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Révélations explosives sur les agissements de Fidèle Ngouandjika : un leader corrompu et prédateur

Révélations explosives sur les agissements de Fidèle Ngouandjika : un leader corrompu et prédateur

 

Fidèle Gouandjika, haut cadre de KNK reconverti en MCU après la chute de Bozizé
Fidèle Gouandjika, haut cadre de KNK reconverti en MCU après la chute de Bozizé

 

 

  1. Bangui, 29 juin 2023 (CNC) —    Dans un extrait saisissant, l’ancienne ministre Dorothée-Aimée Malenzapa, une femme leader en Centrafrique, expose les actes répréhensibles de Fidèle Ngouandjika. Entre détournements de fonds, spoliation des plus démunis et gestion catastrophique, Ngouandjika est dépeint comme un personnage grotesque, avide de pouvoir et sans scrupules. Cet article dévoile les vérités troublantes sur ce leader corrompu et soulève des questions sur l’impunité et les vices qui gangrènent la politique en Centrafrique.

Ci-dessous, l’extrait de l’ancienne ministre :

 

L’imbroglio centrafricain par Dorothée-Aimée Malenzapa, femme leader (Extrait 2)

 

Fidèle Gouandjika

 

Ce personnage grotesque, ignoble, oublie que dans sa vantardise de faiseur de roi, c’est lui qui livrait des informations sur le professeur Faustin Archange Touadera, pour se faire important lorsque nous étions au gouvernement.

 

Qu’il ose démentir et les détails sortiront, même venant de personnes autres que moi, si je ne veux pas me mettre à son niveau d’abjection !

 

Celui-là dont le point d’honneur est d’étaler sa fortune, acquise par prédation. Car comme l’a si bien dit l’ancien président des USA Harry Truman: “On n’entre pas en politique pour être riche, à moins d’être un escroc”.

 

Il faisait passer toutes les sociétés de téléphonie en Centrafrique comme sa propriété privée, quand il était ministre des postes et télécommunications. Qu’il se souvienne de l’affaire Telsoft Gateway Centrafrique en septembre 2011, pour lequel Monsieur Grégory Dufosse un ressortissant français et responsable opérationnel de ladite société avait été incarcéré injustement pour un chèque de cinquante millions 50 000 000 Fcfa qui, au lieu d’être encaissé par le trésor public était allé dans la poche du rapace Ngouandjika.

 

Sa boulimie qui n’a d’égal que sa cupidité n’épargne rien sur son passage de prédateur hors pair.

 

Passe qu’il vole au vu et au su de tout le monde et se fasse applaudir car, en Centrafrique, tel que je le disais plus haut, depuis le retour à l’ordre constitutionnel, les vices sont devenus des vertus mais sa cleptomanie le pousse aussi à vouloir escroquer les pauvres vendeuses de poisson du marché central, je l’ai surpris un dimanche matin de l’année 2016 en pleine action.

 

Pour revenir au dossier des cinquante millions 50 000 000 Fcfa que j’avais géré avec l’ambassadeur de France Monsieur Jean-Pierre Vidon, en ma qualité de ministre de la coopération, je voudrais mentionner la fragilité de cet homme infâme, qui se croit tout permis mais qui était véritablement ébranlé face à mon refus de répondre à ses appels téléphoniques, au point qu’il était obligé de me supplier par SMS. J’ai alors réellement senti un géant aux pieds d’argile, qui ne le soutenaient plus, tellement qu’il tremblait.

 

Et c’est ce personnage vil, sans vergogne, qui dans sa névrose ne se sent bien que quand son cerveau malade déverse des insanités, qui ose s’attaquer aux honnêtes et dignes citoyens et citoyennes.

 

Il feint de ne pas se souvenir que je lui ai succédé au ministère de l’agriculture où j’ai découvert sa gestion désastreuse. Voici un bref résumé non exhaustif de ses forfaits :

 

1°) Projet pour la relance de l’agriculture financé par la Banque mondiale

 

Il avait détourné 124 000 000 Fcfa en l’espace de six (6) mois d’existence d’un projet se chiffrant à des milliards, qui devait durer 5 ans. À terme, il l’aurait entièrement dévalisé.

 

J’avais dû faire arrêter le directeur du projet en février 2013, le rendant responsable directement en attendant les enquêtes qui devaient s’en suivre.

 

2°) Projet FIDE -Fonds interprofessionnel pour le développement de l’élevage-

 

Gestion catastrophique, en plus il n’avait jamais voulu prendre l’arrêté de dissolution de ce projet, suite au décret du chef de l’État, y mettant un terme, afin de continuer à se servir. J’ai rendu cela exécutoire aussitôt que je fus installée.

 

3°) Dons chinois en matériels agricoles s’élevant à des milliers, que j’avais réceptionnés et conservés soigneusement en attendant une distribution équitable.

 

Ngouandjika n’avait pas attendu la remise officielle et dans sa pratique de gangstérisme, il avait cassé en plein jour le magasin du ministère de la coopération au bord du fleuve, pour vider lesdits matériels, qu’il faisait vendre aux abords des routes à vil prix. Quelle honte de spolier de la sorte de pauvres paysans !!! Et on est fier.

 

Au-delà de tout et ironie du sort, l’inspection générale d’État avait séjourné au ministère de l’agriculture tout le mois de janvier 2013, donc peu avant ma prise de fonction en tant que ministre de l’agriculture et j’avais refusé de signer le procès-verbal de passation de service pour non-conformité des dossiers, décision approuvée par l’Inspecteur d’État qui devait procéder à mon installation. Je ne voulais en aucune manière engager ma signature pour valider ce qui était convenu d’appeler le pire dysfonctionnement d’un département ministériel, qu’Il gérait comme une épicerie du quartier, plus grave, ne venant au bureau que trois (3) fois par semaine. On ne devrait donc pas s’étonner qu’avec une telle présence dans les fonctions de conseiller, de surcroît spécial, le pays puisse enregistrer aujourd’hui les résultats qu’on connait!

 

Que ne dirait – il pas aujourd’hui ? J’ai vu les limites de cet individu, qu’on ne peut que regretter d’avoir avec soi, lors de la passation de service citée plus haut, le 5 février 2013, où il était bien dégonflé. Autre signe insolite, je ne m’attendais pas à me retrouver dans un bureau ministériel qui baignait dans la crasse, même si le personnage s’illustre par une allure répugnante, alors que le lieu est, par excellence, appelé à accueillir par moment des personnalités étrangères.

 

C’est précisément le fait pour Ngouandjika de savoir qu’il n’a aucune crédibilité à mes yeux, parce que je détiens tous ses dossiers de prédation, qui le torturent, lui provoquent des tourments, et lui font dire n’importe quoi. Il y’a un proverbe chez nous qui dit : “les gens qui sont dans la boue aiment bien en mettre sur d’honnêtes et dignes personnes, pour se donner bonne conscience.” Et c’est ce que veut faire le tristement célèbre Ngouandjika, cet énergumène sans foi, ni loi.

 

Cependant, c’est peine perdue car Madame Dorothée Aimée #Malenzapa est une grande dame respectable, mère de famille digne, dont l’affection maternelle ne se limite pas seulement à sa descendance biologique n’en déplaise aux souillons ! Ma réputation ne peut donc en aucune manière être entachée par des envieux, des jaloux, des aigris, des complexés qui ne se préoccupent que d’amasser, telles des rapaces, sur le sang du peuple. Acte odieux qu’ils finiront bien par payer un jour.

 

Au plan politique, juste quelques exemples pour conforter l’opinion sur ce pervers, versatile à volonté :

 

À l’inauguration de l’usine d’égrenage de coton de Bossangoa en octobre 2012, Ngouandjika récitait un discours appris par cœur, où il avait mentionné que le président Bozizé était le nouveau #Boganda. Aussitôt la crise amorcée, le voilà, tel Tournesol, qui très vite retourne sa veste pour accuser le même Président Bozizé, d’être la cause des problèmes et ceci, lorsque nous attendions, à l’Aéroport Bangui M’poko, en janvier 2013, le président #YayiBoni du Bénin, alors président en exercice de l’Union africaine, venu s’entretenir avec son homologue, avant la rencontre de Libreville. C’était comme si nous, ministres présents (es) ce jour-là, nous nous étions entendus (es) pour ne même pas faire une quelconque observation à ce misérable, face à ce qui n’était rien d’autre que du ridicule, des âneries et surtout, signe confirmé de la posture des griots, mangeurs à tous les râteliers.

 

Je signale que c’est encore lui avec son zèle surdimensionné inutilement, qui avait annoncé, contre toute attente, de manière incongrue, que le président Bozizé allait modifier la Constitution pour briguer un 3e mandat.

 

En plus, comme sa mémoire abjecte ne fonctionne que pour des calculs sordides, des prédations et pour des calomnies reflétant sa propre situation existentielle, il ne peut pas retenir ni se souvenir des valeurs humaines environnantes. Quand nous étions au gouvernement, j’exigeais, par respect pour mon âge, que les ministres plus jeunes m’appellent grande sœur et ceux ayant l’âge de mes enfants s’adressaient à moi dans les termes maman ou mère. Les concernés (es) le faisaient avec affection, ce qui me comblait de plaisir en tant que vraie femme africaine, respectueuse et détentrice des valeurs ancestrales. Qu’il s’en prenne aux gens de son acabit, qui se complaisent dans des situations dégradantes, en tout point de vue, je ne suis pas de ceux et celles-là.

 

D’ailleurs, je n’ai toujours éprouvé pour ce monstre que du dégoût, en dépit de ses tentatives de rapprochement.

 

[Source: centrafriquele defi.com

 

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