L’armée française prend le relai de la MINUSMA dans le Nord-Mali

Publié le 27 octobre 2014 , 11:45
Mis à jour le: 27 octobre 2014 11:45 am

AA  /  CNC: 27 -10 2014 .

la force française au Mali

L’armée française prend le relai de la MINUSMA dans le Nord-Mali

 

L’armée française suppléera momentanément la MINUSMA qui “n’a pas été au rendez-vous” selon Jean-Yves le Drian.

Les forces françaises au Mali prendront le relai, temporairement dans le nord du pays, de la Mission des Nations-Unies au Mali (MINUSMA) qui “n’a pas été au rendez-vous au moment où il le fallait” a déclaré le ministre français de la Défense, Jean-Yves le Drian.

“Le Nord Mali est fragilisé” selon le Drian qui s’exprimait sur les ondes d’une radio française, après une visite de deux jours au Mali et au Sénégal, en affirmant que l’armée française suppléera “à Tessalit [Nord-Est, région de Kidal, ndlr], en particulier, de façon intérimaire” la MINUSMA qui “manquait beaucoup de moyens logistiques au début de son installation”, sans préciser la date de ce nouveau déploiement.

Contactée par Anadolu, Radhia Achouri, chef de la communication et de l’information de la MINUSMA, s’est abstenue de tout commentaire momentanément.

Le ministre français de la Défense avait annoncé, la semaine écoulée depuis Dakar, que la France renforcerait son dispositif militaire dans la zone sahélo-saharienne.

« Nous avons commencé à prendre des dispositions pour nous renforcer dans cette région» avait déclaré Le Drian «Il y a eu, depuis quelques semaines, une recrudescence d’actes terroristes dans le Nord-Mali. C’est dû à une volonté de ces groupes de revenir sur la défaite que les forces française leur ont infligée»

Trois milles soldats français sont déployés dans le cadre de l’opération Barkhane, dans la région du Sahel, qui a pris le relai de l’Opération Serval, en mission dans le Nord du Mali de janvier 2013 jusqu’à la fin de juillet 2014.

L’un des principaux objectifs de l’opération Barkhane est d’élargir la lutte contre le terrorisme, en mettant fin notamment à l’important trafic d’armes en provenance de Libye.

Ainsi, en partenariat avec les cinq pays de la zone sahélienne (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad), Barkhane va élargir à tout le Sahel l’action contre les mouvements jihadistes, notamment al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et Boko Haram.

AA

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