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Josiane Bemaka-Soui, ministre des actions humanitaires, s’empare illégalement d’un terrain de l’État à cause de la jalousie contre les prostituées

Josiane Bemaka-Soui, ministre des actions humanitaires, s’empare illégalement d’un terrain de l’État à cause de la jalousie contre les prostituées

 

Le terrain de l'État, confisqué par Josiane Bemaka-Soui, à cause de la jalousie
Le terrain de l’État, confisqué par Josiane Bemaka-Soui, à cause de la jalousie

 

 

Une nouvelle affaire de confiscation illégale de bien public à cause de la jalousie maladive secoue Bangui. Sur l’avenue des Martyrs, à 200 mètres de la Primature, un vaste terrain appartenant à l’État fait l’objet d’une occupation illégale par Mme Konan née Josiane Bemaka-Soui, ministre de l’Action humanitaire et maîtresse du putschiste de Bangui, Baba Kongoboro Touadera.

 

Bangui, 09 septembre 2024.

 Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Une occupation illégale en plein cœur de Bangui par Josiane Bemaka-Soui.

 

Selon les témoignages recueillis par la rédaction du CNC, Mme Konan née Josiane Bemaka-Soui a entrepris des travaux sur ce terrain stratégique sans aucune autorisation officielle. Le site en question se trouve en face des tribunes où les officiels assistent chaque année aux défilés du 1er décembre et du 1er mai.

 

Le ministère de l’Urbanisme, interrogeant Mme Bemaka-Soui sur ses autorisations, s’est vu répondre par la négative.

 

Pour justifier cette occupation illégale, la ministre Josiane Bemaka-Soui avance des arguments pour le moins surprenants. “Elle prétexte vouloir nettoyer une zone de débauche, affirmant que des prostituées s’y adonnent à leurs activités la nuit”, rapporte un riverain stupéfait. “Elle veut récupérer ce terrain et y faire ses propres constructions”.

 

Le terrain de l'État, confisqué par Josiane Bemaka-Soui, à cause de la jalousie
Le terrain de l’État, confisqué par Josiane Bemaka-Soui, à cause de la jalousie

 

Josiane Bemaka-Soui , une jalousie maladive qui dépasse les bornes.

 

Cette déclaration fait écho à un précédent incident impliquant la ministre dans son quartier. Mme Bemaka-Soui avait déjà défrayé la chronique en érigeant des barricades devant les maisons de ses voisins et en leur imposant un couvre-feu.

 

Elle a dit que le président passe par là et pourrait être tenté par les filles du voisinage. Elle voulait que tout le monde soit à l’intérieur à partir d’une certaine heure”, témoigne un habitant du quartier. Cette ingérence dans la vie privée avait provoqué un tollé.

 

La nouvelle affaire révèle une jalousie maladive de la part de la ministre. “Elle voit des rivales potentielles partout, même chez les prostituées”, confie une source proche du dossier. “Elle craint que le président, réputé pour son goût des femmes, ne succombe aux charmes d’une prostituée postée la nuit dans le coin”.

 

Un abus de pouvoir qui interroge sur la gouvernance du pays.

 

Cette obsession pousse Mme Josiane Bemaka-Soui à des comportements extrêmes. “Elle s’attaque à tout le monde dans le gouvernement, à cause de sa relation avec le président”, révèle un membre de l’exécutif. “On ne sait plus si c’est de la jalousie ou de la sorcellerie”.

 

L’affaire pousse à s’interroger sur la gouvernance du pays. Comment une ministre peut-elle s’approprier impunément un bien public ? Le silence du putschiste de Bangui face à ces agissements interroge sur sa capacité à diriger et à faire respecter l’État de droit.

 

“Le président est au courant mais ne dit rien. Il semble incapable de la rappeler à l’ordre”, note une source proche du palais présidentiel. Cette inaction alimente les rumeurs sur la nature de la relation entre le chef de l’État et sa ministre.

 

Un système mafieux au sommet de l’État ?

 

“C’est un système mafieux au sommet de l’État”, dénonce la société civile qui réclame l’ouverture d’une enquête. Mais peu y croient, tant la justice semble aux ordres du pouvoir. Cette nouvelle affaire risque d’entacher davantage l’image d’un régime déjà fortement critiqué pour sa mauvaise gouvernance.

 

Le comportement de Mme Josiane Bemaka-Soui révèle un sentiment d’impunité grandissant au sein de l’élite dirigeante. Selon plusieurs sources, elle ne serait que l’une des nombreuses maîtresses du président Touadéra à profiter de sa position.

 

“Toutes les maîtresses commencent à récupérer des terrains bien placés pour y construire des immeubles sans autorisation. Où va-t-on dans ce pays ?”, s’alarme un opposant politique.

 

Les conséquences pour un pays déjà fragilisé.

 

Alors que la population s’enfonce dans la pauvreté, les proches du pouvoir semblent se partager les richesses du pays sans vergogne. Cette affaire s’ajoute à une longue liste de scandales impliquant l’entourage du président Kongoboro Touadera.

 

Elle fragilise des institutions déjà précaires et sape les efforts de reconstruction et de réconciliation nationale. La confiscation de ce terrain alimente la défiance des Centrafricains envers leurs dirigeants, jugés plus préoccupés par leurs intérêts personnels que par le bien-être de la population.

 

Au moment où le pays peine à se relever des années de conflit, de tels agissements au plus haut niveau de l’État compromettent sérieusement les perspectives de développement et de stabilité.

 

Vers l’impunité ou la justice ?

 

L’avenir dira si cette affaire de confiscation de terrain connaîtra des suites judiciaires ou si, comme tant d’autres scandales, elle sera étouffée par un pouvoir soucieux de préserver ses intérêts.

 

En attendant, elle laisse un goût amer aux Centrafricains, témoins impuissants du pillage de leur pays par ceux-là mêmes qui sont censés le diriger. Cette affaire cristallise toutes les frustrations d’une population qui ne voit guère d’amélioration dans son quotidien, malgré les promesses répétées du pouvoir.

 

Le cas de Mme Bemaka-Soui pose la question de l’État de droit en République centrafricaine. Si même les ministres peuvent s’approprier impunément des biens publics, que reste-t-il des principes de bonne gouvernance tant vantés par le régime ?

 

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