La descente aux enfers sanitaire de Clarisse Sayo en prison : le dictateur Touadera veut la tuer

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La descente aux enfers sanitaire de Clarisse Sayo en prison : le dictateur Touadera veut la tuer

 

 

La descente aux enfers sanitaire de Clarisse Sayo en prison : le dictateur Touadera veut la tuer
Clarisse Sayo, ministre conseillère à la Primature

Rédigé le 24 décembre 2025 .

Par : la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique (CNC). 

 Depuis quelques semaines, une ancienne ministre conseillère, très malade, gît dans une cellule de Bimbo sans recevoir les soins dont elle a besoin. Clarisse Sayo, ancienne ministre conseiller à la Primature, vit ses derniers moments dans l’indifférence totale des autorités. Sa santé empire chaque jour un peu plus.

 

Depuis le début de la semaine dernière jusqu’à ce jour, l’état de santé de madame Clarisse Sayo  s’est considérablement aggravé dans sa cellule de la prison de Bimbo. Atteinte de troubles neurologiques sévères, elle a été transportée dans certains hôpitaux de Bangui dans l’espoir de trouver une prise en charge adaptée. Les ambulanciers l’ont promenée d’un établissement à l’autre, cherchant désespérément une structure capable de la traiter.

 

Aucune formation sanitaire de la capitale n’a pu lui fournir les soins appropriés. Les médecins consultés ont tous fait le même constat : ils ne disposent ni des équipements ni des compétences nécessaires pour gérer ce type de pathologie. Face à l’impossibilité de la maintenir hospitalisée, Touadera et son clan ont pris une décision aussi simple que terrible. Elles l’ont reconduite dans sa cellule à Bimbo, malgré la gravité de son état.

 

Cette femme qui occupait un poste de ministre conseiller à la Primature avait été interpellée par la police sans motif tangible. Son seul tort reste le patronyme qu’elle partage avec son frère Armel Sayo. C’est ce nom qui a scellé son destin et celui de toute sa famille. Les forces de l’ordre l’ont arrêtée uniquement à cause de cette parenté devenue suspecte aux yeux du régime.

 

La famille Sayo subit actuellement un acharnement d’une ampleur rare. L’ancien ministre Armel Sayo croupit depuis plusieurs mois dans un centre de détention clandestin géré par des mercenaires russes. Personne ne connaît le lieu exact où il se trouve ni les conditions réelles de son enfermement. Les témoignages font état de maltraitances continues dont il serait victime, des tortures que l’esprit peine à imaginer.

 

Un autre membre de la fratrie, gendarme de profession, se trouve enfermé à la prison du Camp de Roux. Il y a contracté la tuberculose et continue de purger sa peine malgré cette pathologie pulmonaire contagieuse. Les trois membres de cette famille se retrouvent ainsi derrière les barreaux dans des conditions sanitaires graves. Chacun d’eux paie le prix d’un nom devenu maudit.

 

Clarisse Sayo avait d’abord été placée sous garde à l’Office central de répression du banditisme. Les enquêteurs l’ont interrogée pendant des mois sur des faits qu’elle ignore. Après cette première phase, les policiers l’ont transférée à l’hôpital communautaire où elle est restée quelques mois. Son séjour hospitalier n’a pas suffi à stabiliser son état de santé. Les médecins ont fait ce qu’ils pouvaient avec les moyens du bord.

 

Les autorités pénitentiaires l’ont ensuite envoyée au quartier des femmes de la prison de Bimbo. C’est là que sa condition physique a commencé à se dégrader de manière alarmante. Les troubles neurologiques se sont intensifiés, provoquant des crises de plus en plus fréquentes. Les autres détenues témoignent de son calvaire quotidien, de ses tremblements incontrôlables et de ses moments d’absence.

 

Le pouvoir en place ne déploie aucun effort particulier pour lui garantir des soins adaptés. Les gardiens de prison observent son déclin sans intervenir. Certains observateurs évoquent une volonté délibérée de laisser pourrir la situation. L’absence de traitement approprié dans un contexte carcéral déjà précaire laisse peu d’espoir d’amélioration. Chaque jour qui passe rapproche un peu plus cette femme d’une issue fatale.

 

Le président Touadéra et son entourage affichent une assurance déconcertante quant à la pérennité de leur mainmise sur le pays. Ils déclarent ouvertement leur intention de se maintenir au pouvoir pendant quatre ou cinq décennies. Ils vont jusqu’à affirmer qu’ils y finiront leurs jours sans jamais en être délogés.

 

L’état de santé d’Armel Sayo demeure particulièrement inquiétant selon les rares informations qui filtrent. Sa mobilité serait extrêmement réduite et les détails concrets de sa détention restent enveloppés de mystère. Certains parlent d’un homme brisé physiquement et moralement. D’autres évoquent des séquelles permanentes dues aux sévices subis. Seule la providence semble encore le protéger dans cet environnement hostile dont nul ne mesure vraiment la dureté.

 

Par Brahim…

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