DU BILAN DES 10 ANS DE FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA

Rédigé le 20 décembre 2025 .
Par :A T BENGUEWE DAMARAS, contributeur.
Dix ans de pouvoir, dix ans d’humiliations nationales. Depuis 2016, Faustin-Archange TOUADERA et son cercle d’affidés ont plongé la République centrafricaine dans un gouffre sans fond, une fosse où s’enlise l’espoir collectif. La promesse d’un pays pacifié, d’une économie renaissante et d’un État juste s’est muée en cauchemar.
La Centrafrique, aujourd’hui, est exsangue, vidée de son sang, trahie par ceux qui prétendaient la sauver. Le peuple centrafricain, fatigué et pris en otage par l’inertie d’un pouvoir déconnecté, observe impuissant la lente agonie de ses institutions autrefois symboles d’un avenir possible.
Ce bilan n’est pas une lecture politique : c’est un réquisitoire…
…Les faits, les échecs, les scandales, les assassinats et la misère parlent d’eux-mêmes. Dix années durant, le régime TOUADERA a échoué sur tous les plans — sécuritaire, économique, social, diplomatique, institutionnel — laissant derrière lui un pays dévasté, livré aux prédateurs et dirigé par des pantins arrogants et corrompus sans projet et volonté politique (un pilotage à vue).
- Pacification, sécurité, réconciliation : promesses brisées, trahies….
TOUADERA devait être le président de la paix. Il est devenu celui de la peur. Dix ans après son arrivée au pouvoir, la pacification du pays n’a jamais eu lieu. Les armes circulent, les milices règnent, la population vit sous la menace permanente. La réconciliation nationale, ce grand mot vidé de sens, n’a jamais dépassé le stade du discours. Le pouvoir a négocié avec les bourreaux et étrangers, méprisé les victimes et les Centrafricains résistants (opposition politique et groupes armés), et institutionnalisé le chaos comme méthode de gouvernance.
- Cryptomonnaie et Sango coin : la farce économique
Annoncé en grande pompe, vendu comme une révolution technologique et un levier de souveraineté économique le Sango Coin allait transformer la Centrafrique en puissance numérique. En réalité, ce fut une farce de plus, une arnaque d’État. Une illusion promue comme un trophée technologique alors qu’aucune base économique ne le soutenait (sans infrastructure, ni vision). Le projet de tokenisation des richesses nationales n’a été qu’un nouvel épisode d’un pillage organisé sous couvert de modernité. Les minerais, les forêts, l’or et les diamants sont désormais hypothéqués au profit d’intérêts occultes (Wagner, Rwandais, etc.), pendant que le peuple reste dans la misère absolue.
III. Bida Koyagbélé : la mascarade des grands travaux
Nul ne symbolise mieux la faillite du régime que Bida Koyagbélé, le sulfureux autoproclamé ministre et artisan des “Grands Travaux”. Sous sa main, des projets absurdes sont nés pour mourir aussitôt :
- Le programme des 5 000 châteaux d’eau, réduit à un seul ouvrage inachevé, abandonné comme le reste,
- La création de pseudo-banques nationales — Torougou Banque, Oualigara Banque, Godobet Banque, Sandjiri Banque, Bobanguéré Banque, et j’en passe, — n’ont été que des coquilles vides, des pancartes sans existence économique réelle enfin, des fantômes financiers destinés à berner l’opinion (le peuple).
- Le rêve grotesque d’immeubles futuristes façon Dubaï (ville connectée) sur “l’île des Singes” et d’un pont vers Bangui, resté au stade de maquettes poussiéreuses et des croquis pour naïfs et courtisans crédules.
Résultat : aucun progrès, mais des millions engloutis dans le néant.
- Énergie et infrastructures : la Centrafrique dans le noir, une faillite totale
La fibre optique promise comme symbole du renouveau digital ? Jamais installée. Le champ solaire de Danzi censé illuminer Bangui ? À l’abandon, sombre monument de l’incompétence publique. Dix ans de régime pour moins de dix kilomètres de routes bitumées et livrés. Des écoles en ruine, des hôpitaux dépouillés, des ponts s’effondrent comme les illusions de développement. Pendant que les infrastructures s’effondrent, les villas de TOUADERA, ses multiples femmes et conquêtes (Ndekos, Tchizas), des ministres et conseillers poussent comme des champignons dorés sur les collines de Bangui, la jeunesse apprend à ses dépens la résignation.
- Une Constitution illisible, sans âme et sans cohérence, pour une démocratie inexistante
Sous prétexte de “moderniser” la République, TOUADERA a imposé une nouvelle Constitution. Taillée pour durer au pouvoir, truffée de contradictions et d’absurdités juridiques, elle trahit les valeurs qu’elle prétend défendre. L’État de droit a été étranglé par le pouvoir personnel. Les libertés publiques sont réduites à peau de chagrin, la parole populaire est ignorée, et la démocratie s’est transformée en décor de théâtre, on assiste au retour très visible du totalitarisme.
- Scandales, corruption et soumission étrangère
Le pouvoir actuel a fait de la prédation un modèle de gestion. Le scandale du carburant, impliquant le ministre, Piri et le président lui-même, a révélé au grand jour la voracité d’un système pourri. L’alliance du régime avec la pègre internationale — mercenaires Wagner, affairistes et trafiquants notoires comme le camerounais Parfait Sim et bien d’autres — a fait de la Centrafrique une zone de non-droit exploitée par les uns, humiliée par les autres. Les richesses du pays sont cédées comme des trophées, pendant que la population meurt de faim, s’enfonce dans la pauvreté.
VII. Dix ans d’échec, dix ans de honte : une élite riche, un peuple à genoux
La Centrafrique d’aujourd’hui est un pays épuisé. Une terre blessée, pillée, abandonnée, un royaume d’injustice. Les enfants vont à l’école le ventre vide, assis à même le sol (avec pourtant 23 millions d’hectares de forêts, soit 37% de la superficie totale de notre pays qui est de 62 millions d’hectares), les malades meurent faute de soins, les fonctionnaires attendent des salaires (jamais revalorisés pour l’indexer sur l’inflation) devenus hypothétiques. Pendant ce temps, les dignitaires paradent dans leurs grosses voitures de luxe et s’érigent en propriétaires fonciers d’une capitale qu’ils vident de son âme.
Épilogue :
Un peuple doit savoir dire NON
Dix ans, le constat est implacable : rien n’a été construit, tout a été saccagé. L’État de droit a disparu, la liberté s’est éteinte, et la dignité nationale a été vendue au plus offrant. La Centrafrique, sous TOUADERA, n’a pas seulement échoué à se reconstruire ; elle a été volontairement piétinée par ceux qui prétendaient la sauver.
Dix ans, c’est trop ! Trop de mensonges, trop de promesses trahies, trop d’humiliations infligées à une nation qui mérite mieux. L’histoire ne pardonne pas aux peuples qui ferment les yeux sur leur propre asservissement. La Centrafrique ne se relèvera que si le peuple rompt définitivement avec cette dynastie de faux sauveurs.
Un an de plus pour TOUADERA sera un an de trop pour le peuple : Il est temps que chaque citoyen tire les conséquences de cette faillite morale et politique. Il est temps de refuser la fatalité, de reprendre le destin du pays des mains de ceux qui l’ont trahi. Le silence est une complicité ; la résignation, une abdication.
Que le peuple centrafricain se lève enfin et dise : ASSEZ, ASSEZ, ASSEZ !!!!!!!!!
DISONS NON, NON ET, NON à TOUADERA et le MCU et faisons le choix de :
ANICET GEORGES DOLOGUÉLÉ, le choix d’une Centrafrique apaisée et résolument tournée vers la prospérité, le développement
AGD, le choix du peuple…
AGD, le Pays !
Par :A T BENGUEWE DAMARAS
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