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Centrafrique : La nomination des sous-préfets : stratégie pour réinstaurer la sécurité ou parfaite débilité du ministre Bokassa.

Centrafrique : La nomination des sous-préfets : stratégie pour réinstaurer la sécurité ou parfaite débilité du ministre Bokassa.

 

Le Ministre de l’administration du territoire jean-Serge Bokassa
Le Ministre de l’administration du territoire jean-Serge Bokassa

 

Bangui, le 26 septembre 17

Par : Gilbert Gazaloguo, contributeur indépendant du  CNC, 

 

On aura tout vu en Centrafrique. C’est le pays de tous les inattendus possibles et impossibles. La nomination récente des sous-préfets a fait péter la gueule à Jean-Serge Bokassa qui s’est vu traiter de tout et de rien par ses collaborateurs du ministère de l’Administration du Territoire en charge de la Décentralisation et la Régionalisation.

Si du moins le Centrafricain devait savoir qu’à situation exceptionnelle, une réponse exceptionnelle aussi ou aux grandes maladies, des grands remèdes également, le tapage des cadres et agents du ministère de l’intérieur ne devait pas avoir lieu.

Loin de remettre en cause le principe combien cardinal de «  l’homme qu’il faut à la place qu’il faut », il est question, dans la crise qui vient de naître au ministère de l’administration du territoire, question d’allers vers le bon sens. Et le bon sens devrait conduire à une sérieuse réflexion pour trouver les stratégies les plus efficaces pour faire réinstaurer la sécurité dans l’arrière-pays qui vit au rythme des humeurs de ces mercenaires qui violent, assassinent, pillent et pratiquent la politique de la terre brûlée là où ils passent.

La nomination de militaires comme préfets et sous-préfets est ressentie par le certaines personnalités  comme une stratégie de renforcement militaire de nos provinces, une sorte de pied de grue posée pour préparer le redéploiement des Faca ou des Fsi que réclament tant les populations. Faut-il aller jusqu’à dévoiler tout cela pour que nos compatriotes du département de l’administration du territoire comprenne. D’ailleurs, sur le terrain, ils sont combien à garder leurs postes dans la crise qui secoue le pays ? Aller à Bria, Bangassou, Zémio, Kaga-bandoro, batangafo pourne citer que ceux-là, dites-nous si les sous-préfets et préfets sont restés sur place entre  Février et Août 2017 ?

La situation du pays a fait que nous ne pouvons plus nous arcboutés sur des principes qui, en temps normal, devaient s’appliquer sans aucun détour. Mais ce qu’il faut admettre, lorsqu’on est un véritable Centrafricain soucieux de son pays, c’est faire preuve de compréhension et de patience pour adhérer à toute tentative de solution qui puisse aider à retrouver une situation saine et stable.

En tant que patriote, portons nous tous à l’aide, de quelque nature que ce soit, de nos préfets et sous-préfets  pour un retour véritable et durable de la paix et de la sécurité sur tout l’ensemble du territoire national.

 

 

La réflexion de monsieur Gilbert Gazalogo pour CNC.

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