Michelle Mwanga et la Gestion Mafieuse du Ministère du Travail
Le ministère centrafricain du Travail, de l’Emploi, de la Protection sociale et de la Formation professionnelle est secoué depuis plusieurs mois par un scandale impliquant sa ministre, Annie Michelle Mwanga. Détournements de fonds, copinage et abus de pouvoir sont au cœur des accusations. Les fonctionnaires du ministère dénoncent une gestion mafieuse qui nuit à l’efficacité et à la transparence de cette institution essentielle pour le pays.
Selon plusieurs sources internes interrogées par la rédaction du CNC, Madame Annie Michelle Mwanga incarne le prototype des ministres véreux, mafieux ou sans scrupules. Cette question se pose avec insistance dans une affaire en cours au sein du ministère du Travail, de l’Emploi, de la Protection sociale et de la Formation professionnelle. Ce ministère est aujourd’hui la scène où se déroule les pratiques mafieuses, de copinage et de détournements en bande organisée, ce qui provoque une indignation profonde parmi les fonctionnaires interrogés.
Les témoignages recueillis et vérifiés indiquent que Madame Mwanga semble s’adonner à des pratiques douteuses, nommant des proches à des postes juteux et attribuant des marchés de prestations de services à ses amis. Ces manœuvres dilatoires causent du tort à certains fonctionnaires, remettant en question la probité de cette responsable publique. Être ministre ne devrait pas signifier se placer au-dessus des lois, mais exiger un comportement exemplaire et une gestion transparente des affaires publiques.
D’après les témoignages de fonctionnaires anonymes, les structures sous la tutelle de ce ministère, telles que la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS) et l’Agence Centrafricaine de Formation Professionnelle et de l’Emploi (ACFPE), jouissent d’une certaine autonomie. Toutefois, des lois et textes officiels sont en place pour réglementer leur gestion. En théorie, aucun fond ne devrait quitter ces structures pour atterrir dans les poches des responsables ministériels. Pourtant, les pratiques de Madame Mwanga révèlent une réalité bien différente.
Les mêmes sources indiquent que Mme Mwanga a transformé l’ACFPE en une véritable vache à lait, se servant allègrement dans ses caisses par le biais de manœuvres douteuses. En complicité avec son chargé de mission, Ganago, elle orchestre des mouvements de fonctionnaires sans l’accord préalable du conseil d’administration. En violation flagrante des dispositions en vigueur, une ligne budgétaire finance même le carburant de la ministre, à hauteur de 500 000 francs CFA mensuels. De plus, des contrats sont attribués sans transparence, souvent à des proches, comme à Christian Guerengoumba, le cousin de la ministre, qui a obtenu le monopole des marchés de ce département.
Des informations vérifiées révèlent que le restaurant de l’ACFPE a été transformé en atelier de couture, géré par la ministre elle-même. Elle s’implique également personnellement dans des tâches de décoration, restauration et même en tant qu’agence de voyage. La question se pose alors : pourquoi Madame Mwanga traîne-t-elle toujours derrière elle un cortège de copines ?
Cette situation désastreuse et inadmissible, selon les fonctionnaires interrogés, montre à quel point la gestion publique peut être corrompue par des individus sans scrupules. L’avenir de ce ministère et la confiance des citoyens en leurs institutions sont en jeu. Pour restaurer l’intégrité et l’efficacité du ministère du Travail, de l’Emploi, de la Protection sociale et de la Formation professionnelle, il est impératif de mettre fin à ces pratiques et de garantir une gestion transparente et responsable.
Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21
Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com
Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes WhatsApp :
Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.