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Bocaranga ébranlée : Aimé Césaire Kodomo le maire et le Sous-Préfet Esaïe Gbanet, les architectes d’un régime mafieux.

Bocaranga ébranlée : Aimé Césaire Kodomo le maire et le Sous-Préfet Esaïe Gbanet, les architectes dun régime mafieux. 

 

Esaïe Gbanet le sous-préfet de Bocaranga
Esaïe Gbanet le sous-préfet de Bocaranga

 

 

Bocaranga, 23 janvier 2024 (CNC) – Sous les ombres des collines qui surplombent la ville de Bocaranga au nord de la République centrafricaine, une cité en apparence tranquille, se cachent deux têtes jumelles issues d’un esprit mafieux : Aimé Césaire Kodomo et Esaïe Gbanet. Bocaranga, une ville totalement oubliée par les autorités de Bangui est enserrée dans les rets dune crise insidieuse orchestrée en synergie par ces deux têtes, les sieurs Aimé Césaire Kodomo le maire et Esaïe Gbanet le sous-préfet, tous les deux, natifs de la ville. Cette plongée au cœur des pratiques opaques révèle un sombre tableau dabus de pouvoir et d’autorité confondus allant des manœuvres dexploitation à des fins personnelles à une traite négrière.   

Des injonctions coercitives pour la culture des champs à la vente scandaleuse de biens publics, en passant par la pression constante pour les cartes didentité nationale et lingérence dans les actions humanitaires, la Rédaction du CNC a mené une enquête exclusive qui révèle et dévoile les arcanes dune gouvernance locale au model colonial. Embarquons pour Bocaranga où la confiance seffrite, lintégrité s’émousse, et la communauté sinterroge sur la légitimité de dirigeants dont les intérêts personnels semblent surpasser les besoins essentiels de ceux quils sont censés les représenter. Bocaranga ébranlée : Aimé Césaire Kodomo maire et le Sous-Préfet Esaïe Gbanet, les architectes dun régime mafieux, c’est une enquête exclusive CNC.  

  

Manipulation imaginaire : Le subterfuge pétrolier du Maire et du Sous-Préfet.  

 

Au cœur de la ville de Bocaranga, deux natifs locaux qui sont nommés pour administrer la ville, Aimé Césaire Kodomo le maire et Esaïe Gbanet le sous-préfet, déploient un stratagème élaboré en commun pour s’appauvrir leurs administrés et s’enrichir eux-mêmes. Le dernier acte en date après plusieurs autres séries d’actes, est l’histoire inventée d’exploitation du pétrole à Bocaranga.   

 

Prétendant que Touadera et le Wagner vont incessamment démarrer l’exploitation du pétrole dans le quartier Pétroca de la ville, depuis des semaines, Aimé Césaire Kodomo le maire et son frère Esaïe Gbanet le sous-préfet, multiplient des pressions et ont lancé un ultimatum aux habitants de tous les petits quartiers de Pétroca de quitter la zone sous peine de sanctions administratives des dernières rigueurs, sans préciser lesquelles.   

  

Il devient alors de plus en plus évident que cette menace pétrolière est une fabrication pure et simple et s’apparente à la menace nucléaire de Poutine sur les habitants. Pourtant, aucun projet d’État, aucune perspective réelle dexploitation pétrolière nexistent. Cest plutôt un subterfuge conçu pour inciter la population à quitter et, surtout, pour leur extorquer de largent.  

  

La découverte de cette manipulation révèle une dimension encore plus sombre du comportement du maire et du sous-préfet. Les résidents, déjà confrontés à des exigences d’évacuation sans dédommagement, se rendent compte maintenant de la fausseté de cette menace pétrolière. Elle nest rien dautre quune stratégie pour forcer la population à payer, ajoutant une couche supplémentaire à larnaque orchestrée par ces autorités locales.  

  

Cette mise en scène pétrolière fictive et à but d’escroquerie met en évidence lobsession financière de Aimé Césaire Kodomo et de Esaïe Gbanet. Derrière chaque menace, chaque ultimatum, se cache une quête incessante de fonds au détriment de la confiance et de la stabilité de la communauté. Les résidents qui refusent de quitter sont désormais confrontés à des demandes de paiement, plongeant la population dans une situation précaire.  

  

Aimé Césaire Kodomo le maire de la ville de Bocaranga
Aimé Césaire Kodomo le maire de la ville de Bocaranga

 

La vente scandaleuse des lieux publics  

   

Aimé Césaire Kodomo le maire et Esaïe Gbanet le sous-préfet de Bocaranga ont franchi une nouvelle ligne en vendant des places publiques cruciales. Le marché, un lieu central dans la vie quotidienne des habitants, a été cédé. Cette transaction soulève des questions sur la légitimité de vendre des espaces qui devraient servir lintérêt commun.  

   

Et ce n’est pas tout ! La vente de la place Barthelemy Boganda, utilisée depuis des années durant comme lieu de marché hebdomadaire des villageois locaux, est une trahison de lhistoire et de la tradition locale. Cette place, symbole de la vie communautaire, a été sacrifiée aux intérêts financiers du maire et du sous-préfet. Les habitants, attachés à ce lieu, sont confrontés à la perte dun patrimoine collectif.  

   

La vente de ces espaces publics va au-delà de la simple transaction financière. Elle a des conséquences directes sur la vie quotidienne des résidents. La dépossession de lieux centraux de la vie communautaire crée un vide qui ne peut être comblé par une compensation monétaire.  

  

Cette vente scandaleuse souligne lopacité qui règne dans la gestion publique de Bocaranga. Le maire et le sous-préfet, censés agir dans lintérêt de la communauté, ont sacrifié des lieux historiques au profit dintérêts personnels. Cela appelle à une introspection collective sur la gouvernance locale et à la nécessité de restaurer la confiance dans la gestion des biens communs.  

  

La manipulation pour exploiter les agriculteurs locaux : une nouvelle traite négrière  

  

Depuis plus de cinq ans, les sieurs Aimé Césaire Kodomo le maire et Esaïe Gbanet le sous-préfet de Bocaranga ont réinstauré dans leur localité en partage une administration coloniale type. Ils convoquent régulièrement les chefs de quartiers et les chefs de villages à des réunions d’injonctions des ordres. Leur mission ? Ordonner par la ruse et par la force, leurs administrés daller cultiver leurs champs.   

   

Cette action soulève des questions sur leurs rôles à Bocaranga. La demande récurrente portée par le maire de cultiver leurs champs n’est autre que le retour à l’esclavage, à la traite négrière. Cette demande est dépourvue de base légale et coutumière dans la région. Bien que le maire puisse penser qu’il peut imposer cette tradition, il est crucial de souligner qu’il ne s’agit là qu’une pratique de la traite négrière, une pratique reprimée dans le pays.  

  

Il devient essentiel de clarifier si cette “tradition” a des racines historiques ou si elle est une manipulation directe du maire. Les habitants, désireux de préserver leur identité et de mettre fin à cette manipulation, commencent à remettre en question la légitimité de ces ordres, cherchant une explication claire et transparente sur cette initiative initiée par le maire pour exploiter les agriculteurs locaux. Mais pour Aimé Césaire Kodomo et Esaïe Gbanet, d’après leurs ruses : “ c’est la journée du civisme demandée par Touadera”.   

      

Esaïe Gbanet le sous-préfet de Bocaranga dans son champ
Esaïe Gbanet le sous-préfet de Bocaranga dans son champ

 

Manipulation autour des cartes d’Identité nationale   

       

Les deux têtes de l’Administration à Bocaranga, Aimé Césaire Kodomo le maire et Esaïe Gbanet le sous-préfet, ne s’arrêtent pas là sur les deux premiers chantiers. Depuis plus de 6 mois durant, ils n’arrêtent pas d’exercer des pressions sur leurs administrés en leurs incitant, nuit et jour à la radio local, d’aller à la Mairie locale, légaliser les documents exigés pour les cartes d’identité nationale. Qu’une équipe de la confection des cartes nationales d’identité va venir à leur demande pour leur faire ces cartes sur place.    

     

“Quel subterfuge ? ” s’insurge un instituteur au quartier Eramandji. Cette initiative, loin d’être transparente, soulève des questions sur les motivations réelles derrière cette demande insistante qui n’est autre que de se faire de l’argent.   

   

La population, confrontée à ces appels incessants sur les ondes de leur radio locale, commence à remettre en question la légitimité de leur démarche. Plutôt que de répondre à un besoin authentique, cette demande n’est autre qu’une quête de fonds déguisée, orchestrée par Aimé Césaire Kodomo le maire et Esaïe Gbanet le sous-préfet pour soutirer illégalement de l’argent à la communauté locale.     

    

Que les autorités policières de l’Emigration-immigration à Bangui apportent de la lumière sur l’obscurité qui plonge sut cette campagne des fabrications des cartes d’identité nationale sur place dans cette Commune. Les habitants, perplexes devant cette demande persistante, cherchent des réponses claires sur la nécessité réelle de cette initiative initiée par le maire et le sous-préfet.    

    

Cette manipulation autour des cartes d’identité nationale commence à entamer la confiance de la population envers le maire et le sous-préfet. La transparence et l’intégrité de cette démarche sont remises en question, appelant à une réflexion collective sur la manière dont ces autorités locales gèrent les questions cruciales au sein de la communauté.  

    

Ingérence dans les actions des ONG par le Maire et le Sous-préfet.   

    

Cette ingérence, c’est une autre facette des visages cachés des deux têtes jumelles, Aimé Césaire Kodomo et de Esaïe Gbanet. Ces deux figures louches à la tête de l’Administration et de la Commune de Bocaranga se sont engagées dans une interpellation déformatrice, biaisée et sélective des activités des organisations non gouvernementales (ONG) œuvrant dans Bocaranga. C’est vers leurs villages respectifs qu’ils imposent au personnel des ONG internationales d’y aller travailler, créant ainsi une dynamique où l’intervention humanitaire est dictée par leurs propres intérêtts.   

    

L’abus de pouvoir devient apparent lorsque Aimé Césaire Kodomo le maire et Esaïe Gbanet le sous-préfet de Bocaranga choisissent activement les localités où les ONG doivent intervenir en méconnaissance des documents de leurs projets. Cette tendance soulève des questions sur la légitimité de leur rôle dans la coordination des actions humanitaires, laissant la population locale dans une position vulnérable.   

    

Ancien député du parti KNK, Esaïe Gbanet, en se reversant au MCU, comme plusieurs de ses ouvriers d’ailleurs, a été nommé sous-préfet de Bocaranga et selon ses proches, il nourrit à nouveau ses ambitions de redevenir député de Bocaranga 1. Et c’est dans ce sens qu’il désigne son village de Kaïta pour les interventions des ONG. Les résidents des autres localités, aux prises avec des défis urgents, voient leurs besoins minimisés au profit des intérêts personnels du maire et du sous-préfet.   

   

Cette ingérence dans les actions des ONG a un impact significatif sur l’intégrité des opérations humanitaires. La confiance dans la neutralité des actions humanitaires est ébranlée, appelant à une réévaluation critique du rôle du maire et du sous-préfet dans la coordination des efforts pour répondre aux besoins réels de la population.   

    

Aimé Césaire Kodomo et Esaïe Gbanet devenus “Journalistes communautaires » de la radio Mbili.   

   

Encore, et encore Aimé Césaire Kodomo le maire et Esaïe Gbanet le sous-préfet de Bocaranga, tous deux cultivateurs comme métier, sont devenus, par la force des pouvoirs, des journalistes communautaires à la radio locale Mbili créée par l’Organisation Internationale de la Migration (OIM) en s’appropriant de sa rédaction. Pratiquement chaque jour, chaque heure, les voix du préfet et de son maire résonnent à travers cette station, transformant ainsi leur rôle en celui de “journalistes communautaires”.   

    

Cette appropriation de la station de radio locale sert de plateforme pour lancer des discours intimidants, créer un climat d’incertitude et promouvoir leurs propres agendas. Les habitants de Bocaranga sont constamment exposés à ces messages, suscitant des inquiétudes quant à la véritable intention derrière cette utilisation détournée de la radio communautaire.   

     

Au fil du temps, le langage utilisé par le maire et le sous-préfet dans cette station devient de plus en plus incompréhensible pour la population locale. Les habitants peinent à saisir le sens de leurs propos, alimentant ainsi le mystère autour de leurs véritables intentions dans cette tentative de contrôle de l’information au sein de la communauté.   

       

Une gouvernance locale en danger   

     

En examinant de près les actions des sieurs Aimé Césaire Kodomo et Esaïe Gbanet, le maire et le sous-préfet de Bocaranga respectivement, il devient évident que la gouvernance locale est plongée dans une crise profonde qui ne nous dit pas comment elle s’appelle. Des pratiques telles que la manipulation pour exploiter les forces physiques des agriculteurs pour leurs champs, l’escroquerie à l’exploitation du pétrole, la vente scandaleuse des lieux publics, la pression pour les cartes d’identité nationale, et l’ingérence dans les actions des ONG révèlent un abus de pouvoir et d’autorité flagrant.   

     

Le maire, en particulier, semble avoir institué un système personnel qui sert ses propres intérêts plutôt que ceux de la communauté. Les actions de coercition, les ventes sans raison des lieux publics, et la recherche constante de fonds à travers des demandes des légalisations des documents pour les cartes d’identité nationales révèlent un manque de transparence et d’intégrité.   

   

Cette crise de gouvernance menace la confiance des citoyens envers leurs autorités locales. Les pratiques douteuses du maire et du sous-préfet créent un environnement où les besoins réels de la population passent au second plan, éclipsés par des intérêts personnels.   

 

Il est impératif que la population de Bocaranga examine de près ces pratiques et exige une gouvernance plus transparente, responsable et centrée sur les véritables besoins de la communauté. L’avenir de cette localité dépendra de la capacité à restaurer la confiance, à rétablir l’intégrité et à s’engager dans une gouvernance véritablement représentative. 

 

Par Fortuné Boberang

Correspondant de CNC à Lim-Pendé

 

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