Le Haut conseil de la communication joue les pompiers pendant que Wagner et Touadéra embrasent le pays

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
Tandis que le Haut conseil de la communication s’épuise à éteindre des étincelles verbales avec ses ateliers, Wagner et Touadéra, torcheurs implacables, mettent le feu à la RCA, transformant le pays en un bûcher où l’impunité règne en maître absolu.
Ce n’est plus un secret pour personne : en République centrafricaine, la haine s’écoule comme un torrent fangeux, charriant menaces, mensonges et appels au carnage. Mais pendant que le pays suffoque sous ces vapeurs toxiques, le Haut Conseil de la Communication (HCC) préfère jouer les apprenants pompiers, organisant des ateliers à gauche et droite pour apprendre aux petits acteurs nationaux à trier les mots et juguler les rumeurs. Cinq jours de formation, des belles paroles sur la vérification des faits, des outils pour la jeunesse, tout cela sonne noble, presque touchant. Presque. Car dans le même temps, les véritables incendiaires, ces brocanteurs du chaos que sont Wagner et le clan Touadéra, continuent de jeter des barils d’essence sur une nation déjà à vif, sans que personne ne daigne leur arracher les allumettes des mains.
Prenons le cas de ce ministre-conseiller, Fidèle Ngouandjika, cette excroissance venimeuse du régime de Touadera, qui braille en public sur les réseaux sociaux des promesses de génocide comme on lance un défi dans une arrière-cour. Il menace de tout raser, génocide oblige selon lui, opposants, diplomates de la MINUSCA, Occidentaux, si quiconque ose défier son maître Touadéra pour lui faire un coup d’État. Ces mots ne sont pas des murmures clandestins ; ils éclatent au grand jour sur les réseaux sociaux, dans une arrogance qui défie l’entendement. Et pourtant, le silence suit. Pas une plainte, pas une mise en garde, pas un sursaut de ceux qui devraient faire trembler les murs de la justice. Le HCC, lui, préfère s’affairer à sensibiliser les proviseurs et les jeunes, comme si un cours sur la retenue verbale pouvait éteindre les flammes d’un bûcher allumé par le sommet de l’État.
Et que dire de Wagner ? Ces mercenaires à la solde de Moscou, ces semeurs de mort et de désinformation, labourent le terrain de la RCA avec une propagande qui pourrit les esprits. Leurs tracts, leurs ondes, leurs mensonges s’infiltrent partout, transformant la colère populaire en brasier incontrôlable. Ils ne se contentent pas de tuer avec des balles ; ils assassinent aussi avec des mots, sculptant une jeunesse désorientée à leur image. Mais le HCC, dans sa croisade de façade, ne les nomme pas. Pas un mot, pas une accusation, pas une once de courage pour pointer ces charognards qui rient dans l’ombre pendant que le pays brûle.
Que dire de Blaise Didacien Kossimatchi, Euloge Doctrouvé Koye, ces griots du régime qui ne sont pas en reste. Ces faussaires drogués autoproclamés universitaires ou chercheurs dévoyés, se vautrent dans la fange des réseaux sociaux et des radios, crachant des insultes sur les femmes, menaçant de briser des tibias avec des battes de baseball, une image si grotesque qu’elle en deviendrait risible si elle n’était pas tragique. Ils hurlent, ils provoquent, ils attisent, et le Haut conseil de la communication ? Il forme, il éduque, il prévient. Mais jamais il ne punit. Jamais il ne s’attaque à ces pyromanes patentés qui, du haut de leurs privilèges, font de la parole une arme de destruction massive.
La population, elle, n’est pas aveugle. Si elle rugit aujourd’hui, si elle s’enflamme, c’est qu’elle a été jetée dans cette fournaise par ceux qui devraient la protéger. Accuser le peuple, c’est une pirouette indigne, une esquive de pleutres. Les vrais coupables sont là, dans les palais, dans les studios, dans les rangs des mercenaires : Touadéra, ses sbires, ses chiens de garde russes. Eux qui osent encore pleurnicher devant le monde, rejeter la faute sur des ombres, alors que leurs mains puent l’essence et la cendre.
À quoi bon ces ateliers si les flammes continuent de danser sous les yeux complices d’une justice muette ? Sensibiliser sans sanctionner, c’est comme vider un seau d’eau sur un volcan en éruption. Le Haut conseil de la communication joue les pompiers, oui, mais avec des seaux percés, pendant que Wagner et Touadéra, ces artificiers du désastre, font de la RCA un enfer où la haine triomphe. Il est temps d’ouvrir les yeux : ce ne sont pas les rumeurs qu’il faut éteindre, mais les brasiers allumés par ceux qui se croient intouchables….
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