« L’UNICEF condamne les meurtres brutaux de civils qui ont été perpétrés récemment par des groupes armés dans des villages du nord-ouest de la République centrafricaine. Ces attaques ont fait au moins 54 morts parmi les civils.
Ce massacre constitue un recul du fragile processus de paix et de réconciliation qui a été décidé en février dernier.
En raison des attaques répétées et de la violence contre les civils au cours des six dernières années, 2,9 millions de personnes, soit la moitié du pays, ont besoin d’aide humanitaire.
Les conditions sur le terrain restent extrêmement dangereuses pour les enfants. Ils ont été pris pour cible par des groupes armés, sont coincés dans les tirs croisés et sont recrutés pour combattre. Les lieux sur lesquels les enfants comptent pour leur protection et leur soutien, comme les écoles, les hôpitaux et les lieux de culte, ont également été attaqués.
Le conflit a accru l’insécurité alimentaire et réduit l’accès aux soins de santé. On estime à 43 000 le nombre d’enfants qui risquent de souffrir de malnutrition sévère aiguë cette année, et qui sont exposés à un risque imminent de décès.
L’UNICEF réitère son appel à toutes les parties prenant part au conflit pour qu’elles veillent à ce que les enfants soient protégés de la violence, et demande qu’elles respectent l’accord de paix.
À propos de l’UNICEF
L’UNICEF est le chef de file mondial des organisations humanitaires dont la mission est axée sur l’aide à l’enfance. Nous œuvrons dans le monde entier, peu importe les circonstances, afin de protéger les enfants et de leur procurer des soins de santé, des vaccins, une éducation, de l’eau potable, des services d’assainissement et une alimentation. En tant que membres des Nations Unies, notre portée est inégalée : nous sommes actifs dans plus de 190 pays et territoires afin d’apporter une aide aux enfants les plus vulnérables. Même si nous faisons partie de la grande famille des Nations Unies, l’UNICEF dépend entièrement de contributions volontaires pour accomplir son travail et sauver des vies.
Par Marie-Pierre Poirier, directrice régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre