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EN POLITIQUE, IL Y A TOUJOURS UN DÉBUT ET UNE FIN…

 

TOUT EST FINI, ET TOUT EST BIEN FINI.., CE N’ÉTAIT QUE VANITÉ

 

Attention au mysticisme vaudou ou sango. Bien que mortellement blessée depuis le 23 septembre 2022, la bête politique Touadera refuse de succomber et voudrait prouver qu’elle est capable de surmonter cette fatale épreuve et survivre politiquement. C’est ainsi que le jeudi 29 septembre 2022, elle a voulu rebondir astucieusement en recourant à une énième manipulation politicienne par laquelle elle voudrait nous faire croire, bien qu’ayant les deux (2) genoux à terre, qu’elle est capable de se relever. Sans vergogne, et par ses caciques interposés, la bête politique Touadera a fait convoyer, par moyen des bus de la société AVENIR, quelques centaines de femmes de l’agglomération de Bangui, lesquelles ont été parquées à l’entrée principale du Palais de la Renaissance, entre la Mairie centrale et le Trésor Public Centrafricain.

Jean-Serge Wafio, Président du PDCA
Jean-Serge Wafio, Président du PDCA

 

Rédigé par Jean-Serge Wafio

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le mardi 4 octobre 2022

 

Curiosité d’esprit critique oblige, quelques questions ne peuvent que se poser.

  • Ce convoyage de femmes, comme du bétail à destination de l’abattoir, était-il réalisé à quel dessein ?
  • Pourquoi recourir aux bus de la société AVENIR dont les activités ont été suspendues par arrêté du Ministre des Transports après l’accident mortel survenu le 11 septembre 2022 à la dangereuse descente de Kassango (Sous- Préfecture de Boali) faisant une centaine de décès, alors que tous les deuils n’ont pas encore été faits ?
  • En recourant à ces bus de la société AVENIR encore sous interdiction, le pouvoir Touadera voudrait-il nous faire comprendre à sa manière son mépris pour la centaine de morts survenus lors de cet accident ? ? ?

Convoyées comme du bétail à destination de l’abattoir, ces femmes, nécessité oblige, ont été alléchées par la promesse d’être reçues par le Président de la République, Chef de l’Etat, qui remettra à chacune d’elle ensuite une enveloppe de cinquante milles (50 000) fcfa. N’importe quel esprit critique, en cette période de nouvelle lune, ne pouvait que se questionner :

  • Le Président TOUADERA a-t-il l’habitude de recevoir au Palais de la République, de manière aussi singulière et imprévue, des femmes embarquées, sans distinction dans les rues et les gratifier ensuite d’enveloppes de billets de fcfa ?
  • Comment comprendre la facilité avec laquelle ces femmes se sont laissées embobinées et embarquées dans les rues des arrondissements de Bangui, sans crainte?
  • Pourquoi de nombreux siriki (foulards de tête) blancs ont-ils été remis à ces femmes avant de les embarquer ?
  • Qui a prévu et remis ces siriki blancs aux personnes chargées de convoyer ces femmes ?

Ces quelques questions ne peuvent qu’être logiquement posées, parce que non seulement, (1) ces femmes n’ont pas été reçues par le Président TOUADERA, (2) au lieu de 50 000 fcfa, certaines chanceuses ont pu recevoir chacune 2 000 fcfa, par contre d’autres ont reçu un billet de 1 000 fcfa, mais devraient ristourner 200 fcfa au distributeur des billets pour ne conserver que 800 fcfa et (3) fait encore plus bizarre et interrogatif et interpellatif, ceci s’est passé au lendemain d’une nouvelle lune, avec distribution gratuite de siriki blancs, alors que le blanc, tout comme le noir, symbolise le deuil et qu’il est aussi symbole de la secte vaudou ou sango. Toujours par curiosité, on pourrait aussi se poser la question de savoir si un quelconque mystique produit liquide n’avait pas été aspergé dans ces bus qui ont transporté ces femmes ? Alors, attention aux mystiques pratiques de récupération des âmes pour consolider un pouvoir. Par mesure de précaution, il est hautement souhaitable et recommandable que les époux et enfants des femmes convoyées dans ces bus soient attentifs et veillent à ne pas subitement devenir veufs ou orphelins.

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LE POUVOIR TOUADERA DANS LE DÉSARROI

Un Président de la République réellement décontenancé et psychopathe

Sans risque de nous tromper, nous pouvons affirmer que depuis le 23 septembre 2022, le Président TOUADERA est dans tous ses états d’âme, mieux, il est dans un total désarroi parce que décontenancé et devenu psychopathe; il ne s’attendait pas à cette
gifle juridictionnelle reçue de la Cour Constitutionnelle. Adepte de la corruption active qui lui a toujours réussi, il était très confiant et certain que Dame DARLAN et ses juges constitutionnels, une fois de plus, allaient accepter les milliards de fcfa qui leur étaient promis, comme ils avaient accepté des millions de fcfa en 2020 pour valider son dossier de candidat présidentiel et le déclarer élu le 18 janvier 2021. Mais, rattrapés par (1) le sang versé de nombreux Centrafricains depuis décembre 2020, (2) conscients d’être déjà sous les chefs d’accusation de parjure, de dénis de responsabilité et de droit, de corruption et (3) soucieux de s’accorder quelques circonstances atténuantes pour espérer entrer dans l’histoire politico-juridictionnelle centrafricaine par la petite porte, faute d’avoir manqué d’y entrer depuis 2020 par la grande porte pour question de millions de fcfa acceptés, Dame DARLAN et ses juges constitutionnels ont choisi cette fois-ci renoncer aux milliards de fcfa promis, pour dire le droit. Et s’ils avaient eu ce courage de dire le droit et rien que le droit en 2020 et 2021, ils s’ouvraient depuis une porte royale pour entrer dans cette histoire politico-juridictionnelle de Centrafrique et auraient épargné la République des tueries de masse, des disparitions de nombreux compatriotes, des assassinats ciblés, des décapitations, des pillages excessifs des ressources naturelles, de l’importation de la mafia, de la vassalisation du pays au Président Kagamé, ces deux (2) dernières années ; en d’autres termes, ils auraient sauvé le pays de la néantisation et lui auraient évité de devenir une République paria.

 

Vers l’inévitable et brutale chute

Cette courageuse décision de la Cour Constitutionnelle du 23 septembre 2022, bien qu’intervenue tardivement pour sauver la République, mérite d’être saluée à sa juste valeur, parce qu’elle met fin aux velléités d’un pouvoir personnel du Président Touadera qui, depuis, ne fait que se livrer à des fuites en avant, parce qu’il ne veut pas se retrouver un jour devant un quelconque tribunal criminel spécial, d’où son recours à toutes les astuces pour contourner cette décision qui s’impose comme telle, au Peuple Centrafricain et à toutes les Institutions de la République, conformément à l’article 106 de la Constitution de la République.

Et surtout, cette courageuse décision est synonyme de condamnation et de l’entrée du Président Touadera dans le couloir de sa mort politique, un couloir qui n’offre aucune échappatoire, mais qui le conduit irrémédiablement à la vindicte populaire et à sa chute. En roublard invétéré, il voudrait à tout prix se forger une issue et échapper à sa mort politique, mais malheureusement les murs de ce couloir sont si épais, qu’il lui faudrait de puissants explosifs pour y faire un trou, au risque de se faire aussi exploser. Autrement dit, cette décision de la Cour Constitutionnelle condamne le Président Touadera à une lente et irrésistible avancée vers sa chute, parce que le rouge tapis roulant sur lequel cette décision l’a placé depuis le 23 septembre 2022, dans le couloir de sa mort politique, n’est pas réversible et ne pourra jamais se reverser, quelles que soient les astuces, manipulations et autres procédés dilatoires.

En Politique, il y a un début et une fin

 

C’est pour dire, qu’en Politique, il y a toujours un début et une fin, et le début conditionne toujours la fin. Le début d’un règne politique donné constitue la fin d’un précédent règne politique, et la fin d’un règne politique donné constitue le début d’un autre règne politique. Et c’est çà la loi de l’alternance politique, une des immuables règles fondamentales de la démocratie et un déterminant pour la stabilité d’un règne politique sans contestations ou troubles, quel qu’il soit. Il n’est jamais possible en Politique d’avoir un début et de ne pas avoir une fin. Ne pas accepter cette règle et chercher par tous les moyens à la contourner, équivaut à rendre soi-même très chancelant son fauteuil présidentiel. Le Président Touadera, depuis 2016, a rendu très chancelant son fauteuil présidentiel et il ne peut qu’y être éjecté, d’une manière ou d’une autre, car le pouvoir Touadera, en ce moment, est semblable à une manque très jaune avec des pigmentations noires, c’est-à-dire très mûre, et laquelle mangue attire de plus en plus de mouches au sommet du manguier et qui n’attend que le moindre souffle de maïgaro pour tomber ; et ce maïgaro, c’est le Peuple Centrafricain qui doit se mobiliser ou être mobilisé pour se lever comme un seul homme et dire un ‘’NON’’ catégorique au Président Touadera, qui est déjà un Président du passé et un Président au passé. Et ce début de mobilisation se fait déjà constater à l’exemple des trois (3) femmes de Bimbo qui ont bien pris le siriki blanc, mais ont refusé de monter dans le bus.

Laissons le temps au Temps. Et aussi, laissons le temps à COSCIPAC, à KREMBESSE et au BRDC de suffisamment sensibiliser et mobiliser la foule pour la bonne cause. En attendant cette mobilisation populaire qui fera tomber le pouvoir Touadera comme une mangue pourrie, les Acteurs Politiques et Sociaux Centrafricains, démocrates, en toute responsabilité, se doivent d’affiner la réflexion partagée qui s’était imposée, voilà déjà quelques mois, relative à l’après-pouvoir Touadera.

Sincères considérations.

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