Centrafrique : Wagner, expert en crimes de guerre
Bangui, 14 août 2023 (CNC) – Un rapport récent détaille les exactions des mercenaires russes de la société Wagner. Il précise notamment les techniques de tortures visant les civils alors que la question du retrait de Wagner est toujours d’actualité. En attendant le départ du dernier mercenaire, la CNC revient sur les agissements de la société militaire privée en République centrafricaine.
Les paramilitaires russes commettent des atrocités dans plusieurs régions d’Afrique et s’attaquent quotidiennement à des civils sans défense. Parmi eux, d’anciens militaires, ex-agents de renseignement russes ou encore des prisonniers libérés de prison pour gonfler les effectifs. Leurs techniques d’extermination sont rodées avec, en option, l’effacement de preuves.
La confiance est définitivement rompue avec les Russes
La rébellion avortée vers Moscou a amené le Kremlin à reconnaître officiellement son lien avec le groupe Wagner et sa prise d’intérêts. Depuis, la coopération avec les pays africains laisse perplexe. Le Président Poutine a été forcé de revenir sur ses anciennes déclarations : il finance depuis le début leurs activités, et donc leurs exactions.
Le dernier rapport de l’ONG The Sentry « Les architectes de la terreur » est très instructif. Depuis cinq ans, la stratégie expansionniste de la Russie et les tactiques de déploiement du groupe Wagner en Centrafrique ont été analysées et documentées. Publié le 27 juin dernier, le document décrit minutieusement les exactions commises par Wagner. Les passages les plus terrifiants de cette étude parlent du sort destiné aux civils et procurent une vision d’horreur.
De la formation militaire aux techniques d’extermination
Wagner était censé assurer une formation militaire basique, d’un à six mois, aux armes à feu, au combat au corps à corps et aux techniques d’espionnage et d’interrogatoire aux soldats centrafricains. Ils passent outrent pour former aussi les miliciens du pouvoir dont la plupart sont issus des ex-rebelles. Ces soldats et miliciens rapportent, toujours sur la base de preuves, que le Groupe Wagner dispense des formations particulièrement sadiques aux militaires centrafricains. les cahiers de charge de ces formations, selon ces soldats, incluent l’organisation d’enlèvements ciblés et des techniques de torture : perfectionnement à la découpe de doigts et de jambes, arrachage d’ongles, maniement au couteau pour découper la chair humaine, étranglement, jet de carburant sur personnes vivantes suivi d’une mise à feu ! Ces faits sont qualifiables de crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Les mercenaires de Wagner sont fidèles à leur devise : « Ne laisser aucune trace », qu’ils la transmettent également aux militaires et miliciens. Cela signifie qu’ils détiennent le droit de tuer qui bon leur semble, y compris les couches les plus vulnérables de la société. Dans tout le pays, des camps entiers d’éleveurs, des villages, des zones rurales et surtout des sites miniers en ont déjà fait les frais. L’intention profonde du Groupe Wagner est de distiller la peur, de créer la terreur et d’exterminer. Tout le monde est concerné : les rebelles, les miliciens et l’ensemble de la population.
À l’avenir en Centrafrique, les mercenaires russes continueront leurs activités meurtrières en toute impunité.
Par Adama Bria
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RCA : Wagner, expert en crimes de guerre
Bangui, 14 août 2023 (CNC) – Un rapport récent détaille les exactions des mercenaires russes de Wagner. Il précise notamment les techniques de tortures visant les civils alors que la question du retrait de Wagner est toujours d’actualité. En attendant le départ du dernier mercenaire, il convient de revenir sur les agissements de la société militaire privée en RCA.
Les paramilitaires russes commettent des atrocités dans plusieurs régions d’Afrique et s’attaquent quotidiennement à des civils sans défense. Parmi eux, d’anciens militaires, ex-agents de renseignement russes ou encore des prisonniers libérés de prison pour gonfler les effectifs. Leurs techniques d’extermination sont rodées avec, en option, l’effacement de preuves.
La confiance est définitivement rompue avec les Russes
La rébellion avortée vers Moscou a amené le Kremlin à reconnaître officiellement son lien avec le groupe Wagner et sa prise d’intérêts. Depuis, la coopération avec les pays africains laisse perplexe. Le Président Poutine a été forcé de revenir sur ses anciennes déclarations : il finance depuis le début leurs activités, et donc leurs exactions.
Le dernier rapport de l’ONG The Sentry « Les architectes de la terreur » est très instructif. Depuis cinq ans, la stratégie expansionniste de la Russie et les tactiques de déploiement du groupe Wagner en Centrafrique ont été analysées et documentées. Publié le 27 juin dernier, le document décrit minutieusement les exactions commises par Wagner. Les passages les plus terrifiants de cette étude parlent du sort destiné aux civils et procurent une vision d’horreur.
De la formation militaire aux techniques d’extermination
Wagner était censé assurer une formation militaire basique, d’un à six mois, aux armes à feu, au combat au corps à corps et aux techniques d’espionnage et d’interrogatoire. Des soldats et miliciens rapportent, toujours sur la base de preuves, que le Groupe Wagner dispense des formations particulièrement sadiques aux militaires centrafricains. Elles incluent l’organisation d’enlèvements ciblés et des techniques de torture : perfectionnement à la découpe de doigts et de jambes, arrachage d’ongles, maniement au couteau pour découper la chair humaine, étranglement, jet de carburant sur personnes vivantes suivi d’une mise à feu ! Ces faits sont qualifiables de crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Les mercenaires de Wagner sont fidèles à leur devise : « Ne laisser aucune trace ». Cela signifie qu’ils détiennent le droit de tuer qui bon leur semble, y compris les couches les plus vulnérables de la société. Dans tout le pays, des camps entiers d’éleveurs, des villages, des zones rurales et surtout des sites miniers en ont déjà fait les frais. L’intention profonde du Groupe Wagner est de distiller la peur, de créer la terreur et d’exterminer. Tout le monde est concerné : les rebelles, les miliciens et l’ensemble de la population.
À l’avenir en Centrafrique, les mercenaires russes continueront leurs activités meurtrières en toute impunité.
Par Adama Bria
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