Maxime Balalou, ou l’art de se noyer dans ses propres mensonges : quand un voleur joue les victimes

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Maxime Balalou, ou l’art de se noyer dans ses propres mensonges : quand un voleur joue les victimes

 

Le don du ministre Maxime Balalou, un bien public volé à l'ENERCA
Le don du ministre Maxime Balalou, un bien public volé à l’ENERCA

 

Rédigé le 29 octobre 2025 .

Par : la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique (CNC). 

Il fallait oser. Après avoir été pris la main dans le sac, le ministre de la Communication, Maxime Balalou, a cru bon de publier un « droit de réponse » aussi grotesque que méprisant. Un texte qui, loin de le disculper, ne fait que confirmer ce que tout le monde sait déjà : un voleur reste un voleur, même quand il se drape dans des mots creux et des accusations inversées.

 

 

Le vol, c’est un fait. Le reste, c’est du vent. Maxime Balalou nous explique, avec une audace confondante, que les lampadaires solaires installés devant sa résidence et le siège du MCU ont été « achetés à ses frais ». Menteur. Les marquages officiels, les documents du Fonds saoudien et les témoignages des riverains le prouvent : ces équipements étaient destinés à l’éclairage public, financés par un don international. Point. Pas de « don personnel », pas de « générosité privée », juste un vol éhonté, commis avec la même désinvolture que celle d’un pickpocket qui vous regarde droit dans les yeux en vidant vos poches.

 

Et que dire de cette inscription narcissique : « Don de votre frère Maxime Balalou » ? Un voleur qui signe son forfait, voilà qui est rare. Balalou ne se contente pas de voler, il revendique son vol comme une œuvre caritative. La folie a un nom, et elle porte un costume de ministre.

 

« Mes détracteurs sont jaloux » : la défense pathétique des coupables Balalou, dans un élan de paranoïa digne des pires dictateurs, accuse ses « détracteurs politiques » de complot. Classique. Quand on n’a plus d’arguments, on invente des ennemis. Mais voici ce qu’il oublie :

– Où est la plainte pour diffamation ? Si Maxime Balalou est si sûr de son innocence, pourquoi ne pas saisir la justice ? Parce qu’il sait pertinemment que les preuves l’accablent. Un lampadaire marqué « Fonds saoudien » devant chez lui, ce n’est pas une « rumeur », c’est un fait.

– Pourquoi l’ENERCA se tait-elle ? Parce que l’ENERCA, comme tant d’institutions en Centrafrique, est une coquille vide, une entreprise d’État où les responsables ferment les yeux quand les puissants se servent. Maxime Balalou le sait. Il compte là-dessus.

Une maison dans le 2e arrondissement de la ville de Bangui érigée en siège du MCU par le candidat du parti au, Maxime Balalou
Une maison dans le 2e arrondissement de la ville de Bangui érigée en siège du MCU par le candidat du parti au, Maxime Balalou

 

Et cette perle : « Ce n’est pas encore la période électorale». Ah bon ? Alors pourquoi installer des lampadaires à l’effigie de son parti, le MCU, si ce n’est pour s’acheter des voix avec de l’argent qui ne lui appartient pas ? Maxime Balalou prépare sa campagne sur le dos des Centrafricains. C’est ça, la « générosité » ?

 

La maladie mentale d’un clan de voleurs. Maxime Balalou n’est pas une exception dans de telle affaire. Il est l’exemple parfait d’une épidémie. Son neveu, déjà connu pour ses braquages et vol, a visiblement appris de son oncle. Le vol, chez les Balalou, c’est une tradition familiale. On se souvient de ses  séjours  en prison, de ses micmac passées, de ses promesses jamais tenues. Un récidiviste, voilà ce qu’il est. Et aujourd’hui, il ose jouer les offensés ?

 

CNC va revenir sur cette affaire . Franchement, nous y  reviendrons. Sur ses vols passés, sur ses magouilles, sur ses mensonges. Parce que la mémoire des Centrafricains est longue, et que la justice, un jour, rattrape toujours les voleurs.

 

 

 « Je respecte la liberté de la presse »…. mais pas la vérité. Maxime Balalou termine son torchon en invoquant la « démocratie » et le « débat d’idées ». Hypocrisie. La démocratie, c’est d’abord le respect des biens publics. C’est ne pas voler ce qui appartient à tous pour en faire un outil de propagande. Balalou confond démocratie et impunité.

 

« Chacun sera jugé sur ses réalisations ». Très bien. Alors parlons-en, de ses « réalisations » :

– Des lampadaires volés à l’ENERCA.

– Une inscription mentionnant son nom sur un bien public.

– Des années de promesses non tenues, de corruption assumée, de mépris pour les Centrafricains.

 

Voilà ses « réalisations », Maxime Balalou. Et elles puent le vol, la concussion et l’arrogance.

 

Maxime Balalou, un homme fini, un système à abattre. Comme les centrafricains le disent,  Balalou n’est plus qu’un clown triste, agitant des mots creux pour couvrir sa rapacité. Mais les Centrafricains ne sont pas dupes. Un voleur, ça se dénonce. Ça se traîne devant les tribunaux. Ça ne se laisse pas faire.

 

Alors oui, Maxime Balalou, nous reviendrons sur cette affaire. Nous reviendrons sur toutes vos affaires. Parce que les centrafricains méritent mieux que des voleurs en costume-cravate. Ils méritent mieux que des Balalou, père et fils, oncle et neveu, une dynastie de voleurs.

 

La vérité, c’est que vous êtes un voleur. Et un voleur, ça finit toujours par payer.

À suivre. Parce que cette fois, nous ne lâcherons pas.

 

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