RJDH / CNC
La situation des dix otages enlevés dimanche dernier sur l’axe Bouar-Garouaboulaye devient complexe. Joint au téléphone, l’un des ravisseurs de ces otages a affirmé qu’ils appartiennent au groupe rebelle de Martin Koutamadi, alias Abdoulaye Miskine qui est détenu au Cameroun depuis le 16 septembre 2013. Ils revendiquent la libération de leur chef avant de relâcher les otages.
Ce matin, les parents des otages ont manifesté leur mécontentement. Ils ont brulé des pneus dans le quartier Mamadou Sara à Bouar. Ils demandent au gouvernement centrafricain de dialoguer avec eux pour obtenir la libération des otages. Selon des sources concordantes, ces rebelles se trouveraient vers Cameroun.
Le chef de file des ravisseurs réclame la libération immédiate de leur leader. “Dans le cas contraire, les otages seront exécutés parce que le gouvernement n’aura pas réagi à notre revendication”, a t-il dit au correspondant du RJDH.
Il a indiqué que parmi les dix otages, se trouvent un bébé d’un an, une fille de quinze ans, une femme et le reste sont des hommes.
Certains otages qui ont appelé leurs parents ont affirmé qu’ils seront transférés à Gbeti, ville située entre le Cameroun et la RCA. Quelques uns commenceraient à développer des maladies.
Pour le moment, le préfet de Nana Mambere, Frederick Wagonda, est sur le terrain depuis mardi où il entreprend des démarches afin d’obtenir la libération des personnes prises en otage. /Constant Dolobabou