comment le gouvernement centrafricain laisse la population dans la poussière de la pauvreté absolue

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
La Centrafrique s’enfonce de plus en plus dans la pauvreté absolue, et ses habitants galèrent à un rythme incroyable qui frôle le génocide.
À écouter Didace Sabone dans l’émission économique de la radio Ndéké-Luka du samedi dernier, le verdict est sans appel : la pauvreté s’étend comme une traînée de poudre, et le gouvernement, les bras ballants, regarde le pays sombrer dans la fange. Avec un PIB qui fait pitié – l’un des plus chétifs au monde, à peine 2,6 % de celui des voisins de la CEMAC –, les Centrafricains subsistent dans une misère qui ne fait que s’épaissir. Et pendant ce temps, le pouvoir s’enlise dans des choix qui écrasent un peu plus ceux qu’il devrait relever.
En effet, regardez seulement les chiffres : un budget famélique de 345 milliards de francs CFA pour 2025, à peine de quoi tenir la baraque debout, et encore, la moitié part en fumée pour rembourser une dette qui étrangle. La production ? Un désastre. “On ne fabrique presque rien”, déplore Didace Sabone, la voix teintée d’une lassitude lucide. Les champs sont à l’abandon, les usines inexistantes, et le pays importe jusqu’à son dernier grain de riz. Résultat : un pouvoir d’achat réduit à peau de chagrin, des familles qui raclent les fonds de tiroir pour manger, et une pauvreté extrême qui gagne du terrain comme une marée noire.
Et que fait le gouvernement pour enrayer cette dégringolade ? Pas grand-chose, si ce n’est alourdir la note. Prenez la hausse délirante des prix des hydrocarbures : un coup de bambou qui a mis les centrafricains à terre et les entreprises au tapis. Les transporteurs garent leurs camions, les artisans ferment boutique, et les emplois s’évanouissent. “Ça accélère l’inflation et réduit encore ce que les gens peuvent acheter”, souligne Didace Sabone, cinglant un pouvoir qui préfère taxer à tout va plutôt que relancer la machine. Les routes délabrées, l’énergie qui manque, les infrastructures qui s’effritent : tout ça, c’est le legs d’un État qui a déserté ses devoirs.
Le pire, c’est que des solutions existent, mais elles dorment dans les tiroirs. “Il faut remettre l’agriculture au centre, pousser l’élevage, réveiller l’entrepreneuriat”, clame Sabone, presque suppliant. Plus de 60 % des Centrafricains vivent de la terre, et pourtant, elle reste en jachère, oubliée par un gouvernement qui préfère mendier l’aide du FMI ou de la BAD plutôt que de retrousser ses manches. Les richesses minières ? Mal gérées, elles filent entre les doigts, loin des caisses publiques. Pendant ce temps, le peuple croupit, abandonné à son sort, tandis que les puissants empilent des budgets qui ne servent qu’à boucher les trous.
La pauvreté galope, et elle n’épargne personne. Les salaires ne suivent plus, les prix grimpent, et les Centrafricains, laissés dans la poussière, n’ont plus que leurs yeux pour pleurer. Ce n’est pas une fatalité, c’est une faillite : celle d’un gouvernement qui a tourné le dos à son peuple….
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