DES RÉVÉLATIONS ACCUSATOIRES DE CORRUPTION QUI ÉBRANLENT LA JUSTICE DE LA SEPTIÈME RÉPUBLIQUE.
Lors d’une conférence de presse improvisée le 21 février 2024 dans la capitale centrafricaine, le président du PATRIE, un parti politique de l’opposition implanté sur l’ensemble du territoire national a fait de graves révélations accusant la justice centrafricaine d’entretenir une corruption endémique au plus haut sommet de l’Etat.
En effet, selon la substance du narrateur qui s’exprime sans ambages avec assurance et fermeté, le ministre de la justice, garde des Sceaux marchande les procès et travestit le droit au profit de ses clients et/ou parents.
Selon le conseil consultatif des juges européens, la corruption judiciaire est définie comme une conduite malhonnête, frauduleuse ou contraire à l’éthique d’un juge dans le but d’obtenir un avantage personnel ou un avantage pour des tiers.
La corruption judiciaire peut aussi s’entendre par la falsification ou le vol de preuve, des procès abusifs pour terroriser les opposants, la société civile et la population.
À titre de rappel, il convient de souligner que le ministre de la justice, garde des Sceaux est de façon contraste un chef rebelle, ce qui suppose qu’il est un potentiel client de la cour pénale internationale c’est à dire un sanguinaire qui est nommé ministre de la république sous la bénédiction de l’accord de Khartoum.
En marge de cette gravissime accusation inédite, il apparaît important de rappeler que la corruption judiciaire est un phénomène social insipide et insidieux qui rompt la confiance du peuple en particulier les pauvres avec les institutions publiques et par voie de conséquences porte atteinte aux droits de l’homme et à l’état de droit.
Au regard de ce vent tempétueux, orageux qui ébranle la justice, unique baromètre de la démocratie et garante de l’égalité du peuple devant la loi, le citoyen lambda s’interroge :
La justice centrafricaine est-elle encore rendue au nom du peuple souverain ?
S’agit-il d’une diffamation, dénonciation, calomnie ou machination ?
Quid de l’indépendance de la justice consacrée par la constitution ?
Assiste t-on à l’effondrement d’une mafia, d’un cartel commanditée par la présidence de la république ?
Dès lors que le débat est désormais porté à la place publique, le droit de réponse du ministre de la justice lui même s’impose voire la possibilité de déposer plainte en diffamation en vue d’un procès public et radio diffusé pour éclairer l’opinion nationale et internationale.
À défaut de ce qui précède, l’assemblée nationale (si le Centrafrique en a encore)
doit prendre ses responsabilités en mettant en place une commission d’enquête parlementaire conformément aux prescriptions constitutionnelles.
En tout état de cause et pour assainir le paysage judiciaire, une réforme législative et institutionnelle s’impose en expérimentant la déclaration de patrimoine en cours de carrière sans oublier le renforcement du droit de récusation ainsi que de l’auto-récusation.
Pour finir, n’oublions surtout pas que sur cette terre des mortels, on ne fait pas aux autres ce qu’on aimerait pas qu’on nous le fasse, on ne récolte au passage que ce qu’on a semé et qu’au final les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets…malheur à ceux ou celles qui s’attendent paradoxalement à un résultat contraire.
Mais attention, ne le dites à personne. Si on vous demande, ne dites surtout pas que c’est moi.
Par Bernard SELEMBY DOUDOU.
Juriste, Environnementaliste,
Administrateur des élections.
Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21
Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com
Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes WhatsApp :
Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.