Kelimba-PDS se retire de l’UFDO : quel spectacle comique joue ce valet du régime ?

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Kelimba-PDS se retire de l’UFDO : quel spectacle comique joue ce valet du régime ?

 

Kelimba-PDS se retire de l’UFDO : quel spectacle comique joue ce valet du régime ?
Aurélien Simplice Zingas, l’actuel ministre d’État à l’éducation

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Le Kelimba-PDS abandonne l’UFDO, mais ce n’est qu’un acte de plus dans la tragicomédie d’une opposition bidon, montée de toutes pièces par Touadera pour sauver les apparences.

 

En Centrafrique, l’Union des Forces Démocratiques pour l’Opposition (UFDO) n’a jamais été ce qu’elle prétend être. Loin de l’image d’une plateforme unie contre le régime, cette coalition, fondée par Syriaque Gonda, n’est rien d’autre qu’une création du président Faustin Archange Touadera alias Baba Kongoboro. Une marionnette taillée sur mesure pour donner l’illusion d’un dialogue avec une opposition, alors qu’en réalité, elle n’est qu’un ramassis de soutiens déguisés, mis en place pour tromper l’opinion publique et la communauté internationale. Ce n’est pas une nouveauté : des régimes comme ceux de Russie, de Corée du Nord ou du Rwanda ont déjà perfectionné cette recette. Créer sa propre opposition pour mieux écraser la vraie, voilà le jeu auquel se livre Touadera.

 

L’UFDO, dès sa naissance, n’a jamais eu pour but de défier le pouvoir. Syriaque Gonda, son initiateur, l’a conçue comme un outil au service des ambitions présidentielles, un moyen de verrouiller le paysage politique tout en offrant une façade démocratique. Les micropartis qui la composent, réduits à leurs chefs et à une poignée de fidèles, ne sont pas là pour proposer une alternative, mais pour ramasser les miettes que le régime veut bien leur laisser. Cette vérité, les Centrafricains la connaissent depuis longtemps. Pas besoin de le répéter vingt fois : l’UFDO n’est qu’un théâtre où les acteurs jouent les ordres du metteur en scène, Touadera.

 

Le dernier acte de cette comédie s’est joué avec la suspension de la participation du parti Kelimba-PDS, dirigé par Aurélien Simplice Kongbelet-Zingas, ministre d’État à l’Éducation. Dans une lettre datée du 3 avril 2025, adressée au président en exercice de l’UFDO, le parti claque la porte de la coalition, dénonçant des « divergences » et des « propos irrespectueux » après une réunion houleuse. En cause : une demande de contribution financière et un message de soutien au président lors des festivités de son élection, célébrant l’anniversaire de son accession au pouvoir. Pour Kelimba-PDS, c’en était trop. Le document officiel, signé par Kongbelet-Zingas lui-même, parle d’un « climat délétère » et d’une « insécurité » autour de son leader, pointant du doigt des « attitudes discourtoises » et des « propos irrévérencieux » de certains membres. Mais ce départ n’est qu’un symptôme d’un mal plus profond. L’UFDO s’effondre sous le poids de ses contradictions, minée par des querelles internes et des luttes mesquines pour des postes.

 

La mort de Syriaque Gonda avait déjà fragilisé cette coquille vide. À l’époque, des soupçons s’étaient tournés vers Aurélien Simplice Kongbelet-Zingas, alors figure influente de l’UFDO, accusé par certains d’avoir trempé dans cette disparition trouble de monsieur Cyriaque Gonda. Les tensions nées de cet épisode n’ont jamais été apaisées. Depuis, les rivalités n’ont fait que s’aiguiser, jusqu’à cette présidence tournante instaurée pour calmer les esprits. Mais au lieu de stabiliser la coalition, elle a révélé la vraie nature de ces prétendus leaders : des opportunistes sans vision, prêts à tout pour un bout de pouvoir. Kongbelet-Zingas, lui, incarne parfaitement cette dérive. Ancien opposant autoproclamé, il s’est rallié au régime, un ministère prestigieux en poche, avant de lâcher l’UFDO comme on abandonne un jouet usé. Son retrait, officialisé dans cette lettre du 3 avril, n’est qu’une pirouette pour un homme qui a déjà sécurisé son avenir ailleurs, laissant derrière lui une coalition à l’agonie.

 

Pendant ce temps, l’UFDO qu’il quitte se déchire, incapable de s’entendre sur autre chose que la chasse aux privilèges. Ces « chercheurs à manger », comme les appellent les Centrafricains dans les rues de Bangui, n’ont ni projet, ni idéologie. Leur seule obsession, c’est de s’accrocher à un strapontin, peu importe qui le distribue. La présidence tournante, censée instaurer un semblant d’ordre, n’a fait que mettre en lumière leur amateurisme et leur avidité. Le président actuel, un « idiot de Touadera » comme le décrivent certains, n’est qu’une nouvelle marionnette dans ce jeu de chaises musicales. Et Touadera, depuis son palais, doit mourir de rire en voyant ses marionnettes s’autodétruire pour des miettes qu’il leur a laissé.

 

Le peuple centrafricain, lui, n’a rien à attendre de ces charlatans. L’UFDO, avec ses « Toto » et ses voyous en col blanc, n’est qu’un écran de fumée pour masquer l’absence de vraie résistance. Pendant que ces petits chefs se disputent des os, le régime continue de serrer la vis, étouffant toute voix dissidente authentique. Il est temps de dire les choses clairement : cette coalition est une honte, et ceux qui la dirigent, à commencer par des transfuges comme Kongbelet-Zingas, ne valent pas mieux que les valets qu’ils servent. La Centrafrique mérite mieux que ce jeu de dupes orchestré par le pouvoir….

 

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