Pour la première fois, 80% des personnes déplacées à Bangui ont l’intention de rentrer chez elles au cours du mois d’août, selon l’enquête menée dans 29 centres de la capitale centrafricaine au mois de juillet, a déclaré ce vendredi l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à Genève.
Cela représente une augmentation de 14% par rapport à l’enquête effectuée au mois de juin. Ces enquêtes sont menées chaque mois depuis le début de l’année par l’OIM pour aider la communauté humanitaire à prévoir les besoins des déplacés.
L’OIM signale que d’énormes obstacles restent encore à surmonter pour ceux qui souhaitent rentrer chez eux.
Le manque de moyens
financiers, l’absence d’autorité, l’insécurité sont évoqués, mais le premier obstacle est désormais le manque de logement.
Pour la première fois, 86% des personnes interrogées disent que leur habitation a été endommagée et cette préoccupation dépasse celle de l’insécurité.
Le pillage est cité comme le principal obstacle, par 74% des personnes interrogées qui disent que tout leur a été volé.
Le manque d’école, de service de santé et de vie économique ont également été cités, a précisé la porte-parole de l’OIM.
L’on compte toujours 102.000 personnes déplacées à Bangui.
Par: Radio des Nations Unies