Le Sultan de N’délé, Senoussi Kamoun, et le Président Sous-Fédéral du MCU, Benjamin Mewada, sont Derrières un Chaos Foncier à Ndélé et auteurs de Manœuvres Scandaleuses contre le président du tribunal de N’délé

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
À N’délé, le sultan Senoussi Kamoun et Benjamin Mewada, Président sous-fédéral du MCU, instrumentent un scandale foncier et des manœuvres pour déstabiliser le président du tribunal.
Depuis la prise de fonctions du sultan-maire Senoussi Kamoun à N’délé, après le décès de son père en 2015, la ville vit dans la peur. La population le décrit non pas comme un simple dirigeant autoritaire, mais comme un ouragan qui détruit tout sur son passage, balayant propriétés, droits et espoirs des habitants. Ses agissements, combinés à ceux de Benjamin Mewada, président sous-fédéral du MCU (Mouvement Cœurs Unis), plongent la communauté dans un climat d’angoisse et de désolation.
Ventes et occupations illégales : des habitants dépossédés
Le sultan-maire Senoussi Kamoun est pointé du doigt pour avoir vendu des concessions privées, comme celle de la famille Mouloukou, d’origine sénégalaise, située au quartier Ngadja. Présente à N’délé depuis l’époque coloniale, cette famille a été chassée de force, ses petits-enfants laissés sans défense face à l’autorité du sultan. D’autres habitants expliquent des saisies similaires : maisons et terrains sont confisqués et vendus, souvent à des étrangers, notamment des Tchadiens.
En parallèle, des chantiers miniers d’or et de diamant sont exploités sans autorisation presqu’en pleine ville, tel qu’à Maïmbolo, près de l’aérodrome, et à Bajingo, à environ un kilomètre du centre. Ces activités, normalement sous contrôle de l’État, sont accaparées par le sultan-maire, qui renforce son pouvoir économique tout en terrorisant la population. Les habitants, réduits à chuchoter leur désarroi, vivent dans la crainte, d’autant que le sultan s’appuie sur des figures politique comme sa sœur , la députée Aziza du MCU.
Tensions avec le tribunal : un magistrat intègre ciblé
Le président du tribunal de N’délé, reconnu pour son impartialité, se heurte à l’hostilité du sultan-maire Senoussi Kamoun et de Benjamin Mewada. Ce magistrat, formé par l’État, rejette toute tentative de corruption et rend des jugements justes, ce qui contrarie les deux hommes. Mewada, condamné à une peine de sursis pour son rôle dans la vente illégale de parcelles, et le sultan-maire, déboutés dans plusieurs dossiers, cherchent à discréditer le président du tribunal.
Des affaires précises montrent cette opposition. Dans le dossier Mahamat Assane, la mairie a admis avoir vendu un terrain face à l’ancienne mairie, mais le tribunal a annulé la transaction faute de documents légaux. De même, Djido Ramandan, proche d’Abdoulaye Issène, a été arrêté par la gendarmerie pour avoir revendiqué une propriété sans preuve. Ces décisions, saluées par les plaignants, attisent la colère du sultan-maire Senoussi Kamoun .
Complot contre la justice : un plan pour déstabiliser
Face à ces échecs, Mewada et le sultan-maire organisent une campagne pour pousser la population à exiger le départ du président du tribunal. Ils appellent à des manifestations, espérant provoquer un mouvement populaire pour remplacer le magistrat par une personne plus manipulable. Ce plan, qualifié de dangereux, menace la stabilité de N’délé.
Mewada, sans aucune formation scolaire (il n’a pas le niveau CE1), se comporte comme un autocrate, s’appuyant sur son rôle au sein du MCU. Son passé, entaché de conflits avec la gendarmerie même en temps de paix, souvent présenté comme un individu problématique, qualifié de « traître » par certains. Le sultan-maire, lui, agit comme un ouragan, balayant tout sur son passage : propriétés, droits et aspirations de la communauté. Loin d’être un simple dictateur, il impose une gestion dévastatrice, détruisant tout, « même les petites fourmis », selon les mots des habitants.
Un cri d’urgence aux autorités
La population de Ndélé, bien que frustrée, redoute les conséquences d’une manipulation contre la justice dans leur ville. Les justiciables, soutenus par des voix locales, demandent une intervention des autorités préfectorales, du ministère de la Justice et du gouvernement centrafricain pour éviter tout dérapage. Ils insistent sur le fait que le président du tribunal ne fait que rendre des jugements équitables et doit pouvoir travailler librement.
Un habitant, impliqué dans un litige foncier, témoigne de l’engagement du magistrat. En juin, lors d’une visite sur son terrain, le président du tribunal a confirmé la validité de sa plainte, promettant une audience juste. Mais les pressions et les frais élevés des avocats (un million de francs CFA demandé par un avocat local) compliquent l’accès à la justice pour les plaignants.
N’délé au bord du chaos
La situation à N’délé est inquiétante. Les habitants, pris entre un sultan-maire ouragan et un leader communautaire manipulateur, craignent pour leur sécurité et leurs droits. Les ventes illégales, les confiscations forcées et les exploitations minières illégales fragilisent la cohésion sociale, tandis que les tentatives de saper l’autorité du tribunal mettent en péril l’État de droit….
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