Centrafrique : Pour quelle raison le ministre Youssoufa Yérima Mandjo dissout la FNEC ?
Bangui, le 01 Septembre 2017.
Par : un lecteur du CNC.
Ils sont très remontés et veulent se révolter contre le Ministre Youssoufa yérima Mandjo pour avoir commis un acte qui ne relève pas de sa compétence ni ses attributions de ministre : la dissolution de la Fédération Nationale des Eleveurs Centrafricains, une association apolitique régis par la loi de 1961, complétée par les statuts et le règlement intérieur.
Mes frères de Yelewa, sachez que même si votre frère Ministre Résident Youssoufa Mandjo vous abandonne le Président Touadera est toujours avec vous. À un moment donné où nous avions pensé et cru que le Ministre de l’élevage était notre porte-parole auprès du Gouvernement car, lui-même étant fils d’éleveurs, devrait porter notre voix partout et défendre nos intérêts moraux et matériels, celui-ci est aujourd’hui devenu la cause de notre souffrance.
Levons-nous comme un seul homme pour lui dire non et non au mépris qu’il nous manifeste depuis sa nomination à la tête du département de l’élevage. Depuis qu’il est nommé notre Ministre, nous ne l’avons jamais vu au chevet de nos éleveurs, ni au chevet de notre élevage plus que jamais menacé de disparition.
Ce fils d’éleveurs a dissout aujourd’hui notre FNEC qui a toujours fait notre fierté. La FNEC est d’office dissoute par un arrêté signé du Ministre Mandjo. Il a mis en place un comité ad hoc pour gérer pendant six mois les actifs sous sa propre responsabilité. Souvenez-vous du COPES ? C’était lui qui avait mis en place un comité ad hoc pour la gestion de la FNEC. Il nous avait demandé un bœuf chacun au nom du président Bozizé, or c’était des montages pour nous voler nos bétails. Nous disposons des preuves irréfutables. Aujourd’hui il vous demande encore des sacrifices pour reconstruire une ferme d’élevage autour de Bangui. Nous disons non, car nous savons que le Président Touadera ne nous a jamais rien demandé.
Soyons vigilants chers parents. Je ne veux pas de poste de Ministre. Je veux dépendre vos intérêts moraux et matériels. Ensemble nous vaincrons.
Ces mots sont du Lamido Issa Bi-Amadou, nous n’avons fait que le porter à votre connaissance. Mais affaire à suivre pour un éclaircissement.