Fidèle Gouandjika : un ministre conseiller spécial au bord de la folie

Publié le 9 novembre 2023 , 7:30
Mis à jour le: 9 novembre 2023 4:34 pm

Fidèle Gouandjika : un ministre conseiller spécial au bord de la folie

 

fidèle gouandjika
Monsieur Fidèle Gouandjika. Photo profil Tweeter.

 

 

Bangui, 10  novembre 2023 (CNC) – Dans le tumulte politique actuel en République centrafricaine, la figure de Monsieur Fidèle Gouandjika émerge non pas comme un sauveur de la nation, mais plutôt comme un individu dont les déclarations et les actions suscitent de vives inquiétudes quant à sa stabilité mentale et son aptitude à occuper une fonction de haute responsabilité comme celle qu’il occupe actuellement.

 

Les récents événements, notamment son appel à la commission de génocide et au massacre contre le personnel diplomatique et la MINUSCA en cas de coup d’État déjoué contre le régime de son frère cadet, le Président putschiste Faustin Archange Touadera , appellent à une réflexion approfondie sur l’état d’esprit de cet homme et sur sa capacité à prendre des décisions éclairées au sein du régime de son frère cadet.

 

Les déclarations de Monsieur Fidèle Gouandjika, ainsi que ses réponses lors d’une interview à la radio Ndékèluka, dévoilent un individu déconnecté de la réalité et manifestement troublé. Il est clair que ses paroles témoignent d’une certaine méconnaissance des notions de génocide et de stabilité politique, et elles sèment la confusion parmi les citoyens centrafricains.

 

Le discours de Monsieur Gouandjika semble être marqué par des éléments de paranoïa, d’accusations infondées et de théories du complot. Il blâme les Nations Unies, la France, et d’autres acteurs internationaux pour ce qu’il perçoit comme une menace de génocide, sans apporter la moindre preuve tangible de leurs intentions malveillantes envers la Centrafrique alors que le régime de son frère cadet se prépare et rassemble plusieurs indicateurs d’un crime de génocide.

Ces indicateurs ? En commençant par lui-même, Fidèle Gouandjika, un frère ainé et conseiller du putschiste président Touadera; des visites de mémorial de génocide au Rwanda, la multiplication des messages de haines entre les militants des différentes partis politiques et les ethnies, le silence radio observé par toutes les institutions face aux multiples violations des droits de l’homme et la présence des mercenaires étrangers de Wagner, Russes et Syriens, capables de massacrer tout un peuple révoltant. Ses propos font preuve d’une ignorance totale et manifeste des mécanismes diplomatiques et politiques internationaux, ainsi que des leçons tirées de l’histoire, en particulier du génocide au Rwanda. 

 

Monsieur Fidèle Gouandjika semble également méconnaître la nature du dialogue politique et des négociations en période de crise. Il accuse l’opposition et les groupes armés de saboter les efforts du gouvernement en boycottant les dialogues, tout en ignorant les complexités de la situation et en élaborant des scénarios catastrophiques sans fondement.

 

Sa réponse inappropriée à la question sur l’éthique et le respect dans son discours démontre une insensibilité totale aux questions sociétales et à l’importance du respect des droits des femmes. Son usage du langage vulgaire pour évoquer des sujets sensibles est choquant et indigne d’un ministre conseiller du Président de la République.

 

Monsieur Gouandjika affirme qu’il est prêt à tout pour protéger le président de la République, y compris en recourant au génocide. Cette déclaration est profondément inquiétante et devrait être prise au sérieux par la communauté internationale. Un individu qui évoque ouvertement la possibilité d’un génocide pour protéger le pouvoir en place devrait être écarté de toute fonction républicaine.

 

En réalité , les déclarations et le comportement de Monsieur Fidèle Gouandjika sont alarmants et révèlent un individu inapte à occuper un poste de haute responsabilité. Sa méconnaissance des questions politiques, sa rhétorique paranoïaque et sa propension à évoquer un génocide comme une option viable sont autant de signes de son inaptitude à servir les intérêts du peuple centrafricain. La cour pénale internationale (CPI) doit surveiller de près cette situation et agir en conséquence pour garantir la stabilité de la République centrafricaine.

 

Par Alain Nzilo

Directeur de publications

 

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