Bangui (République centrafricaine)| CNC – Interrogé sur le processus électoral qui a du plomb dans l’aile actuellement, retard qui sème le doute dans les esprits quant au respect du chronogramme électoral fixé par l’ANE, Ange-Maxime Kazagui rassure que le gouvernement et ses partenaires œuvrent pour la réussite des prochaines échéances électorales tout en reconnaissant qu’il reste encore des défis sécuritaires à relever, samedi 19 octobre lors d’un point de presse à Bangui.
Le membre du gouvernement avait convoqué la presse ce week-end pour revenir sur les 5 accords signés entre la Centrafrique et le Rwanda ouvrant ainsi une voie de franche collaboration pouvant déboucher sur la prospérité économique et commerciale entre les deux pays frères, l’occasion n’a pas aussi manqué aux journalistes de l’interroger quant au retrait du projet de loi portant organisation de l’ANE, le membre du gouvernement sans répondre s’est plutôt appesanti sur d’autres aspects en lien avec le processus électoral.
Pour le membre du gouvernement, la persistance de l’insécurité est aujourd’hui le défi qui doit être relevé par le pouvoir de Bangui. « Il n’y a aucune raison selon moi de développer un quelconque alarmisme ou pessimisme d’abord quant à la tenue des élections d’une manière générale, ni aux activités de l’ANE », tente-t-il de rassurer, tout en reconnaissant que, « nous avons, bien sûr, des défis sécuritaires, de la présence d’hommes en armes dans le pays, mais je veux noter qu’à ce jour, et compte tenu, je dirais de la projection de chronogramme, je ne vois aucun élément qui nous permette à ce jour de dire qu’il y ait un risque quelconque de ne pouvoir mener les opérations préélectorales », une réponse pour couper court à toute inquiétude entourant les opérations électorales.
Les élections se tiendront dans le délai et ce avec l’appui des partenaires techniques et financiers de la Centrafrique, à en croire Ange-Maxime Kazagui, ministre de la communication et des medias, « il y a une chose qui prime c’est la volonté des partenaires. Nous avons entendu tous les partenaires que ce soit l’Union Européenne, la MINUSCA, les partenaires bilatéraux, l’Union Africaine et autres, tous se sont entendus pour dire que les élections doivent avoir lieu et elles auront lieu. Ces partenaires, rappelons-le, sont aussi ceux qui participent à financer en même temps et avec le gouvernement Centrafricain. Donc je ne doute pas qu’en temps utile les fonds seront mobilisés pour que les élections puissent se faire dans le meilleur délai », conclut-il.
La réponse du membre du gouvernement s’adresse à cette frange de la classe politique qui émet des inquiétudes et doutes quant à la réussite des prochaines échéances électorales au regard de quelques retards accusés déjà par l’ANE.
Cédric Wa-Gomba
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