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Maire en question, Gouvernement en Défense : la Scandaleuse affaire à la Mairie de Bangui

Maire en question, Gouvernement en Défense : la Scandaleuse affaire à la Mairie de Bangui

 

 

 

Bangui, 28 août 2023 (CNC) – Une enquête approfondie et une réponse adéquate sont toujours attendues sur les révélations de malversation financières à la mairie de Bangui mettent en lumière des pratiques obscures au sein de l’administration locale.

 

Dans un éclatant coup de projecteur sur la scène politique centrafricaine, des allégations de malversation financières à la mairie de Bangui ont fait surface grâce à David Gbéti, secrétaire général de l’institution. Cependant, les réponses, tant du côté du gouvernement que du côté des institutions en charge de la bonne gouvernance dans le pays, des silences des morts, suscitent autant des questions quant à la véritable intention derrière ce voile d’inaction. Le ministre de l’Administration du territoire, Bruno Yapendé, a réagi en exigeant un rapport détaillé accompagné de preuves tangibles de David Gbéti afin d’enclencher une action officielle. Cette requête, bien que prônant la rigueur, soulève des critiques quant à la transparence et à la responsabilité du gouvernement.

 

Lors d’une déclaration solennelle, Bruno Yapendé a souligné l’importance des protocoles administratifs et politiques dans le traitement de l’affaire. Cependant, cette approche prudente soulève des sourcils, qui ne se soulent jamais chez les êtres humains, notamment chez les observateurs avertis. Lorsque des allégations de corruption et de mauvaise gestion émanent d’une institution gouvernementale, la question qui se pose est la suivante : pourquoi le gouvernement ne s’est-il pas auto-saisi pour enquêter immédiatement ?

L’appel du ministre à fournir des preuves solides, bien qu’essentiel pour établir des bases solides, peut être interprété comme un moyen de déplacer la responsabilité des autorités vers le dénonciateur, remettant ainsi en question l’engagement réel du gouvernement envers la lutte contre la corruption.

 

Les observateurs avertis vont jusqu’à suggérer que l’affaire révélée pourrait être bien plus qu’une simple affaire de malversation. Certains parlent ouvertement de mafia et pointent du doigt le président de la délégation spéciale de la cette communauté, Emile Gros Nakombo, un champion en banqueroute des sociétés.

L’attention se tourne alors vers le ministre Bruno Yapendé, dont les actions sont perçues, par certains, comme une tentative de protéger le président de la délégation spéciale de la la ville de Bangui, le champion en banqueroute des sociétés et entreprises d’État, Emile Gros Nakombo, plutôt que de garantir la responsabilité et l’intégrité au sein de l’administration municipale.

 

La perplexité grandit également autour de l’approche gouvernementale face à ces allégations. En tant que gardien de la justice et de l’intérêt public, on peut légitimement se demander pourquoi le gouvernement, en possession d’informations suggérant des malversations au sein d’une institution clé du pays, n’a pas pris l’initiative de lancer une enquête indépendante. Cette apparente inaction soulève des inquiétudes quant à la culture de l’impunité qui pourrait potentiellement prospérer si de telles allégations restent sans réponse immédiate.

 

Rappelons que  l’affaire de malversation à la mairie de Bangui révèle bien plus qu’un simple cas de détournement de fonds. Elle met en lumière les rouages complexes du pouvoir, de la transparence et de la responsabilité au sein du gouvernement centrafricain. L’appel du ministre à des preuves tangibles est crucial pour établir la véracité des allégations, mais cela ne doit pas faire obstacle à une enquête approfondie et impartiale. L’attente d’un rapport détaillé ne doit pas servir de bouclier derrière lequel les autorités pourraient se cacher, mais plutôt être le point de départ d’une quête résolue pour la vérité et la justice. Dans cette nation en quête de stabilité et de bonne gouvernance, la réponse du gouvernement à cette affaire sera un test décisif de son engagement envers les principes démocratiques et l’intérêt du peuple centrafricain.

 

Par Gisèle MOLOMA

 

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