9 ans de pouvoir, zéro résultat : Faustin-Archange Touadera s’en prend à ses ministres

0
145

9 ans de pouvoir, zéro résultat : Faustin-Archange Touadera s’en prend à ses ministres

 

9 ans de pouvoir, zéro résultat : Faustin-Archange Touadera s'en prend à ses ministres
Le Président Faustin Archange Touadera alias Baba Kongoboro, à Bangui en 2021

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Dans un discours fleuve devant son gouvernement, le président Faustin-Archange Touadera vient d’administrer une violente charge contre ses ministres. Absentéisme, missions interminables à l’étranger, fuites dans les médias… Le chef de l’État dresse un réquisitoire accablant. Une manœuvre qui révèle surtout sa propre faillite à la tête du pays.

 

Un show présidentiel qui masque l’échec du Président Faustin-Archange Touadera

 

Le spectacle est saisissant. Devant un parterre de ministres médusés, le président Faustin-Archange Touadera déroule pendant plus d’une heure ses griefs. Les absences aux conseils des ministres, les voyages prolongés, les indiscrétions sur les réseaux sociaux… Rien n’échappe à sa vindicte. “Je veux des résultats. Le peuple veut des résultats”, martèle-t-il. Une exigence qui sonne comme l’aveu de son propre échec après presque une décennie au pouvoir.

 

La stratégie du bouc émissaire

 

Derrière cette charge brutale se dessine une manœuvre politique transparente. En accablant son gouvernement, le président Faustin-Archange Touadera tente de faire oublier son bilan catastrophique. Le grand banditisme continue de sévir dans les provinces, comme il le reconnaît lui-même. Les services publics sont en déliquescence. La pauvreté s’aggrave. Plus grave encore, la sécurité reste un mirage pour des millions de Centrafricains.

 

Les contradictions d’un pouvoir de Faustin-Archange Touadera aux abois

 

L’exercice présidentiel confine à l’absurde. D’un côté, Faustin-Archange Touadera “renouvelle sa confiance” à son Premier ministre. De l’autre, il démonte méthodiquement l’action de son gouvernement. Il prône la “solidarité gouvernementale” tout en divisant publiquement son équipe. Il vante son “ambition de construire un État de droit” alors que son régime piétine régulièrement les procédures légales.

 

L’horizon bouché des élections

 

Ce discours de Faustin-Archange Touadera intervient à un moment important. Les élections locales approchent, bientôt suivies des présidentielles. Le président appelle ses ministres à “la prudence et la retenue”, tout en leur assénant une humiliation publique. Une contradiction de plus qui augure mal de la sérénité des scrutins à venir.

 

Un système à bout de souffle

 

Au final, ce réquisitoire présidentiel souligne surtout l’épuisement d’un système. Incapable de répondre aux attentes populaires, le pouvoir se réfugie dans la mise en accusation de ses propres serviteurs. Une fuite en avant qui ne trompe plus personne. Après neuf ans de promesses non tenues, les Centrafricains attendent autre chose que des règlements de comptes au sommet de l’État.

 

En fustigeant ses ministres, le président Faustin-Archange Touadera signe l’acte de décès de sa propre gouvernance. Son discours virulent ne masque plus l’évidence : le pouvoir est à bout de souffle, sans vision ni résultats. Les Centrafricains méritent mieux que ce triste spectacle d’un régime qui se déchire au lieu de servir le pays.

 

Contactez Corbeau News Centrafrique

Tel/WhatsApp : +236 75 72 18 21
Email : corbeaunewscentrafrique@gmail.com

Rejoignez notre communauté

Chaîne WhatsApp CNC

3ème Groupe CNC

4ème Groupe CNC

Groupe Le Soleil

Note : Les deux premiers groupes sont réservés aux publications officielles CNC.

“`