Les Mercenaires du Groupe Wagner : Bourreaux de la Centrafrique

Publié le 2 novembre 2023 , 7:00
Mis à jour le: 2 novembre 2023 1:57 pm

Les Mercenaires du Groupe Wagner : Bourreaux de la Centrafrique

Paul Crescent Beninga, Porte-parol Gtsc
Paul Crescent Beninga, Porte-parol Gtsc. Photo CNC.

 

 

 

Bangui, 03 novembre 2023 (CNC) –  La République centrafricaine est le théâtre de violations graves et récurrentes des droits de l’homme, perpétrées par les mercenaires du groupe Wagner, une milice paramilitaire russe qui opère dans le pays. Le Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC) a sonné l’alarme sur cette situation préoccupante, mettant en lumière la torture systématique infligée aux citoyens centrafricains entre les mains de ces mercenaires.

 

Paul Crescent Beninga, porte-parole du GTSC, a dénoncé ces actes barbares et appelé les organisations des droits de l’homme à s’unir pour mettre un terme à ces exactions. Les citoyens sans trafiquants se retrouvent pris au piège de cette violence indiscriminée, suscitant de graves préoccupations quant au respect des droits fondamentaux dans le pays.

 

L’interrogation principale qui surgit de cette situation est la suivante : ces éléments du groupe Wagner sont-ils habilités à interpeller des citoyens centrafricains ? La réponse, selon le GTSC, est un retentissant “non”. Dans un État de droit, les forces de l’ordre et les services de sécurité sont soumis à des règles strictes et à une surveillance judiciaire pour garantir la protection des droits de l’homme. Les officiers de police judiciaire ont pour responsabilité de recevoir un mandat d’arrêt ou un mandat d’amener émis par le procureur de la République avant de procéder à l’arrestation de tout individu. Ces procédures garantissent le respect des droits des citoyens et assurent que la justice suit son cours de manière équitable.

 

Cependant, les mercenaires du groupe Wagner semblent opérer en dehors de ces normes et en toute impunité. Ils se permettent d’interpeller des citoyens sans trafiquants, bafouant ainsi les principes fondamentaux de l’État de droit. Cette situation remet en question la légitimité de leur présence en République centrafricaine et soulève des inquiétudes quant à la complicité des autorités centrafricaines dans ces agissements.

 

Il est essentiel de rappeler que l’interpellation de citoyens sans trafiquants ne devrait jamais signifier une carte blanche pour la torture. Les droits fondamentaux de chaque individu, peu importe les circonstances, doivent être respectés. La torture ne saurait être justifiée sous aucun prétexte, et ceux qui la pratiquent doivent en répondre devant la justice.

 

Le GTSC, tout en condamnant fermement ces violations des droits de l’homme, réitère son engagement en faveur de l’État de droit en République centrafricaine. Les citoyens méritent la protection de leurs droits, et il est impératif que la justice fasse son travail de manière transparente et équitable.

 

Par Anselme Mbata

 

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