Bangui, République centrafricaine, jeudi, 3 juin 2021, 03:32:45 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Le quartier Fouh dans le quatrième arrondissement de Bangui a été tenu en haleine durant un long moment ce mardi soir. Il était environ 20 heures quand l’ex-chef milicien Anti-Balaka FLEURY JUNIOR PABANDJI, âgé d’une quarantaine d’années, munies de son arme de guerre, en serait allé au domicile d’une famille non loin de chez lui pour menacer et terroriser le père et son épouse. C’était la panique générale. Les requins sont intervenus, et les populations faisaient bloc derrière les victimes.
Depuis plusieurs mois, l’ex-chef milicien Anti-Balaka FLEURY JUNIOR PABANDJI, qui s’est présenté aux législatives dans la circonscription de Bouar 1 aux couleurs du parti au pouvoir, se montrerait menaçant avec ses voisins. Ce mercredi 2 juin, dans la soirée, il a franchi le pas et dégaine son arme de guerre.
En effet, selon les différents témoignages, vers 19 heures, ce mardi 1 juin, FLEURY JUNIOR PABANDJI, en revenant de la ville de Bouar, faisait escale au PK12 pour se rafraîchir dans une buvette locale. Mais sa femme, qui était à la maison, l’appelle au téléphone pour l’informer que sa fille adolescente de 15 ans aurait été déviergée par un autre adolescent, le fils de son voisin.
Cependant, monsieur FLEURY JUNIOR PABANDJI quitte en cascade le quartier PK12 pour rentrer chez lui au quartier Fouh, situé devant l’église de l’ex-Président François Bozizé à Galabadja, dans le huitième arrondissement. Sans pour autant demander plus d’informations sur les faits, il rentre dans sa chambre et sort une arme de point avant de se diriger immédiatement chez son voisin pour tenter de les interpeller.
Face à l’intervention des autres voisins qui tentent de le calmer, l’homme pique une colère et appelle les requins de la garde présidentielle qui sont arrivés immédiatement.
La foule s’entasse sur le lieu, et la tension monte de plusieurs crans entre FLEURY JUNIOR PABANDJI et ses voisins. Les requins menacent d’embarquer le père de cette famille, son épouse ainsi que l’adolescent accusé d’avoir déviergé la fille de Monsieur FLEURY JUNIOR PABANDJI. Mais la foule était hostile à l’idée d’arrêter qui que ce soit cette nuit.
« Sans une plainte en justice, et sans mandats d’arrêt signé par le Procureur, personne ne peut être interpellée », lance la foule hostile.
Le bras de fer à durée jusqu’à 23 heures, et les requins étaient obligés de lâcher avant de se transformer aux gardiens du domicile de l’ex-chef milicien Anti-Balaka FLEURY JUNIOR PABANDJI.
Pour les habitants de Fouh, la cour constitutionnelle n’a pas encore décidé sur la victoire de FLEURY JUNIOR PABANDJI annoncée par l’autorité nationale des élections (ÂNE), mais il se croit déjà au-dessus de la loi.
« On ne sait pourquoi la cour constitutionnelle le garde toujours dans la course électorale. C’est un ancien chef milicien Anti-Balaka qui a commis plusieurs forfaits sur la population », lance l’un de ses voisins.
Notons que l’affaire de monsieur FLEURY JUNIOR PABANDJI et la cour constitutionnelle dépasse tout entendement.
Affaire à suivre.
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