Dégradation Routière : Un Cauchemar pour Mbaïki et Boda
Entre Mbaïki et Boda, la route est devenue un véritable cauchemar pour les usagers. Très Capitale pour les activités locales et nationales, cette voie est laissée à l’abandon, sans entretien ni réhabilitation depuis des années. Les transporteurs peinent à circuler, affectant la vie économique et quotidienne des habitants.
Bangui, 7 juin 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
La route entre Mbaïki et Boda, très importante pour les activités économiques dans la région sud-ouest du pays, est dans un état de dégradation avancée. Mbaïki et Boda, respectivement chef-lieu de la préfecture de la Lobaye et chef-lieu de la sous-préfecture de ladite préfecture, sont toutes deux considérées comme le poumon économique de la République centrafricaine. Les opérateurs économiques, les humanitaires, et les autres usagers circulent fréquemment sur cette voie vitale.
Les véhicules lourds, nécessaires pour le transport des marchandises et des équipements des chantiers, subissent fréquemment des pannes et des retards en raison des mauvaises conditions de la route. Les ornières profondes et les sections boueuses rendent le trajet périlleux, augmentant les coûts de transport et retardant les livraisons. Les transporteurs se plaignent de cette situation, expliquant que leurs véhicules sont souvent endommagés, entraînant des réparations coûteuses et des pertes financières importantes.
Depuis près de neuf ans, sous le régime de Faustin Archange Touadera, il n’y a eu aucun investissement significatif dans les infrastructures routières. Cela a conduit à une détérioration continue des routes, affectant non seulement l’axe Mbaïki-Boda mais aussi d’autres régions du pays, comme Bambari, Bria, et Bangassou. Partout en République centrafricaine, les routes sont en mauvais état, compliquant la vie des habitants et ralentissant le développement économique.
Les conséquences pour les populations locales sont lourdes. Les habitants de Mbaïki et Boda doivent faire face à des retards importants dans le transport des produits, affectant non seulement les revenus des agriculteurs et des mineurs, mais aussi l’approvisionnement en produits essentiels. De plus, les coûts élevés de transport se répercutent sur les prix des marchandises, rendant la vie quotidienne encore plus difficile pour les citoyens.
Pendant ce temps, le gouvernement de Touadera continue de consacrer une part importante du budget national au financement des mercenaires du groupe Wagner, négligeant les besoins essentiels des infrastructures du pays. Les routes, les écoles, et les systèmes d’eau potable sont laissés à l’abandon, créant un environnement de plus en plus difficile pour les centrafricains.
La dégradation des routes en République centrafricaine, exemplifiée par l’état catastrophique de l’axe Mbaïki-Boda, reflète l’absence d’investissements du gouvernement. Les habitants, les transporteurs et les acteurs économiques locaux espèrent des actions concrètes pour améliorer leurs conditions de vie et soutenir le développement du pays.
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