Corbeau News Centafrique)
LETTRE A MON PAYS, MADISON ELODIE FLEURY KOSSI
Bangui, (C. N. C), 07-10-2015
Ô terre de fierté, nation étoile.
J’eus cru à un certain moment, que tes enfants te tendront la main pour te retirer de ce trou de violence, mais…les mêmes causes produisent les mêmes effets.
Ils croient être suffisamment enseignés pour prendre en main ton destin, cela est loin d’être concret. Vraie fiction!
Ton peuple donne l’image d’un homme qui s’est vu s’infusé sans force, dans une eau qu’il ne maîtrise ni la qualité ni la profondeur.
Le seul peuple au monde où la minorité vigilante est étouffée par la majorité vagabonde.
On a l’impression qu’à leur naissance, on leur a transplanté le cerveau du dromadaire. En plus de leur bosse, ils sont là à transporter des problèmes qui ne sont pas les leurs.
Héritage de mes ancêtres, fierté de ma peau.
A l’heure où je t’écris, la bassesse de plusieurs est entrain d’inhumer la sagesse des vainqueurs. Il nous faut vaincre sans charme.
Mon pays, tu es envahi.
Envahi, par des larsins qui savent qu’ils n’ont plus d’avenir ailleurs ni dans autre chose, que de vivre comme des chacals et charognards.
Des véritables vagabons et ceux qui désirent te tapisser, les manipulent pour enlever la paix à tes enfants.
Nous ne sommes pas effrayés! On tient toujours!
Nous sommes un peuple fort et patient.
Quelques fois, ceux qui ne nous comprennent pas, nous taxent de naïfs.
Tout ce que je sais…quand tes enfant dont je fait partie, décident de changer les choses en positives, ça réussi toujours, même si c’est au prix de leur sang.
Il suffirait que quelqu’un prenne le devant alors, ”bonjour la Révolution Sauvage”.
Il ne faut pas que nous en arrivant là.
”Lettre à Mon Pays”
Bangui, Madison Elodie Fleury KOSSI Pour CNC