Centrafrique : des FACA impliqués dans un acte de torture à Bouar.

Publié le 2 avril 2019 , 5:46
Mis à jour le: 2 avril 2019 5:46 pm
Monument de paix à Bouar. Copyright2019CNC.

 

 

Bouar (CNC) – lundi 1er avril 2019, six soldats FACA en provenance de la ville de Bocaranga sont soupçonnés d’un acte de torture sur un jeune de taxi-moto dans la ville de Bouar.

 

Les faits se sont déroulés aux environs de 21 heures au centre-ville de Bouar dans la Nana-Mambéré où six soldats de l’armée nationale, basés dans la sous-préfecture de Bocaranga, sont arrivés dans la ville pour une raison encore inconnue.

Alors qu’un pilote d’un taxi-moto, surnommé KD attendait patiemment des clients dans la rue, les six soldats FACA, qui picolaient de l’alcool dans une buvette à quelques mètres, l’ont interpellé pour lui demander dans un premier temps pourquoi il se moque d’eux.

Une accusation fantaisiste que le jeune conteste vigoureusement. D’ailleurs, il se demande même pour quelle raison il peut se permettre de se moquer d’eux.

Malgré tout, les six FACA, ivres au moment de la scène, insistent et lui demande pour quelle raison il les a régardés autant ?

Alors que certains témoins de la scène croyaient à un poisson d’avril, les FACA ont malheureusement changé très rapidement de ton et passent aux choses sérieuses. Ils commencent à rouer le jeune taxi-moto des coups jusqu’au point de le rendre inconscient.

Transféré urgemment à l’hôpital préfectoral de Bouar, le jeune taxi-motard est actuellement dans un état stable. Sa vie n’est plus en danger.

Un acte antipatriotique et très dégradant de l’image des FACA déjà entachées depuis la mise en place d’un système de racket des paysans sur une barrière clandestine contrôlée par ces derniers vers l’aérodrome de Bouar, au nord-ouest de la République centrafricaine.

En tout cas, le temps change, mais certains FACA ne comptent pas changer leur mauvaise habitude du passé.

 

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