Centrafrique: la CEEAC approuve la tenue du scrutin et appelle les rebelles au retrait
Bangui ( République centrafricaine ) – C’est un soutien sans équivoque à l’élection présidentielle centraficaine, malgré les circonstances, qu’ont exprimé les présidents de la CEEAC. Un « médiateur permanent » est malgré tout nommé pour suivre la crise, et un appel a été lancé pour « la fin des combats » et « le retrait des rebelles de toutes les lignes de front ». Au lendemain du scrutin, les chefs d’États veulent également organiser « un dialogue politique inclusif », mais sans indiquer d’objectif plus précis.
Ils demandent que justice soit rendue pour les trois soldats burundais de la Minusca tués dans les combats à Dékia et appellent « les États membres qui en ont les capacités à exprimer leur solidarité envers la Centrafrique, y compris par l’envoi de troupes armées » pour « l’aider à recouvrer l’intégrité de son territoire »./////////////.
Étaient présents lors de cette conférence : d’abord le président angolais de la Commission de la CEEAC, Gilberto da Piedade Verissimo, et le président centrafricain sortant, Faustin-Archange Touadéra bien sûr, qui a ouvert les débats. À ses côtés, figuraient les présidents du Congo-Brazzaville, Denis Sassou-Nguesso, de la RDC, Félix Tshisekedi, du Burundi, Évariste Ndayishimiye, et de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Cinq chefs d’États en personne donc, plus les représentants des six autres membres de la CEEAC : l’Angola, le Cameroun, le Rwanda, le Tchad, le Gabon et Sao Tomé-et-Principe.
Avec RFI