La Commission des Droits de l’Homme : Un Spectacle de Fumée sans Substance

Publié le 10 juin 2024 , 5:17
Mis à jour le: 10 juin 2024 5:16 pm

La Commission des Droits de l’Homme : Un Spectacle de Fumée sans Substance

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Les mercenaires russes dans un véhicule de la gendarmerie centrafricaine dans une rue de la capitale de Bangui. Photo AFP.

 

Créée pour protéger les droits en Centrafrique, la Commission nationale des droits de l’homme peine à prouver son utilité. Alors que les crimes se multiplient, cette institution apparaît comme une façade sans réel pouvoir ni impact, ne parvenant pas à remplir ses promesses de justice et de protection.

 

Bangui, 10  juin 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

À Bossangoa, dans la préfecture de l’Ouham, où la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés fondamentales effectue une mission de terrain depuis lundi dernier. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la campagne de vulgarisation de son mandat et du renforcement de ses interventions sur le terrain. Pourtant, sur le terrain, la réalité est tout autre.

 

Avec le soutien de la MINUSCA, la délégation venue de Bangui sensibilise les autorités locales et la population à sa mission de promotion et de protection des droits de l’homme en République centrafricaine. Mais cette sensibilisation semble bien futile face aux atrocités commises en toute impunité par les mercenaires de Wagner et les forces de défense et de sécurité intérieures ainsi que les groupes armés.

 

La loi de 2017 créant la commission prévoit sa représentation locale à différents niveaux, mais cette décentralisation n’a pas encore été réalisée. Pendant ce temps, les violations des droits de l’homme par les forces armées et les groupes armés se poursuivent sans aucune réponse de la part de cette commission.

 

Les populations souffrent de pillages, viols, et meurtres perpétrés par Wagner, alors que les institutions censées les protéger restent silencieuses. L’OCRB, autrefois destiné à réprimer le banditisme, est devenu un lieu de terreur, un véritable commissariat de Wagner où les arrestations arbitraires et les tortures sont monnaie courante. Même la justice est aussi complice, avec des morts signalées devant les bureaux des procureurs sans aucune réaction de la commission des droits de l’homme.

 

Alors, que peut bien faire cette commission à Bossangoa ? Est-ce une mission de sensibilisation ou une simple moquerie envers une population déjà meurtrie ? Les crimes de masse continuent, et la commission reste une institution de fumée, sans substance ni impact réel.

 

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