Centrafrique 2025 : Vers une crise postélectorale ou une démocratie renforcée ?

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
À huit mois des élections de décembre 2025, la République centrafricaine se tient au bord du chaos : une crise postélectorale sanglante ou une démocratie renforcée ? Lors de l’émission Patara sur la Radio Ndékè Luka, Bruno Yapandé, ministre de l’Administration du territoire, a servi sa soupe habituelle de mensonges, tandis que Raymond Adouma, leader du BRDC, a exposé la vérité sans filtre : ce régime pourri ne peut offrir que le chaos. Une démocratie ? Avec ces clowns au pouvoir, c’est une blague qui ne fait rire personne.
Bruno Yapandé a osé promettre des élections “tenables”, un chronogramme “validé”, un scrutin dans les règles. Il jure que le fichier électoral avance, que les délais légaux sont respectés, et que tout roule sous la houlette d’un Touadéra “démocrate”. Mais c’est du vent, une farce grotesque. Adouma l’a cloué au pilori : la liste électorale, censée être prête un an avant selon leur propre code électoral bidon, est aux abonnés absents. “Les délais ne sont pas respectés, une crise est en vue”, a-t-il asséné, et il a raison. On a vu leur talent en 2020 – 2021 : des élections truquées, des résultats fabriqués, un fiasco reconnu même par Mankeur Ndiaye. Alors, 2025 ? Une nouvelle arnaque en préparation, rien d’autre.
Le ministre fanfaronne sur une armée de 30 000 FACA pour sécuriser le scrutin, mais c’est un écran de fumée. Ces soldats ? Des affamés sans moyens, qui dealent du tramadol au Tchad : deux caporaux avaient été coffrés à Bitoye avec 40 plaquettes ! Pendant que Wagner protège Touadéra, les FACA mendient pour survivre. Et la transparence ? Une blague quand l’ANE et la Cour constitutionnelle sont aux ordres, taillées pour valider les magouilles du régime. Leur constitution de 2023 ? Un torchon voté par 1 % de la population, maquillé en 95 % par Wagner et leurs urnes vides. Touadéra l’avait dit : “Pas besoin d’électeurs, juste d’urnes“. Quelle démocratie, messieurs ?
Et la répression bat son plein. En avril 2025, les prisons débordent : les cadets d’Henri Dondra, le frère et la sœur d’Armel Sayo, Mahamat Abakar – tous jetés à l’OCRB sans mandat, sans droit de visite. Les avocats, en grève de huit jours, crient à l’État voyou. Adouma l’a bien dit : “Ils insultent, arrêtent, créent des milices requins“. Lui-même a échappé à une arrestation, forcé de se réfugier à la MINUSCA. Ce régime ne dialogue pas, il cogne – et ils osent parler de “concertation” ? Leur seul plan, c’est s’éterniser au pouvoir, quitte à plonger le pays dans le sang.
Adouma refuse de jouer à ce jeu pourri : “Sans garanties, pas d’élections”. Et il a raison. Avec un gouvernement qui ment, truque et emprisonne, décembre 2025 ne renforcera rien, sauf leur dictature. La jeunesse marche, comme le 4 avril, mais le régime répond par la matraque et les faux chiffres. Une crise postélectorale ? C’est écrit dans leur incompétence, leur violence, leur mépris. Les Centrafricains, écrasés par la misère, savent que ce n’est pas une démocratie qui se profile, mais un nouveau cauchemar signé Touadéra et ses sbires….
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