Congo Brazzaville / RCA: la police congolaise traque les ressortissants centrafricains
Bangui (RCA), Corbeau News Centrafrique (CNC), 27-10-2014: “Bata ba kolo“, c’est le nom de l’opération menée par la police congolaise pour traquer les ressortissants centrafricains vivant au Congo- Brazzaville n’ayant pas de papiers légaux permettant d’être en règle dans le pays. Ceci, depuis le week-end dernier que ces ressortissants centrafricains se disent victimes de la traque menée par la police congolaise à Brazzaville.
Après les Congolais de Kinshassa, c’est le tour des Centrafricains d’être dans le viseur de la police consolable. Mais pourquoi les Centrafricains?
Selon les informations dont nous disposons, tout a commencé lorsqu’un ressortissant centrafricain est accusé par la population de viol contre une fille congolaise âgée de 15 ans. D’emblée, les autres ressortissants centrafricains sont mal vus par la population. La police congolaise passe à la vitesse supérieure pour faire le nettoyage. Certes, il faut être en règle pour vivre librement dans un État de droit. Ils sont environ 200 Ressortissants centrafricains vivant au Congo-Brazzaville se trouvant dans cette situation de contrôle de papier. Mais seulement, ils ont déploré la manière dont la police congolaise procède contrôle de leurs papiers des. Car manu-militari, ils sont emmenés afin d’être rapatriés dans leur pays d’origine.
Face à une telle situation, certains d’entre eux se voient dans l’obligation de se réfugier au camp de Haut commissariat pour les Réfugiés (HCR) et d’autres dans l’église cathédrale plus proche d’eux. L’Ambassadeur de Centrafrique au Congo-Brazzaville a tenté de rencontrer les autorités congolaises afin de décompter la situation. Mais entendant la traque continue contre les Centrafricains qui y vivent.
Durant la malheureuse crise que traverse la République centrafricaine, beaucoup de Centrafricains fuyant les violence dans leur pays d’origine se sont réfugiés dans les pays voisins de la sous région.
De notre correspondant à Bangui, Eric NGABA.