Le trio de l’incompétence et du chaos sécuritaire de la nation
En République centrafricaine, la discorde et la confusion règnent alors qu’un trio d’incompétence jette une ombre sur l‘appareil de sécurité de la nation. Le chef d’état-major, le directeur général de la police nationale et le directeur général de la gendarmerie se dressent comme des sentinelles de l’illusion et de la confusion plutôt que comme des gardiens de la paix.
Désordre dans la hiérarchie militaire
Au cœur de l’armée centrafricaine se trouve une hiérarchie bien définie, catégorisant les forces en catégories distinctes :
– Les forces de 1ère catégories (les paramilitaires, police eaux et forêts, douanes et police municipale)
– la force de 2ème catégorie est la gendarmerie
– les forces armées centrafricaines (FACA) sont de la 3ème catégorie.
En cas d’événements c’est la 1ère force qui intervient avec des moyens limités. Dépassée, elle est soutenue par la force de 2ème catégorie. En cas d’extrême
que la dernière force intervient.
Les deux dernières forces sont purement militaires et la Gendarmerie assure la police militaire sur toutes les armes en cas d’infraction à la loi.
Cependant, l’arrivée de ce trio dysfonctionnel a semé le chaos. Les frontières entre soldats, policiers et gendarmes se sont estompées, plongeant les institutions de sécurité dans un désarroi alarmant.
Un trio d’incompétence
Avec plus de 20 000 soldats, 6 000 gendarmes et 6 000 policiers, la République centrafricaine devrait être un bastion de sécurité. Hélas, la mauvaise gestion de ce trio des incompétents conduit à l’inefficacité et au gaspillage des ressources. Les détournements de fonds, les affectations abusives et les pratiques douteuses portent atteinte à l’intégrité des forces de l’ordre. Les primes globales d’alimentation détournées par le chef d’état-major, le général Zéphirin Mamadou, le placement des gendarmes comme des gardiens de magasin des libanais par le directeur général de la gendarmerie, Landry Ulrich Dépôt et les manœuvres frauduleuses du directeur général de la police, Bienvenu Zokoué sont les symptômes d’une corruption généralisée.
Conséquences désastreuses
Avec une main-d’œuvre surabondante mais mal gérée, la sécurité nationale s’effondre. Les quartiers de Bangui sont le théâtre de braquage incessants, preuve de l’incapacité de ce trio à maintenir l’ordre. Le recrutement massif de bataillons et de policiers, sans véritable reconnaissance ni salaire, ne fait qu’exacerber la crise sécuritaire.
Le cas du directeur général de la police Bienvenu Zokoué
Au centre de ce tourbillon d’incompétence se trouve le directeur général de la police, connu pour ses pratiques mafieuses et son incompétence flagrante. Son ascension illustre les failles béantes du système, où la compétence est sacrifiée sur l’autel de la corruption.
Il est à noter que le destin sécuritaire de la République centrafricaine est pris en otage par un trio d’incompétents, plus préoccupés par leurs intérêts personnels que par le bien-être de la nation. Tant que cette emprise de l’inefficacité persistera, la stabilité du pays restera un mirage lointain.
Par Alain Nzilo
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