Ouandja : Pluies torrentielles sur la ville, familles devenus sans abri et cultures détruites

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Ouandja : Pluies torrentielles sur la ville, familles devenus sans abri et cultures détruites

 

La capture d'écran de la vidéo de l'inondation à Ouandja, dans la Vakaga
La capture d’écran de la vidéo de l’inondation à Ouandja, dans la Vakaga

 

Rédigé le 25 septembre 2025 .

Par : la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique (CNC). 

Des pluies diluviennes ont dévasté la sous-préfecture de Ouandja dans la nuit du 23 septembre, laissant des dizaines de familles sans abri et compromettant leur sécurité alimentaire.

 

La sous-préfecture de Ouandja, dans la Vakaga,  a vécu une nuit d’enfer le 23 septembre 2025. Des pluies d’une intensité exceptionnelle se sont abattues sur cette localité, causant des dégâts considérables qui plongent aujourd’hui de nombreuses familles dans le dénuement le plus total.

 

Les images qui circulent depuis sur les réseaux sociaux montrent l’ampleur des destructions. Plusieurs habitations ont été complètement rasées par la violence des eaux, laissant leurs occupants sans toit. Ces familles se retrouvent du jour au lendemain privées de tout, contraintes de chercher refuge où elles peuvent en attendant une hypothétique assistance.

 

Les dégâts ne se limitent pas aux habitations. Les champs de cultures vivrières, base de l’économie locale et de la survie des familles, ont été ravagés par les eaux. Cette destruction compromet gravement la sécurité alimentaire des populations dans les mois à venir. Comment ces familles vont-elles se nourrir quand leurs récoltes ont été anéanties en une nuit ?

 

Les infrastructures communautaires n’ont pas été épargnées. Routes impraticables, bâtiments publics endommagés, systèmes d’approvisionnement en eau perturbés : toute la vie socio-économique de Ouandja se trouve paralysée. Cette situation complique davantage les conditions de vie déjà précaires des habitants.

 

Face à cette catastrophe, les victimes et les autorités locales lancent un appel au secours. Ils sollicitent le gouvernement centrafricain et les partenaires internationaux pour une assistance humanitaire d’urgence. Les besoins sont immenses : vivres, abris provisoires, produits de première nécessité, aide à la réhabilitation des infrastructures agricoles.

 

Mais cet appel à l’aide pose une question fondamentale : où est l’État centrafricain dans ces moments difficiles ? Pendant que des citoyens perdent tout en une nuit, le gouvernement semble absent de cette tragédie humaine. Cette indifférence contraste avec l’empressement des autorités à organiser des cérémonies coûteuses ou à financer des mercenaires russes.

 

Les autorités locales soulignent l’urgence d’une intervention rapide pour éviter une crise humanitaire plus grave. Elles évoquent les risques de maladies liées à l’eau stagnante et la perte des moyens de subsistance de nombreuses familles. Ces craintes sont fondées, mais elles interrogent aussi sur l’absence de mécanismes de prévention et de réaction face à ce type de catastrophes qui se répète chaque saison pluvieuse.

 

Car ce drame de Ouandja n’est pas une exception. Chaque saison des pluies apporte son lot de destructions dans différentes régions du pays. Pourtant, aucun système d’alerte précoce ni de préparation aux catastrophes naturelles n’semble exister. Les populations restent livrées à elles-mêmes face aux caprices de la météo.

 

L’absence de planification urbaine et d’infrastructures adaptées aggrave les conséquences de ces phénomènes naturels. Les habitations construites sans normes, l’absence de système de drainage, le manque d’entretien des infrastructures existantes transforment chaque forte pluie en catastrophe potentielle.

 

Cette situation interpelle également sur les priorités budgétaires du gouvernement centrafricain. Pendant que les populations de Ouandja appellent à l’aide, l’État dépense des milliards pour des mercenaires russes et organise des élections dont tout le monde connaît les défaillances. Cette hiérarchisation des priorités questionne l’engagement réel des autorités envers leurs concitoyens.

 

Le document mentionne “l’importance de renforcer les mécanismes de résilience communautaire et les infrastructures d’adaptation aux changements climatiques”. Ces mots sonnent bien sur le papier, mais que signifient-ils concrètement pour les familles de Ouandja qui dorment à la belle étoile ?

 

Les populations touchées “attendent avec espoir une réponse solidaire et immédiate de la part des pouvoirs publics et de la communauté internationale”. Cet espoir risque d’être déçu si l’on considère l’historique des réponses gouvernementales aux crises humanitaires dans le pays.

 

Cette catastrophe de Ouandja rappelle la vulnéra

 

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