Corruption, Gaspillage et Incompétence : Comment Armand GRAH a Plongé l’ITHS dans le Chaos
Bangui, 17 août 2023 (CNC) – L’univers impitoyable des affaires est régi par une loi intangible : la bonne gouvernance. Pourtant, dans le cas déplorable de la société International Technology Handling Service (ITHS), cette règle fondamentale semble avoir été balayée par les actions désastreuses de son propre président du conseil d’administration, monsieur Armand GRAH. Ce leader autrefois prometteur, nommé depuis plusieurs années à la tête du conseil d’administration de cette entreprise, a trahi les espoirs placés en lui et a plongé la société dans un abîme de gestion chaotique et de pratiques discutables.
La saga sombre de l’ITHS commence avec l’histoire lamentable de son prédécesseur, la société Aviation Handling Service (AHS). L’AHS avait été évincée de son rôle à l’aéroport international de Bangui Mpoko en raison de son incapacité à maintenir des normes de qualité acceptables, de troubles sociaux persistants et d’une négligence flagrante de ses responsabilités contractuelles. Parmi les griefs notables figuraient le manque d’investissement dans de nouveaux équipements, des installations vétustes et un service client médiocre. Ces lacunes avaient poussé le gouvernement à rechercher une alternative plus compétente, ce qui a ouvert la voie à l’ITHS.
La transition vers l’ITHS a été accueillie avec espoir et optimisme, mais ces sentiments positifs ont rapidement cédé la place à une déception désolante. Malgré les promesses initiales, l’ITHS s’est rapidement enfoncée dans les mêmes erreurs qui avaient précipité la chute de l’AHS. Cependant, la nature de ces erreurs a pris une tournure encore plus inquiétante sous la direction de monsieur Armand GRAH, Président du conseil d’administration.
Là où l’AHS avait souffert principalement de défaillances au niveau de la direction générale, l’ITHS a été affectée de manière encore plus grave par les agissements du président du conseil d’administration, monsieur Armand GRAH. Ce dernier, au lieu de se tenir en retrait comme le faisaient les prédécesseurs, a fait irruption sur la scène avec une présence envahissante et encombrante. Il a quitté sa résidence en Côte d’Ivoire pour s’installer à Bangui, optant pour une suite somptueuse au lieu d’une modeste habitation, tout en apportant avec lui un flot de corruption.
Les actions répréhensibles de monsieur Armand GRAH ne se sont pas arrêtées là. Selon les investigation du CNC, dans son hôtel de luxe, il s’est adonné au gaspillage flagrant des fonds de l’entreprise pour corrompre des ministres du gouvernement, y compris le ministre des transports, monsieur Djono Ahaba, qui devient à l’occasion un jouet manipulable par cet ivoirien. Les activités de monsieur Armand GRAH, depuis l’hôtel Ledger, incluaient des recrutements douteux, des interventions dans les finances de l’ITHS et même des licenciements abusifs de personnel clé pour satisfaire ses propres intérêts.
De plus, sa politique de recrutement a soulevé des inquiétudes légitimes. Au lieu de favoriser des talents locaux pour des postes clés tels que le directeur des ressources humaines et le directeur administratif et financier, monsieur Armand GRAH a préféré faire appel à des candidats de son pays d’origine, la Côte d’Ivoire. Pour le poste du directeur des ressources humaines, il a préféré nommé une copine du ministre Djono Ahaba. Cette décision a non seulement compromis les opportunités pour les professionnels centrafricains qualifiés, mais a également renforcé le sentiment de favoritisme et d’exploitation.
Les conséquences désastreuses de ces actions commencent à se faire sentir. Les employés de l’ITHS, déjà agacés par la mauvaise gestion et l’absence de leadership, ont été poussés à bout lorsque les promesses de prêts scolaires et d’augmentations salariales ont été bafouées. Les manifestations et les grèves qui en ont résulté ne font qu’aggraver le climat hostile au sein de l’entreprise.
En somme, la saga d’Armand GRAH en tant que président du conseil d’administration de l’ITHS a été marquée par une cascade de mauvaises décisions, de corruption et de pratiques de gestion préjudiciables. Son comportement égoïste et son incapacité à diriger efficacement ont plongé la société dans une crise sans précédent, sapant la confiance des employés et compromettant la réputation de l’entreprise. Les autorités compétentes doivent rapidement intervenir pour remettre de l’ordre dans cette entreprise et restaurer la stabilité tant nécessaire. L’ITHS mérite mieux que d’être sacrifiée sur l’autel des intérêts personnels d’un seul individu.
Par D. Y. Ibrahim
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