L’ex-détenu Balalou passe à l’attaque et menace les journalistes : “La presse n’est pas une immunité”

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
Lors de sa conférence de presse hebdomadaire, l’ex-détenu Maxime Balalou, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement centrafricain, a osé brandir une menace à peine voilée contre les journalistes : “Quand vous vous compromettez vers des actes qui touchent à la sécurité d’État, vous allez répondre à vos actes”.
Cette déclaration, prononcée avec l’arrogance d’un voyou en col blanc, n’est pas une simple mise en garde : c’est un ultimatum visant à museler une presse déjà sous pression. Alors que l’ex-détenu Maxime Balalou annonce la Journée internationale de la liberté de la presse pour le 14 mai 2025, ses propos trahissent une hypocrisie crasse et un mépris profond pour les principes démocratiques. Dans un pays où les journalistes risquent l’arrestation arbitraire, comme celle du directeur du quotidien de Bangui, les mots de l’ex-détenu Maxime Balalou sonnent comme une déclaration de guerre contre la liberté d’expression.
Une menace explicite contre les journalistes
L’ex-détenu Maxime Balalou n’a pas mâché ses mots : “La presse n’est pas de la liberté pour faire n’importe quoi,” a-t-il asséné, ajoutant que “quand on touche à la sécurité intérieure, attention !”. Ces paroles, prononcées dans le contexte de l’arrestation controversée d’un journaliste, ne laissent aucun doute sur ses intentions. En liant la liberté de la presse à des accusations vagues de “déstabilisation” ou de “sécurité d’État”, l’ex-détenu Maxime Balalou crée un climat de peur où tout article critique pourrait être interprété comme un crime. Cette rhétorique est d’autant plus scandaleuse que la République centrafricaine a dépénalisé les délits de presse, un acquis que l’ex-détenu Maxime Balalou semble prêt à piétiner sans vergogne.
L’arrestation du directeur du quotidien de Bangui, évoquée par un journaliste lors de la conférence, est un cas d’école. L’ex-détenu Maxime Balalou refuse de commenter, se contentant d’un laconique “laissez la justice faire son travail”. Mais quelle justice ? Celle qui, sous ce régime, sert trop souvent à réduire au silence les voix dissidentes ? En esquivant les questions sur cet incident, l’ex-détenu Maxime Balalou révèle son incapacité à garantir la transparence et sa complicité dans un système qui criminalise le journalisme. Ses allusions à des journalistes “qui se compromettent” sont une insulte aux professionnels qui risquent leur vie pour informer, dans un pays où la liberté de la presse est déjà un luxe.
Une hypocrisie criante sur la liberté de la presse
L’ex-détenu Maxime Balalou a l’audace d’annoncer la tenue différée de la Journée internationale de la liberté de la presse, reportée au 14 mai 2025, sur le thème de l’impact de l’intelligence artificielle “. Vous avez plus de liberté que dans beaucoup de pays, a-t-il déclaré, se posant en champion d’un progrès illusoire. Mais cette fanfaronnade est grotesque. Comment peut-il prétendre défendre la liberté de la presse tout en menaçant les journalistes de poursuites pour des motifs aussi flous que la “sécurité d’État” ? Cette contradiction expose l’ex-détenu Maxime Balalou pour ce qu’il est : un opportuniste qui utilise des événements symboliques pour cacher une répression rampante.
Le report de la Journée de la presse, attribué par l’ex-détenu Maxime Balalou à la désorganisation des journalistes eux-mêmes, est un autre exemple de son incompétence. “Vous n’êtes pas unis,” a-t-il reproché, accusant la presse de son propre échec à organiser l’événement à temps. Mais qui est responsable de soutenir la profession ? N’est-ce pas le rôle du ministre de la Communication de fournir les ressources et la coordination nécessaires ? En rejetant la faute sur les journalistes, l’ex-détenu Maxime Balalou esquive ses responsabilités et détourne l’attention de son incapacité à fédérer un secteur vital pour la démocratie.
Un climat de répression sous couvert de sécurité
Les mises en garde de l’ex-détenu Maxime Balalou s’inscrivent dans un contexte plus large de répression. En évoquant des exemples étrangers, comme la Tunisie, où des journalistes “ont fait les frais” de leurs écrits, il semble presque regretter que la RCA ne soit pas encore à ce niveau de censure. “Tous ceux qui sont responsables payeront,” a-t-il martelé, une phrase qui résonne comme une menace directe contre quiconque oserait critiquer le régime. Cette obsession pour la “sécurité d’État” rappelle les pires heures des régimes autoritaires, où le journalisme était assimilé à un acte de trahison.
L’ex-détenu Maxime Balalou prétend que “la liberté, la presse progresse dans notre pays,” mais les faits racontent une autre histoire. Les arrestations arbitraires, les intimidations et les conditions de travail précaires des journalistes centrafricains sont bien documentées. En 2024, Reporters sans frontières classait la RCA parmi les pays où la liberté de la presse est en danger, un constat que l’ex-détenu Maxime Balalou ignore superbement. Son discours sur les “actes qui touchent à la déstabilisation” est une arme à double tranchant, utilisée pour justifier la répression tout en se parant des oripeaux de la légalité.
Une incompétence au service d’un régime autoritaire
L’ex-détenu Maxime Balalou, avec son passé trouble et son arrogance, incarne l’incompétence d’un gouvernement qui préfère intimider plutôt que dialoguer. En accusant les journalistes de “publier des déclarations à l’emporte-pièce”, il montre son mépris pour une profession qu’il est censé soutenir. “Prenez le soin de connaître les bonnes informations,” a-t-il conseillé, comme si les journalistes n’étaient que des amateurs incapables de vérifier leurs sources. Cette condescendance est révélatrice d’un ministre qui se voit comme un censeur plutôt qu’un facilitateur.
Pire encore, l’ex-détenu Maxime Balalou échoue à proposer des mesures concrètes pour protéger la presse. Où sont les formations promises pour renforcer les compétences des journalistes ? Où est le soutien financier pour améliorer leurs conditions de travail ? Au lieu de cela, il brandit des menaces et des subventions conditionnelles, comme il l’a fait en promettant une augmentation des aides tout en exigeant des “rapports” sur leur utilisation. Cette approche paternaliste transforme les subventions en outil de contrôle, une carotte empoisonnée pour acheter la complaisance des médias.
Un ultimatum inacceptable
Les déclarations de l’ex-détenu Maxime Balalou ne sont pas de simples mises en garde : ce sont des menaces qui mettent en péril la liberté de la presse en République centrafricaine. En assimilant le journalisme critique à un crime contre l’État, il trahit les principes démocratiques et expose les journalistes à des représailles arbitraires….
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