Le retour au bercail, un nouvel espoir pour les réfugiés centrafricains en RDC
Dans la petite localité de Worobe, à deux pas de Zongo, en République démocratique du Congo, une cérémonie discrète mais significative s’est déroulée le vendredi 22 mars 2024. Elle a marqué le retour de 170 âmes, réparties en 36 foyers, dans leur pays natal, la République centrafricaine. Ce geste, loin d’être anodin, témoigne d’une aspiration profonde à la paix et à la stabilité dans un pays marqué par des années de conflit.
Sentiments mitigés de joie et d’appréhension
Parmi les voix qui se sont élevées lors de ce moment poignant, il y a celles des réfugiés eux-mêmes, porteurs d’espérance mais aussi témoins des défis à venir.
« Nous revenons le cœur léger mais l’esprit anxieux, conscients des difficultés mais nourris par l’espoir de la reconstruction », partage l’un d’eux, symbole vivant d’un avenir à reconstruire.
Un appel à la paix et à la reconstruction
Se faisant l’écho de ce sentiment, Madame Angel Dikongue, représentante du HCR, a lancé un appel passionné aux rapatriés : qu’ils soient des agents de paix dans leur communauté.
« Votre retour est un pas vers la paix, mais la vraie réconciliation se jouera dans la vie de tous les jours », a-t-elle souligné, soulignant l’importance de chaque geste vers l’harmonie.
Un processus continu
Ce deuxième convoi de rapatriement volontaire n’est qu’une étape dans un processus plus large de retour des réfugiés centrafricains. La situation dans le pays reste complexe, avec des défis en matière de sécurité, de développement et de cohésion sociale à relever. Pourtant, chaque retour est une victoire sur le désespoir, un pas en avant vers la réconciliation.
- Témoignages de résilience
- « Nous revenons pour construire, pas pour oublier », affirme un jeune père.
- « La peur nous a suivis, mais l’espoir nous guide », confie une mère, tournée vers l’avenir.
- Un appel à la solidarité
- « Ce retour n’est qu’un début. Le soutien doit se poursuivre », insiste un ancien réfugié, soulignant le besoin crucial d’aide à la réintégration.
Le retour des réfugiés centrafricains, bien que modeste, est monumental par ce qu’il symbolise : la possibilité d’un avenir pacifié, d’une communauté reconstruite sur les ruines du passé. C’est un témoignage de la résilience humaine et un rappel poignant que, malgré les défis, l’espoir reste la pierre angulaire de la reconstruction.
Par Éric Azoumi
Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21
Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com
Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes WhatsApp :
Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.