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« Agitations d’un groupuscule d’anciens militants exclus du Parti MLPC »

 

Le 5ème vice-président du MLPC, Bernard Dillah
Le 5ème vice-président du MLPC, Bernard Dillah

 

L’agitation du groupuscule d’anciens militants du Parti avec à leur tête l’ancien Premier Vice Président Gabriel Jean Edouard KOYAMBOUNOU, tous exclus pour actes d’indiscipline et d’engagement du Parti sans en avoir reçu mandat, les a conduits sur une voie où leur véritable nature se révèle crument aux yeux des populations centrafricaines, de leurs anciens camarades et des observateurs de la vie politique nationale.

Tapis dans les rangs du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), ces brebis égarées ne « militaient » en réalité que pour se servir et n’étaient point convaincues idéologiquement ni engagées sincèrement aux côtés du Peuple Centrafricain qui lutte pour sa libération. Les objectifs nobles pour lesquels le Parti a été créé et la lutte qui y est menée n’ont pour eux aucune importance, tant que leurs intérêts égoïstes ne sont pas satisfaits.

Par ce petit jeu, ils ont réussi à manipuler, à tromper et à abuser des militants du MLPC, d’abord sous le régime du défunt Président du Parti Ange Félix PATASSE, puis aujourd’hui sous la direction du Camarade Martin ZIGUELE.

Mais comme le dit l’adage, « on ne peut tromper tout le monde tout le temps » ; la tromperie, la fourberie et l’escroquerie des imposteurs sont aujourd’hui étalées publiquement.

Cependant, il importe de souligner qu’aucun membre du Conseil Politique National qui en compte plus de 200 ; aucun membre du Bureau Politique ; aucun responsable des Organes intégrés des Femmes et des Jeunes ; aucun Président d’Union Fédérale ni de Fédération ne les a suivis dans leur aventure.

Mis à nu par leurs comportements, englués dans leurs propres turpitudes, les imposteurs ont perdu toute crédibilité aux yeux de leurs ex camarades ainsi que dans l’opinion. C’est pourquoi ils ne se bornent plus qu’à pondre des communiqués (11 à ce jour) et des déclarations (3) pour des publications sur les réseaux sociaux, désormais leur théâtre de lutte. On finit donc par s’interroger sur l’intérêt et l’objectif des autorités à composer avec des personnages de cet acabit, véritables usurpateurs et hors la loi dont le

 

respect de la République et de ses valeurs sont les derniers des soucis. Un tel état de chose ne se produit pas dans un Etat de droit et dans une République qui se respecte.

Or c’est par le jeu de la trahison et de la filouterie que Monsieur Gabriel Jean Edouard KOYAMBOUNOU a réussi à se faire nommer Président du Comité de suivi des recommandations du Dialogue républicain avec rang et prérogatives de Ministre d’Etat. Quid de ses acolytes ?

La convocation du Conseil Politique National du Mouvement des Cœurs Unis, Parti au pouvoir, du 29 au 30 octobre 2022 a révélé la véritable facette du scribouillard de KOYAMBOUNOU, celle d’un prétendu avocat en perte de vitesse professionnelle et qui cherche désespérément une bouée de sauvetage politique où s’accrocher, à l’image de son mentor : je veux parler de Monsieur Etienne MALEKOUDOU dont la danse du ventre à la cérémonie d’ouverture dudit Conseil Politique inspire à la fois, l’étonnement, la pitié, et la consternation. Le spectacle mélodramatique auquel il s’est livré ainsi que les actes manqués de langage en disent long sur son état psychologique voire psychanalytique. A-t-il bien compris le sens profond de l’hilarité générale qu’a suscité son lapsus ?

Mais qu’un avocat – par ailleurs repris de justice – choisisse le mensonge pour en faire son axe de communication politique dans une affaire encore pendante devant la Justice est non seulement surprenant mais en dit surtout long sur sa moralité. A-t-il convaincu l’employeur qui en sait aussi un bout sur lui ? Il est permis d’en douter.

Pour rappel,

  • le 27 Mai 2022, le MLPC représenté par son Président légitime a constitué Maître André Olivier MANGUEREKA dans la poursuite engagée en référé contre KOYAMBOUNOU et consorts ;
  • le 30 Septembre 2022, Monsieur Jean Bruno GAMBOU, Juge au Tribunal de Grande Instance de Bangui – assisté de Maître Antoine Jospin NGOUGNON-MBONGO Greffier – prend une Ordonnance par laquelle il s’est déclaré incompétent ;

le 20 Octobre 2022, le MLPC par les soins de Maître André Olivier MANGUEREKA interjette appel de l’Ordonnance de référé à la Cour d’Appel.

Comme on le voit, aucune juridiction, aucun jugement n’a encore été rendu, donnant soit disant raison au groupuscule mené par KOYAMBOUNOU et son acolyte. L’annonce faite par sieur MALEKOUDOU au Conseil Politique National du MCU le 29 Octobre 2022 relève purement et simplement d’une vue de l’esprit dont l’objectif évident recherché est la séduction des tenants du pouvoir. Ne sait-on jamais, une nomination pourrait en résulter.

Patience est mère de sûreté, dit-on !! Respectueux de la République et donc de ses Institutions, de ses lois et règlements, le MLPC, Parti légalement constitué et reconnu reste engagé aux côtés du Peuple Centrafricain avec ses militants convaincus, résolus et sincères pour une lutte démocratique en vue de sa véritable libération, noble objectif qu’il s’est assigné depuis sa création.

Je vous remercie.

 

Bernard Dillah

5e vice-Président du MLPC

À lire aussi : L’Assemblée nationale renouvelle son bureau sur fond de contestation

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