La marche du BRDC du 3 décembre, une violente répression se prépare

Publié le 29 novembre 2022 , 7:13
Mis à jour le: 29 novembre 2022 1:02 pm

 

Bangui (République centrafricaine) – Prévue pour le 3 décembre prochain, la première marche du bloc républicain pour la défense de la constitution (BRDC) s’annonce d’ores et déjà compliquée pour les organisateurs. La présidence de la République entend organiser une vaste manœuvre pour déjouer cette manifestation du BRDC et créer le chaos meurtrier via des éléments de la garde présidentielle habillés en civil.

Image d'illustration d'une foule en colère face à la police lors de la manifestation de la société civile contre l'inaction des forces de la Minusca vis-à-vis des rebelles. CopyrightCNC.
Image d’illustration d’une foule en colère face à la police lors de la manifestation de la société civile contre l’inaction des forces de la Minusca vis-à-vis des rebelles. CopyrightCNC.

 

Rédigé par Gisèle MOLOMA

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le mardi 29 novembre 2022

 

La marche du BRDC , une violente répression se prépare

 

Le régime de Bangui est désormais ferme et catégorique : aucune voie possible de l’opposition n’est désormais tolérée en République centrafricaine, quel que soit le prix à payer.

Selon les informations crédibles recueillies par la rédaction du CNC, pour faire face à la manifestation du bloc républicain pour la défense de la constitution (BRDC), le pouvoir de Bangui entend recruter non seulement plusieurs dizaines des éléments de la garde présidentielle, mais également des jeunes désœuvrés .  Ils ont un seul objectif, de déjouer  la marche qui sera organisée par le BRDC juste avant  sont arrivées au rond-point zéro du centre-ville. Mais pour déjouer la marche, il faut s’attaquer violemment aux participants afin de pousser les forces de l’ordre à intervenir pour interpeller certains manifestants, si possible les organisateurs aussi.

Pour certains, bien que Touadera viole régulièrement la constitution de son pays, il faut tout d’abord initier une procédure de destitution à son encontre avant d’engager des gens dans la rue pour demander sa démission, et sa démission n’est pas centrafricaine.

« Les violations de la Constitution par le Président Touadera sont tellement nombreuses et flagrantes à tel point qu’il est coupable de crime de haute trahison, même aux yeux d’un commun de mortel. Et pour moi, l’opposition doit déclencher la procédure parlementaire de sa destitution que de la demander dans la rue », estime un professeur de sociologie à l’Université de Bangui qui ajoute que les silences observés de part et d’autre par le président Touadera face à ses actes visant à instaurer une monarchie dans le pays lui confèrent davantage les pouvoirs d’un despote sans l’être véritablement.

Pour un jeune observateur centrafricain, Certains Centrafricains trouvent dans les marches un moyen de trouver de l’argent pour survivre sans réellement savoir pourquoi ils font ces marches. Et si des brigands y mêlent, les natures aussi changent. Mieux vaut utiliser l’hémicycle du palais du peuple pour en débattre. Ceci éviterait beaucoup de choses voire même les pertes des vies humaines.

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