Maxime Balalou, l’ex-détenu et Kitandaire a encore frappé : vol d’un poteau de l’ÉNERCA en plein jour
Rédigé le 18 septembre 2025 .
Par : la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique (CNC).
En plein cœur de la capitale centrafricaine Bangui, dans le 2e arrondissement, un quartier censé être le poumon économique de la capitale, une grande partie des habitants continuent de vivre dans le noir. Pas d’électricité, pas d’infrastructures, rien. Juste l’abandon. Pourtant, l’ex-détenu Maxime Balalou, ministre de la Communication et candidat du MCU, a trouvé la solution miracle pour sa campagne : voler un poteau solaire appartenant à l’ÉNERCA, l’entreprise publique d’électricité, et le planter devant une petite maison louée, transformée en « siège » de son parti, le MCU. Un « don » à la population, clame-t-il, avec une inscription à son nom, comme si un lampadaire solaire de pacotille pouvait effacer des années de misère énergétique.

Mais à qui s’adresse ce pitoyable « don » ? Aux habitants du quartier ? Non. Le poteau a été installé dans l’enceinte même du siège du MCU, une bâtisse modeste que Balalou a louée pour les besoins de sa campagne. Aucun bénéfice pour la population, juste une mise en scène grotesque. Le comble ? Ce lampadaire, une simple veilleuse qui s’allume à peine, est présenté comme une « avancée » pour un arrondissement entier. Une insulte.
Depuis dix ans, le MCU et ses sbires sont au pouvoir. Dix ans de promesses non tenues, de projets fantômes, et de corruption éhontée. Et aujourd’hui, à quelques mois des élections, Maxime Balalou sort son tour de passe-passe : un panneau solaire volé, une plaque à son nom, et des photos pour faire croire qu’il agit. Comme si les Centrafricains étaient assez naïfs pour avaler cette comédie.
Le 2e arrondissement, c’est le centre-ville de Bangui, un lieu stratégique, symbolique. Un endroit qui devrait briller, qui devrait être électrifié, qui devrait montrer l’exemple. Mais non. À la place, on a droit à un ministre qui se comporte comme un seigneur féodal, distribuant des miettes comme des faveurs. Un lampadaire solaire, posé devant une maison louée, et présenté comme un « don » ? C’est une provocation. Une moquerie.

Maxime Balalou n’a pas honte. Il n’a jamais eu honte. Il a été surnommé « Kitandaire » pour ses arnaques, il a traîné des casseroles judiciaires, et aujourd’hui, il recommence. Il prend ce qui appartient à l’État, le détourne pour sa campagne, et ose se vanter. Comme si le peuple centrafricain était une cour de récréation où l’on peut impunément jouer les bienfaiteurs avec des biens volés.
Et pourtant, la République centrafricaine mérite mieux que ces politiciens sans scrupules, qui transforment les deniers publics en outils de propagande. Elle mérite mieux que ces voleurs en costume, qui croient pouvoir acheter des voix avec des clous et des panneaux solaires de récupération. Elle mérite mieux que cette bande de profiteurs, nés avant la honte, qui pillent le pays et sourirent devant les caméras.
Le pire ? Ce n’est même pas la première fois. Balalou a un passé, une réputation. On se souvient de ses combines, de ses magouilles, de ses promesses jamais tenues. Et aujourd’hui, il recommence, comme si de rien n’était. Comme si les Centrafricains avaient oublié. Comme si la misère était une toile de fond idéale pour ses petites manipulations.
Mais cette fois, c’est trop. Trop de mépris. Trop d’impunité. Trop de mensonges. Un lampadaire solaire devant une maison louée, ça ne fait pas une politique. Ça fait un voleur. Un voleur qui, en plus, se croit malin.
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