Bangui (République centrafricaine ) – Le corps de la victime, inanimé, a été retrouvé aux fonds d’un puits à eau, ce dimanche 22 mars, aux environs de 9 heures du matin, dans une concession privée, située dans le sixième arrondissement de Bangui. Une enquête a été ouverte, mais les premiers éléments d’information parlent d’un mort accidentel. Vrai ou faux ?
En ce temps de saison sèche, le nombre de décès liés au fonçage des puits d’eau est malheureusement en hausse en République centrafricaine en raison de manque de formation des artisans aux techniques d’entretien manuel de puits à eau qui devient de plus en plus sèche.
À Bangui, comme dans les villes de province, entretenir son puits d’eau pendant la saison sèche est devenu presque inévitable. Certains particuliers ont dû faire recours, pour la plupart, aux artisans indépendants pour nettoyer le fond de leur puits. Mais ceci n’est pas sans danger, en raison parfois de manque d’oxygène à l’intérieur du trou.
Justement, ce dimanche 22 mars 2020, dans une concession privée située dans le sixième arrondissement de Bangui, et appartenant au secrétaire général de la commission national pour les réfugiés (CNR), un homme d’une quarantaine d’années, embauché pour faire l’entretien d’un puits d’eau de plusieurs mètres de profondeur, a été retrouvé inanimé. Son corps, coincé au fond du trou, a été repêché par les pompiers, appelés au secours sur le lieu de l’incident par les témoins de la scène.
Aussitôt une enquête a été ouverte, mais l’hypothèse d’un problème d’oxygène, causé par la probable présence de gaz du type hydrogène sulfuré est privilégiée pour l’heure par les enquêteurs.
Le gaz sulfurique, dans plus part des pareils cas peut engendrer un arrêt respiratoire, causant ainsi l’arrêt cardiaque de la victime.
Cette hypothèse de mort accidentelle, privilégiée par les enquêteurs, a également été confirmée par plusieurs témoins de la scène interrogés par CNC.
Affaire à suivre…
Anselme Mbata
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