Centrafrique : Gilles Gilbert GRESENGUET, un gangster protégé à la tête du Comité National Olympique.
Bangui, le 02 Octobre 2017.
Par : Anselme Mbata, CNC.
Au moment où le monde entier a des yeux rivés sur la République centrafricaine suite à la guerre civile qui la secouée depuis 2012, certains fils de ce pays, connus pourtant sur le plan international grâce aux fonctions qu’ils occupent, se comportent malheureusement en chef de gangs de manière à ternir davantage l’image de ce pays. C’est le cas du Secrétaire général du Comité National Olympique et Sportif Centrafricain (CNOSCA), le sieur Gilles Gilbert GRESENGUET.
Occupant aussi le poste du Directeur général de Centrafrique Transit, Giles Gilbert GRESENGUET est connu comme étant ancien joueur et grand bagarreur de l’équipe de « Black Star» Élu à la tête du Comité National Olympique et Sportif Centrafricain en juillet 2015 après une élection très controversée. Contre toute attente, les médecins n’ont pas réussi à débarrasser du sieur Gilles Gilbert GRESENGUET alias 3G, de ses troubles bipolaires. Pour preuve, il a exhumé une affaire rocambolesque de 2013 avec son ex-employé KPAWIYANA Pierre pour le tabasser et le rendre incapable à vie. Enquête exclusive CNC.
Outre les dossiers compromettants concernant une série des détournements des fonds alloués au CNOSCA par des partenaires et des affaires correctionnelles pendantes devant la justice, le sulfureux Giles Gilbert GRESENGUET se fait parler de lui à nouveau dans une affaire très criminelle dans laquelle il se tire bien, en tout cas pour le moment, grâce au véto judiciaire mis sur ses dossiers par son frère cadet Ghislain GRESENGUET alias 2G, ancien Procureur de la République.
D’après le dernier dossier judiciaire de l’allias 3G – Giles Gilbert GRESENGUET, et verrouillé par l’allias 2G – Ghislain GRESENGUET dont le CNC a pu consulter, le sieur Giles Gilbert GRESENGUET est poursuivi pour tentative de meurtre, coups et blessure volontaires ayant entraîné une incapacité à vie sur une personne fragile en la personne du KPAWIYANA Pierre et aussi pour l’avoir employé et le faire travailler sans le déclarer à la Caisse nationale de sécurité sociale.
Selon les faits, monsieur KPAWIYANA Pierre était employé au noir par Giles Gilbert GRESENGUET comme gardien durant une décennie et demie. Comme dans le cycle de vie de l’homme, le malheur peut se surgir à tout moment, à n’importe quelle heure et n’importe quel jour, le sieur KPAWIYANA Pierre a eu un accident dans lequel ses deux jambes ont été opérées et des barres de fer implantées. Au court de son invalidité, monsieur KPAWIYANA Pierre fait recours à son patron qui n’est autre que le sulfureux Gilles Gilbert GRESENGUET du CNOSCA en lui envoyant un courrier sollicitant son appui financier. Attendu en vain la réponse de son patron 3G, le pauvre KPAWIYANA Pierre débarque en personne sur le lieu du travail de son patron au CNOSCA qui l’a reçu effectivement. Malheureusement encore, les échanges entre les deux hommes tournent à un acte criminel. Le sieur Giles Gilbert GRESENGUET, piqué par ses germes, racle les jambes déjà fracassées du vieux KPAWIYANA Pierre qui tombe comme un château de cartes tout en le maintenant à terre, sous ses pieds, comme un chien enragé à la vaccination. Malgré ses cris et gestes assourdissants lui demandant pardon, le sieur Gilles Gilbert GRESENGUET ne relâche pas. Le vieux KPAWIYANA Pierre a eu la vie sauve dans l’enceinte du CNOSCA grâce aux interventions des agents qui l’ont pu tirer comme une corde attachée à un arbre, mais une incapacité à vie dès son admission à l’hôpital dans un état déplorable 10 minutes après le drame, si l’on en croit au terme du certificat médical délivré par le docteur ISSA MAPOUKA spécialiste en traumatologie « aggravation de la fracture du fémur gauche nécessitant une incapacité de 45 jours ».
Après plusieurs semaines à l’hôpital et plusieurs semaines de convalescence, KPAWIYANA Pierre dépose enfin une plainte à la gendarmerie contre son ancien patron Giles Gilbert GRESENGUET. Comme on l’a dit ci-haut, ce dernier ne peut en aucun cas être inquiété par la justice centrafricaine, encore moins par ce pauvre gardien qui n’a pas les moyens de surclasser la force protectrice de son ex-patron qui n’est autre que son petit-frère Ghislain GRESENGUET, Procureur de la République au moment des faits.
Aujourd’hui, quatre ans après les faits, le gangster Gilles Gilbert GRESENGUET refuse à trois reprises de se comparaître devant les juges qu’il les qualifie de « trop petits » et la justice n’est toujours pas rendue. Aux dernières nouvelles, la plainte est introuvable au Tribunal de Grande Instance (TGI).
L’affaire est-elle déjà classée sans suite ? Si OUI, pourquoi ces juges en charge du dossier n’informent-ils pas le plaignant ? Et aussi pourquoi ont-ils classé le dossier ?
En tout cas, la justice centrafricaine continue d’étonner le peuple par sa partialité et népotisme. Le pénal tient le civil en état, la victime des « G. GRESENGUET » souffre. Son affaire pour « travail d’esclave » est loin d’instruction. Le ministre de la Justice, de grâce un magistrat, bien que n’ayant plus exercé durant plus de 20 ans et frère du Président de la République, doit regarder de tout prêt le fonctionnement de cette justice.
Affaire à suivre………
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