Nouvel acharnement de Maxime Balalou : la persécution du journaliste Aimé Christian Ndotah  sous couvert de discipline

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Nouvel acharnement de Maxime Balalou : la persécution du journaliste Aimé Christian Ndotah  sous couvert de discipline

 

Nouvel acharnement de Maxime Balalou : la persécution du journaliste Aimé Christian Ndotah sous couvert de discipline
Christian Aimer Dotah, ancien directeur de la Radio Centrafrique.

 

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Une nouvelle sanction contre Aimé Christian Ndotah par Maxime Balalou expose l’autoritarisme d’un ministre qui préfère la répression à une gestion transparente.

 

Une nouvelle sanction est tombée, et elle porte encore la signature de l’ex-détenu Maxime Balalou. Le ministre de la Communication et des Médias a décidé, le 23 juin 2025, de suspendre une fois de plus Aimé Christian Ndotah, journaliste et administrateur de presse, pour trois mois sans salaire. Les raisons invoquées ? Un vague “comportement irresponsable et récidiviste“, et une “inobservation de la discrétion et du secret professionnel”. Cette décision, qui fait écho à une première suspension datée du 26 juin 2024, ressemble à tout sauf à une mesure administrative. Elle sent l’acharnement, la volonté de briser un homme qui dérange. Aimé Christian Ndotah, déjà ciblé l’année dernière, semble être la victime désignée d’un ministre qui use de son pouvoir pour régler des comptes.

 

Reprenons les faits. En 2024, Aimé Christian Ndotah dénonçait déjà une injustice : une première suspension, assortie d’un arrêt de salaire, qu’il qualifiait de manœuvre pour lui nuire. À l’époque, il racontait comment le directeur des ressources, Laurince Rolland Sebiro-Tapounidji, avait bloqué ses salaires de janvier à avril 2024, sans explication convaincante.

 

“Ils ont signé mon certificat de cessation de service à la hâte pour couper mon salaire immédiatement”, expliquait-il. Aujourd’hui, l’histoire se répète, comme un disque rayé. Cette nouvelle sanction, qui inclut une comparution devant un conseil de discipline, n’apporte rien de nouveau : mêmes accusations floues, mêmes méthodes brutales. Aimé Christian Ndotah, connu pour son engagement pour la paix dans le pays, notamment pour la reconstruction de la mosquée de Lakouanga en 2014, paie-t-il le prix de son franc-parler ? Tout porte à le croire.

 

Mais qui est vraiment Maxime Balalou, cet homme qui semble si prompt à punir ? Son passé est loin d’être irréprochable. En 2023, il était pointé du doigt pour un détournement de 400 millions de francs CFA destinés au défilé du 1er décembre. L’accusation, portée par Touckia Guiguikèmbi Georges Davy, alias Touckson, n’a jamais été éclaircie. Plus tard, en octobre 2024, une autre affaire a fait jaser : Balalou avait confié son véhicule personnel à une société de location fictive, qui l’a évaporé avec ça au Cameroun, pendant qu’il utilisait des voitures de la MINUSCA pour des besoins personnels, comme transporter du bois pour ses épouses. Malheureusement, le véhicule neuf remis par la Minusca au ministère de la communication a fait accident, pourtant il était neuf. Des comportements qui, loin de refléter l’intégrité attendue d’un ministre, dressent le portrait d’un homme habitué à contourner les règles.

 

Le ministère qu’il dirige n’est pas en reste. L’opacité règne en maître. Prenons l’exemple du budget 2024 : 15 millions de francs CFA étaient prévus pour des formations, mais personne ne sait comment cet argent a été utilisé. Ndotah lui-même posait la question : “Où est passé ce budget ?” Une question légitime, quand on sait que ses salaires ont été bloqués sans raison claire. À cela s’ajoute le comportement du directeur des ressources, Sebiro-Tapounidji, qui s’est illustré en forçant une porte pour récupérer un groupe électrogène et un baffle, un épisode qui a nécessité l’intervention du directeur de cabinet pour calmer les choses. Et Balalou dans tout ça ? Il reste silencieux, laissant ses subalternes agir sans frein, comme si leur zèle servait ses propres intérêts.

 

Ce n’est pas tout. Balalou traîne d’autres casseroles. En 2024, son neveu, Totte Nzapali Lewis Eman, a été mêlé à une fraude sur de faux recrutements dans les FACA, bénéficiant apparemment de la protection de son oncle. Plus grave encore, des accusations de collusion avec des intérêts étrangers pèsent sur lui. En juin 2024, il a publiquement soutenu les agissements du groupe Wagner à Birao, où des exactions – assassinats, tortures, pillages – ont été rapportées. En décembre de la même année, il s’est lancé dans une conférence de presse aux accents conspirationnistes, évoquant des complots pour justifier la présence de mercenaires russes. Ces prises de position interrogent : L’ex-détenu Maxime Balalou sert-il vraiment les intérêts de la Centrafrique, ou ceux d’autres acteurs ?

 

Revenons à Aimé Christian Ndotah. Son cas n’est pas juste une histoire personnelle, c’est le symbole d’un système où critiquer dérange. En 2022, il avait déjà été menacé par Blaise Didatien Kossimatchi, un proche du pouvoir, pour ses positions. Aujourd’hui, les sanctions administratives prennent le relais, mais l’objectif semble le même : faire taire. Ce climat d’intimidation, entretenu par un ministre qui tolère les dérives de son entourage tout en punissant les voix discordantes, est indigne d’une institution censée promouvoir la communication et la transparence.

 

Un ministre sous le feu des accusations financières et judiciaires**

 

L’affaire du détournement de 400 millions de francs CFA en 2023 n’est que la partie visible de l’iceberg. Des sources proches de la Cour des comptes indiquent que l’ex-détenu Maxime Balalou traine derrière lui des nombreuses casseroles. Nous reviendront dans nos prochains articles sur CNC sur cette  affaire..

 

D’autres faits récents aggravent son cas. En février 2025, des médias centrafricains ont rapporté que Balalou aurait tenté d’influencer une décision judiciaire concernant un litige foncier impliquant un proche, une démarche perçue comme une ingérence dans le système judiciaire. Par ailleurs, en avril 2025, une mission d’audit interne au ministère a révélé des irrégularités dans l’attribution de contrats de communication, avec des soupçons de favoritisme envers des entreprises liées à des alliés du ministre. Ces affaires, bien que non encore jugées, alimentent l’image d’un homme qui navigue dans des eaux troubles, loin de l’exemplarité attendue d’un responsable public.

 

En définitive, Maxime Balalou, par ses choix et son silence, se discrédite chaque jour un peu plus. Son acharnement contre Aimé Christian Ndotah n’est pas une simple erreur administrative, c’est une stratégie pour museler et punir….

 

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