Trafic d’organes humains à Bangassou : Un suspect arrêté avec deux têtes d’hommes
Bangui, 10 octobre 2023 (CNC) – Bangassou, une ville paisible de la préfecture du Mbomou, a été secouée ce lundi matin par l’arrestation d’un jeune homme soupçonné de trafic d’organes humains. Les forces de l’ordre locales ont interpellé le suspect alors qu’il était en possession d’un sac contenant des organes humains, le plaçant immédiatement en garde à vue.
Le suspect, un natif de la région du Mbomou, avait quitté la sous-préfecture de Bakouma avec l’intention de se rendre à Bema. Cependant, son voyage a pris une tournure sinistre lorsqu’il a été arrêté par les gendarmes locaux à Bangassou. En possession de deux crânes humains, il a été placé en garde à vue, marquant le début d’une enquête visant à démêler les fils de cette affaire troublante.
Selon les déclarations du présumé trafiquant à la gendarmerie, il aurait répondu à une demande de clients résidant de l’autre côté de la rive du Congo, en République démocratique du Congo. Cette révélation soulève des questions sur l’ampleur du trafic d’organes humains dans la région et sur les réseaux qui le soutiennent.
Cette affaire est d’autant plus préoccupante qu’elle n’est pas un cas isolé. Le trafic d’organes humains semble prendre une ampleur alarmante ces derniers temps en République centrafricaine. Les préfectures de la Sangha-Mbaéré, de Mambéré-Kadéi et de la Mambéré ont été témoins de jeunes locaux s’adonner à cette pratique macabre. Les jeunes semblent préférer exhumer des cadavres pour récupérer des têtes et d’autres organes demandés par leurs clients.
Face à cette situation préoccupante, il est impératif que les autorités centrafricaines prennent des mesures strictes pour combattre le trafic d’organes humains. Cela inclut la sensibilisation de la population sur les conséquences désastreuses de cette pratique, la mise en place de mécanismes de surveillance et de prévention, ainsi que des sanctions sévères pour dissuader les trafiquants.
La coopération transfrontalière est également cruciale dans la lutte contre ce fléau. La République démocratique du Congo, le Cameroun, le Congo et la République centrafricaine doivent travailler main dans la main pour démanteler les réseaux de trafic d’organes et poursuivre les coupables devant la justice.
En fin de compte, le trafic d’organes humains est une violation profonde de la dignité humaine et un crime atroce qui ne peut être toléré. Il est de la responsabilité de chaque citoyen et de chaque nation de s’engager activement dans la lutte contre cette pratique abominable afin de protéger les vies et l’intégrité de tous. La République centrafricaine doit agir de manière décisive pour éradiquer le trafic d’organes humains de son territoire et faire en sorte que justice soit rendue pour les victimes de cette barbarie.
Par Félix Ndoumba
Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21
Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com
Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes WhatsApp :
Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.