Eddy Symphorien Kparekouti de l’UFDO sombre dans le délire : Le président Touadera est notre adversaire politique

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
Eddy Symphorien Kparekouti, à la tête de l’UFDO, sombre dans le délire en désignant le président Touadera comme adversaire politique, une blague quand on sait que les membres imminents de l’UFDO trônent au gouvernement sans jamais hausser le ton contre ce régime.
Eddy Symphorien Kparekouti a-t-il seulement écouté ses propres mots ? Dans une récente interview sur la radio Ndéké-Luka, le président tournant de l’UFDO a osé qualifier le chef de l’État Faustin-Archange Touadera d’« adversaire politique », une déclaration qui pourrait prêter à rire si elle n’était pas aussi grotesque. L’homme, visiblement mal à l’aise, patauge dans ses explications, bafouillant des phrases décousues comme s’il cherchait désespérément à donner un sens à une posture indéfendable. Car les faits sont têtus : pendant qu’il joue les opposants de salon, des membres de son Union des Forces Démocratiques de l’Opposition occupent des fauteuils confortables au sein du gouvernement : un ministre d’État à l’Éducation nationale, un autre ministre d’État et conseiller à la présidence. Une opposition qui cogère le pouvoir avec le sourire, voilà le délire dans lequel Eddy Symphorien Kparekouti veut nous embarquer. Ce n’est pas une lutte pour le peuple, c’est une danse avec le régime, et il n’a même pas la décence de l’assumer franchement.
Et pourtant, l’UFDO, sous la houlette de Eddy Symphorien Kparekouti, n’a rien d’une force populaire. Quand il cite ses alliés – MLPC, UDK, MUT –, on assiste à un défilé de noms ronflants mais vides. Prenez le MLPC : face à une simple question du journaliste sur quelle faction il parle, Eddy Symphorien Kparekouti s’enlise. Ces partis ne sont que des sigles sans chair, des entités sans militants ni racines, réduites à des chefs autoproclamés qui se pavanent dans des réunions sans écho. Où sont les foules ? Les meetings enflammés ? Les cris dans la rue pour dénoncer les coupures d’eau ou les pannes d’électricité ? Nulle part. L’UFDO n’est pas une plateforme d’opposition, c’est un club de notables qui bricolent une façade pour justifier leur existence. Eddy Symphorien Kparekouti peut bien parler d’union, il dirige une armée de fantômes.
D’ailleurs, face aux crises qui pourrissent la vie des Centrafricains, Eddy Symphorien Kparekouti ne trouve rien de mieux que des platitudes gênantes. Pas d’eau potable à Bangui ? « Des problèmes techniques. » Pas d’électricité en plein Ramadan ? « Ça arrive partout. » Des morts liés à l’insécurité dans les provinces ? « Le gouvernement fait des efforts. » À chaque question, il esquive, minimise, couvre le régime d’une couche de vernis tiède. Quand on lui parle de la transhumance et du rôle trouble du ministre Hassan Bouba, issu des groupes armés, il se perd dans des généralités sur un « défi universel », incapable de pointer une responsabilité ou d’exiger des comptes. Cet homme n’a pas de colère, pas de nerf, pas de vision. Il se contente de hocher la tête, de lisser les angles, de jouer les bons élèves d’un pouvoir qu’il prétend défier. Son délire, c’est de croire qu’on peut être dans l’opposition tout en applaudissant les puissants depuis leurs antichambres.
Mais le plus grave, c’est ce que cache cette comédie. En se drapant dans un costume d’opposant, Eddy Symphorien Kparekouti ne défie pas le président – il le protège. L’UFDO n’est pas là pour bousculer le pouvoir, mais pour brouiller les cartes, donner l’illusion d’un débat démocratique pendant que le pays s’enfonce. Pendant que les Centrafricains triment sans eau ni lumière, pendant que l’insécurité ronge les villages, Eddy Symphorien Kparekouti et ses acolytes sirotent le thé dans les ministères, complices d’un système qui les nourrit. Dire que le président est un « adversaire politique » dans ce contexte, c’est une pirouette verbale, un mensonge éhonté pour tromper ceux qui espèrent encore un sursaut. La communauté internationale, elle aussi, devrait voir clair dans ce jeu : l’UFDO n’est pas une alternative, c’est une béquille du régime, et Kparkouti en est le porte-parole maladroit.
En fin de compte, Eddy Symphorien Kparekouti n’a ni l’étoffe ni la crédibilité pour porter une opposition digne de ce nom. Son débit hésitant, ses réponses floues, son incapacité à aligner une idée claire trahissent un homme perdu dans un rôle trop grand pour lui. Il n’a pas de base, pas de militants, pas de programme – juste un titre ronflant et des alliés qui profitent du gâteau. Le délire, au fond, n’est pas seulement dans ses mots : il est dans l’idée même qu’il puisse incarner une quelconque résistance. Les Centrafricains méritent mieux qu’un faux opposant qui sombre dans ses contradictions, un pantin qui fait semblant de mordre la main qui le nourrit….
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