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Au moins 3500 personnes ont repris le chemin des camps de déplacés au lendemain de la nouvelle flambée de violence que connait la capitale centrafricaine Bangui depuis mercredi, a indiqué, jeudi , une source gouvernementale.
3500 habitants de Bangui, la capitale centrafricaine, ont repris depuis mercredi le chemin des sites de déplacés au lendemain de la nouvelle flambée de violence que connait la capitale centrafricaine depuis mardi, a révélé Eugénie Yarafa ministre centrafricaine des Affaires sociales et de l’action humanitaire lors d’un point de presse de plusieurs ministres du gouvernement.
« Lorsqu’il y a une situation de crise comme la nôtre, ce sont les femmes, les enfants et les personnes âgées qui sont les plus exposés. Aprés deux jours de regain de violences 3 500 personnes sont reparties sur les dix sites de déplacés », a indiqué le ministre.
Au moins 14 personnes ont trouvé la mort depuis mardi et au moins trente autres ont été blessées après la reprise des affrontements intercommunautaires entre musulmans et chrétiens au lendemain de la mort d’un musulmans brulé vif. Un Casque Bleu de la Minusca (Mission des Nations unies pour la stabilisation de la République centrafricaine) a également été tué et 8 autres ont été blessés jeudi lors d’une attaque, qui a visé leur convoi.
« Les humanitaires n’ont malheureusement pas accès à ces déplacés . Quatre tonnes de vaccins donnés par l’UNICEF pour nos enfants sont également bloqués à l’aéroport à cause des affrontements. », a ajouté Yarafa.
La flambée de violence se poursuivait, vendredi, à Bangui, pour le troisième jour consécutif après plusieurs mois de calme relatif durant lesquels les principaux acteurs de la crise centrafricaine ont signé un accord de cessez- le- feu mettant fin sur le papier au conflit entre milices musulmanes et chrétiennes du pays. Un nouveau gouvernement a été également formé avec à sa tête, pour la première fois dans l’histoire du pays, un premier ministre musulman.
Par: Sylvestre krock