La révolution sanitaire à Nana-Bakassa : Des latrines pour mettre fin aux pratiques ancestrales dangereuses

La révolution sanitaire à Nana-Bakassa : Des latrines pour mettre fin aux pratiques ancestrales dangereuses 

 

Les actions de l'ONG internationale Action contre la faim en Centrafrique.
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Bossangoa, 12 février 2024 (CNC) – Dans la lutte contre les conditions hygiéniques précaires qui sévissent dans les villages de Beaufilet, Dabili, et Anafio, à l’entrée de la ville de Nana-Bakassa, une lueur d’espoir a émergé grâce à l’intervention de l’ONG Action contre la faim (ACF). Le manque de latrines, pour des raisons que l’on ignore, a longtemps exposé les habitants à des risques sanitaires considérables, les contraignant à déféquer en plein air. Cependant, avec le soutien de l’ONJ ACF, ces communautés ont désormais accès à des infrastructures sanitaires de base, marquant ainsi la fin de la défécation à l’air libre. Cet article explore l’impact de cette initiative sur la vie quotidienne des habitants et les multiples facettes de la santé publique qu’elle aborde. 

  

Les villages de Beaufilet, Dabili, et Anafio ont longtemps lutté contre des conditions hygiéniques déplorables, où les habitants étaient contraints de déféquer en pleine nature, exposant ainsi la communauté à des risques sanitaires majeurs. L’absence de latrines non seulement contribuait aux problèmes de santé, mais exposait également les résidents, en particulier les femmes et les enfants, à des risques d’abus sexuels. 

  

L’ACF est intervenue de manière significative, facilitant la construction de latrines dans ces localités. La certification récente en tant que “Village fin de défécation à l’air libre” est une étape cruciale vers l’amélioration des conditions de vie de ces communautés. Jonas ReideEbona, chef de groupe de Beaufilet, témoigne de la transformation positive qu’a apportée l’ACF dans la localité. Les conseils prodigués par l’organisation ont motivé la construction généralisée de latrines, mettant ainsi fin à la pratique courante de la défécation en plein air. 

  

Le médecin-chef de l’hôpital secondaire de Nana-Bakassa, Dr Lebrun Yakouma, souligne les risques sanitaires liés à la défécation en plein air, mettant en avant les dangers potentiels de propagation de maladies telles que la poliomyélite et le choléra. La certification des villages a un impact positif sur la santé publique, limitant la dissémination de ces maladies et créant un environnement plus sûr pour tous. 

  

Outre les avantages sanitaires, la construction de latrines contribue également à la protection des enfants contre les abus sexuels. Dieudonné Toibona, directeur régional 3 des Ressources Hydrauliques, souligne l’importance d’avoir des installations sanitaires adéquates pour prévenir ces risques, en particulier pour les jeunes filles. 

  

La transformation rapide des villages de Beaufilet, Dabili, et Anafio témoigne du pouvoir de l’intervention humanitaire ciblée. Grâce à l’ONJ Action contre la faim, ces communautés ont pris un grand pas en avant vers des conditions de vie plus saines et plus sûres. Cependant, le chemin vers une hygiène optimale est encore long. Jérôme Gouman, sous-préfet de Nana-Bakassa, appelle les partenaires au développement à suivre l’exemple de l’ACF pour étendre ces initiatives salutaires à d’autres régions nécessiteuses. La certification des villages fin de défécation à l’air libre se poursuivra, propageant ainsi la révolution sanitaire dans la région. 

Dans la lutte contre les conditions hygiéniques précaires qui sévissent dans les villages de Beaufilet, Dabili, et Anafio, à l’entrée de la ville de Nana-Bakassa, une lueur d’espoir a émergé grâce à l’intervention de l’ONG Action contre la faim (ACF). Le manque de latrines a longtemps exposé les habitants à des risques sanitaires considérables, les contraignant à déféquer en plein air. Cependant, avec le soutien de l’ONJ ACF, ces communautés ont désormais accès à des infrastructures sanitaires de base, marquant ainsi la fin de la défécation à l’air libre. Cet article explore l’impact de cette initiative sur la vie quotidienne des habitants et les multiples facettes de la santé publique qu’elle aborde.

 

Les villages de Beaufilet, Dabili, et Anafio ont longtemps lutté contre des conditions hygiéniques déplorables, où les habitants étaient contraints de déféquer en pleine nature, exposant ainsi la communauté à des risques sanitaires majeurs. L’absence de latrines non seulement contribuait aux problèmes de santé, mais exposait également les résidents, en particulier les femmes et les enfants, à des risques d’abus sexuels.

 

L’ACF est intervenue de manière significative, facilitant la construction de latrines dans ces localités. La certification récente en tant que “Village fin de défécation à l’air libre” est une étape cruciale vers l’amélioration des conditions de vie de ces communautés. Jonas ReideEbona, chef de groupe de Beaufilet, témoigne de la transformation positive qu’a apportée l’ACF dans la localité. Les conseils prodigués par l’organisation ont motivé la construction généralisée de latrines, mettant ainsi fin à la pratique courante de la défécation en plein air.

 

Le médecin-chef de l’hôpital secondaire de Nana-Bakassa, Dr Lebrun Yakouma, souligne les risques sanitaires liés à la défécation en plein air, mettant en avant les dangers potentiels de propagation de maladies telles que la poliomyélite et le choléra. La certification des villages a un impact positif sur la santé publique, limitant la dissémination de ces maladies et créant un environnement plus sûr pour tous.

 

Outre les avantages sanitaires, la construction de latrines contribue également à la protection des enfants contre les abus sexuels. Dieudonné Toibona, directeur régional 3 des Ressources Hydrauliques, souligne l’importance d’avoir des installations sanitaires adéquates pour prévenir ces risques, en particulier pour les jeunes filles.

 

La transformation rapide des villages de Beaufilet, Dabili, et Anafio témoigne du pouvoir de l’intervention humanitaire ciblée. Grâce à l’ONJ Action contre la faim, ces communautés ont pris un grand pas en avant vers des conditions de vie plus saines et plus sûres. Cependant, le chemin vers une hygiène optimale est encore long. Jérôme Gouman, soupefait de Nanabakassa, appelle les partenaires au développement à suivre l’exemple de l’ACF pour étendre ces initiatives salutaires à d’autres régions nécessiteuses. La certification des villages fin de défécation à l’air libre se poursuivra, propageant ainsi la révolution sanitaire dans la région.

 

Arsène Féimonazoui

 

Corbeaunews Centrafrique

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