financiers comme le FMI et la banque mondiale. Mais . quand le FMI a demandé des explications, il a reçu une réponse ferme des autorités, allant même à vilipender cette institution financière d’être à l’origine de la souffrance des centrafricains. Mais ce trou, c’est Wagner et Poutine qui l’ont creusé. Ils s’en foutent même des centrafricains qui payent les conséquences de ce crime économique.
Et ce n’est pas tout. Les Russes imposent aussi des taxes sur les armes et les munitions qu’ils amènent dans le pays. Autrement dit, les Centrafricains paient pour être tués. Les mercenaires de Wagner, qui imposent leur loi dans le pays, sont financés en partie par les impôts du peuple.
Un État sous contrôle de la mafia russe
Si le peuple ne voit aucun changement malgré les hausses de prix et les sacrifices, c’est parce que l’État ne gouverne plus. Il exécute simplement les ordres venus de Moscou. Touadéra n’a plus aucun pouvoir réel, son seul rôle est de protéger les intérêts russes et de faire taire ceux qui dénoncent le pillage. C’est un véritable tintin à la merci de la colonisation russe.
Wagner n’a pas besoin de drapeau ni d’administration officielle pour contrôler le pays. Les ressources sont gérées depuis Moscou, les décisions économiques sont dictées par le Kremlin, et Bangui se contente d’obéir.
Si ce n’est pas une colonisation russe, alors qu’est-ce que c’est ?
Ceux qui osent poser cette question sont accusés de vouloir déstabiliser le pays. La propagande du régime parle de partenariat stratégique, mais en réalité, c’est un contrat de servitude.
La Centrafrique est vendue morceau par morceau, sans que le peuple ait son mot à dire.Le peuple acceptera-t-il cette humiliation ?Nous sommes en 2025, et la colonisation continue. Cette fois, les colons ne parlent pas français, mais russe. Ils ne promettent plus d’écoles ni d’infrastructures : ils prennent tout et ne laissent que la pauvreté et la violence.
Quand nous étions enfants, nous étions choqués par l’histoire de ces chefs qui livraient leurs hommes pour un simple bonbon. Nous les traitions de naïfs, d’ignorants. Mais aujourd’hui, que devons-nous penser de Touadéra, qui livre un pays entier en échange d’armes et de mercenaires ?
Si cette soumission continue, la Centrafrique ne sera bientôt plus qu’une province de la Russie, un territoire exploité sans la moindre opposition. Le peuple doit ouvrir les yeux avant qu’il ne soit trop tard.
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